Doctor Who/Doctor Who Alternative: Les Douzièmes Docteurs [Spécial Noël]

Chapitre 3 : Les Douzièmes Docteurs

3992 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:43

« JE suis le Docteur, affirma l'homme le plus jeune.

- Oui, c'est bien possible, répondit l'autre. Mais dans ce cas, que faîtes-vous ici?

- Mais je... Clara, que faîtes-vous ici?

 

La jeune femme avait fermé les portes du TARDIS de droite, et regardait "l'inconnu" avec surprise.

 

- Euh... Mais en quoi ça vous regarde? Je ne vous connais pas!

- Bien sûr que si, on voyage ensemble depuis plus d'un an! Enfin, quelques mois, avec moi, mais... Oh... Je comprends...

- Ah, enfin? Vous êtes lent à la détente, remarqua le vieil alien.

- Un monde parallèle. Je suis dans un monde parallèle. Oui, ça expliquerait tout. Le TARDIS ne pouvait pas localiser sa position, parce qu'il n'est pas adapté à cet univers.

- Il n'a pas entièrement menti en disant que vous étiez au milieu de nulle-part. Vous êtes à Metz.

- Metz?

- Je ne sais pas non plus! répondit immédiatement le vieux Docteur. Je sais juste que c'est au nord-est de la France, pas loin du Luxembourg, de l'Allemagne et de la Belgique.

- Mais att... Le TARDIS!

 

Le jeune alien courut vers sa cabine, à gauche, qui était encore ouverte, et se précipita à l'intérieur. Le compagnon du Docteur parallèle, Jonas, avait tout vu et entendu, et ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait. Le Seigneur du Temps le bouscula, et s'arrêta juste devant sa console.

Le rotor brillait, faiblement, mais il brillait. Autour, les lampes jetaient encore une terne lumière. Tout semblait bien se passer.

 

- Oh, tu as gardé cette décoration! s'exclama la voix écossaise derrière.

- Pourquoi, tu l'as changée?

- On va dire ça comme ça. En tout cas, tu as de la chance. Ton TARDIS marche encore. Reste à savoir comment il fait.

 

L'autre Docteur commença à tourner autour de la console pour vérifier quelques petites informations, tout en en profitant pour réfléchir à la question, puis se souvint de l'accident.

 

- Il doit rester des fragments, ça doit l'alimenter... murmura-t-il.

- Des fragments?

- Pour tout dire, j'étais sur une trajectoire tranquille au beau milieu du vortex, et un vaisseau pas bien grand, 30 mètres environ, a débouché de je-ne-sais-où, et a foncé vers moi.

- Vers nous, rectifia Jonas. Ou vers le TARDIS. Et puis, je ne pense pas qu'il nous ciblait. Il devait juste aller tout droit.

- Peu importe. Il nous a harponné, littéralement. Son aile s'est plantée dans le TARDIS et a fracturé tout le mur.

- Mais il n'y a pas de boucliers sur le tien? hoqueta le vieux Seigneur du Temps.

- Et bien... J'ai voulu éviter la collision, et j'ai cru qu'ils étaient désactivés, donc j'ai voulu les activer. Sauf qu'ils étaient activés... Donc au final ça les a désactivés.

 

Le vieil alien se frappa le front de la paume de sa main, et soupira de quasi-désespoir.

 

- J'ai réussi à devenir aussi incompétent que ça dans un univers parallèle...

- Oh, je suis moins incompétent que Nœud-Pap!

- Ah, toi aussi tu es celui qui est après lui? On est deux, dans ce cas là.

- Les Douzièmes Docteurs! lança Clara qui venait d'entrer dans la salle de commandes.

 

Elle sourit à Jonas, qui se trouvait juste à coté de la porte, puis détailla la pièce. Elle était identique en tout point en celle qu'elle avait découverte pour la première fois, avec le onzième. Devant elle, les deux Seigneurs du Temps la regardait avec un air montrant qu'elle en faisait un petit peu trop en lançant des phrases en l'air de cette façon...

 

- Ce fichu vaisseau m'a harponné, continua le jeune alien en se retournant vers l'écossais. Nous sommes partis en vrille, sans pouvoir contrôler la trajectoire, et vu le mauvais état de notre "agresseur", qui d'ailleurs ne semblait pas être adapté aux voyages dans le vortex, il est bien possible qu'une brèche se soit créée entre les mondes.

- Mais où est passé le vaisseau? demanda Clara.

- J'ai réussi à m'en détacher. D'ailleurs, un morceau de l'aile est resté dans le TARDIS. Le mur s'est réparé, mais il a du capturer des fragments du reste de l'aile. Et c'est pour ça que cette bonne vieille cabine n'est pas morte: elle a des restes d'énergie de mon univers en elle: les restes de l'aile.

- D'ailleurs, le morceau qui était retombé à l'intérieur a disparu, remarqua Jonas. Probablement absorbé par le TARDIS. Mais il y a quelque chose que je ne compr...

- Plus tard! coupa le vieux Docteur.

 

Le jeune Seigneur du Temps ne put s'empêcher de sourire en entendant son "homologue" faire taire son compagnon. Ils avaient un point commun autre que l'identité et la simplicité vestimentaire.

 

- Si tu t'es détaché de ce vaisseau... Où est-il maintenant? demanda l'alien à l'accent écossais.

- Bonne question. Il a du rester dans le vortex.

- Si c'était le cas je l'aurais détecté. Moi je suis venu ici parce qu'une brèche entre les mondes parallèles semblait s'être ouverte. Je suis venu vérifier, je tombe sur cet autre moi d'un autre monde. Mais je n'ai pas vu un quelconque vaisseau dans le vortex, ni même des débris.

- Peut-être qu'il a réussi à atterrir, remarqua Clara.

- Je vais vérifier! répondit le jeune alien en se retournant vers la console.

- Tu ne peux pas, maugréa l'autre. Tu es dans un monde qui n'est pas le tien! Ton TARDIS ne peux pas analyser son environnement. Pour l'instant il pense qu'il est au-milieu de nulle part.

 

Le propriétaire de la cabine immobilisa son bras tendu en avant pour attraper un écran, et soupira.

 

- Pas faux. Comment fais-t-on alors?

- Au cas où tu l'aurais oublié, il y a un autre TARDIS juste à coté et parfaitement fonctionnel, lui. »

 

ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ

 

« Je n'aime pas! s'exclama le jeune Docteur.

 

Les quatre voyageurs temporels venaient de rentrer dans la cabine du vieil alien, et l'autre ne pouvait s'empêcher de donner son avis sur la nouvelle décoration.

 

- Ah, on est au moins deux, soupira Clara en entendant ceci.

- En fait, pour être honnête, j'aime bien les bibliothèques, se reprit le jeune Seigneur du Temps. Et le nouvel escalier aussi. Mais la couleur du rotor... Non, c'est trop... Enfin, c'est surtout que le rotor devrait être plus... comment dire ça...

- Olympique? proposa Jonas derrière lui.

- Olympique! Exactement! répétait l'alien en souriant et en se retournant pour faire un petit clin d'œil à son compagnon de voyage.

- Olympique? hoqueta le Docteur à l'accent écossais. Mais qu'est-ce que vous avez fait à mon TARDIS dans votre univers de dingues...?

- C'est mon TARDIS, rectifia l'autre. Enfin bref, des nouvelles?

 

Le vieil alien avait attrapé un écran et activé quelques commandes. Un plan de la ville s'était affiché. À un kilomètre au sud-est du centre, un point bleu indiquait la position du vaisseau, et à coté, une sorte de triangle rouge indiquait la légère faille qu'avait provoqué l'autre TARDIS en sortant du vortex de cet univers pour atterrir dans le monde matériel, comme il le faisait tout le temps. Elle était facilement détectable et séparable des autres car elle émettait un peu d'énergie Artron venant du monde alternatif de ce Docteur, en plus d'émettre des radiations inoffensives du Void.

 

- Il n'y en a pas d'autre? s'étonna ledit Docteur après s'être placé derrière son homologue.

- Si, mais elle est très diffuse: regarde.

 

L'écossais appuya sur une touche d'un clavier et pointa son doigt vers l'écran. Toute une zone allant du centre à près d'un kilomètre à l'ouest, et qui s'étendait sur quelques trois cent mètres vers le nord et autant vers le sud, s'était coloriée en rouge.

 

- Une autre faille s'est ouverte dans cette zone, mais elle était tellement instable et partielle que même le TARDIS ne peux pas la repérer précisément, expliqua-t-il.

-Vu la vitesse du vaisseau, il a du s'écraser. Sauf que l'impact aurait probablement pulvérisé toute la région, s'il était aussi endommagé que ce que j'ai vu. Avec des moteurs temporels bricolés, des fuites énergétiques, un passage entre deux dimensions sans boucliers performants et une sorte de déformation spatiale sur l'aile, qui n'était entrée dans le TARDIS que sur une courte partie de sa surface, courte partie qui tentait de devenir plus grande pour s'adapter à l'intérieur... Bref, quelque chose cloche.

- Les boucliers pas performants, ça ne veux rien dire! railla l'autre douzième. Tu n'avais pas de bouclier, toi.

- J'avais un TARDIS, moi. Reste à savoir comment il a pu se matérialiser au-dessus de la ville sans s'y écraser juste après... Il n'a pas pu atterrir, ni même redresser son vol, ce n'était pas possible vu sa situation. Il a du partir en vrille et foncer vers le sol.

 

Le jeune alien s'éloigna, se massant le menton, et commença à marcher autour de la console pour réfléchir.

 

- Je suppose qu'il n'a pas pu se rematérialiser dans le vortex.

- Je crois qu'il y a une explication assez simple à tout cela. Il s'est noyé.

- Il s'est quoi?

 

Le marcheur se déplaça à nouveau jusqu'à l'écran, et vit le doigt de son homologue pointer une rivière qui passait au-delà de la zone rouge et qui en épousait en partie les contours à l'ouest.

 

- Il aurait pu se matérialiser très à l'ouest, et retomber dans cette rivière, la Moselle, expliquait l'écossais, tout en déplaçant son doigt pour pointer une petite tâche à coté de la rivière et à l'intérieur de la zone. Il aurait aussi pu s'écraser dans ce lac.

- L'eau aurait pu amortir la chute, c'est vrai. Mais dans ce cas, ce lac va vite devenir radioactif, et probablement contaminer toute la ville.

- Surtout qu'il est relié à la rivière. Si la fuite est assez grave, alors les radiations pourrait bien détruire toute vie dans les océans de la planète, et les humains seraient vite atteints eux aussi.

- Il faut s'y rendre immédiatement! conclut le jeune alien.

 

L'autre ne se fit pas prier, et commença à pianoter sur son clavier. Mais très vite, il commença à grogner.

 

- Rah, il n'y a pas assez d'énergie. Je suis passé trop près de la brèche en atterrissant, elle a happé assez d'Artron pour m'empêcher de décoller pendant au moins deux ou trois heures.

- Le mien doit être immobilisé plus longtemps, je pense. Il va falloir qu'on y aille à pied.

- Ou en bus... murmura le plus vieux. »

 

ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ

 

Le petit groupe attendait à l'arrêt de bus près du musée, qui s'avérait être le Centre Pompidou Metz. Ledit arrêt était bien plus long qu'un arrêt classique, puisqu'il devait faire une dizaine de mètres de long, voir bien plus. On y trouvait des bancs métalliques élégants mais sans dossiers (pour cela, les vitres délimitant l'arrêt pouvaient suffire), un distributeur de tickets (que l'un des Docteurs avait soniqué pour obtenir un titre de voyage), et un grand plan du réseau. Un toit de métal couvrait l'endroit, et un "cadran numérique" assez épais indiquait le temps d'attente des deux lignes passant ici, le A et le B, ainsi que la direction de chacune (respectivement "St-Eloy" et "Saulcy"). Le prochain, un B, n'avait plus que quatre minutes avant de passer.

 

« Est-ce qu'on a vraiment besoin de prendre le bus? se plaignait Clara.

- Ce serait trop compliqué de passer par les rues, répondit le jeune alien. On est pas en Amérique ici, les voies ne sont pas en quadrillages.

- Je ne suis pas américaine, vous savez. La Clara de votre monde l'est?

- Non. Mais je disais cela au cas où vous, vous l'étiez. Et puis de toute façon, prendre le bus c'est pitoresque.

- Attendez... coupa Jonas. Il y a quelque chose que je ne comprends toujours pas. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de "mondes parallèles"?

 

Les deux Seigneurs du Temps soupirèrent, mais le Docteur du jeune homme fit tout de même le choix d'expliquer le concept à son compagnon.

 

- Vous voyez, commença-t-il, tous les jours, nous faisons des choix. Et à chaque fois, on peux prendre plusieurs voies différentes. Et bien dîtes-vous qu'à chaque fois que quelqu'un fait un choix, il crée des univers parallèles.

- Oui, enfin c'est une explication parmi d'autres! prévint l'écossais. Et puis il y a d'autres types d'Univers Parallèles, et...

- On va pas le brouiller, non plus! coupa le jeune. Bon, vous avez compris? En clair, un univers parallèle est possiblement très proche du nôtre, mais a forcément des différences, même infimes.

- Et ici, la différence c'est...? Il y a moins de voitures?

- Euh... Non, pourquoi vous dîtes ça?

- Aucune voiture n'est passée devant l'arrêt de bus depuis qu'on est arrivé.

- Oh, ça c'est parce qu'il doit rouler sur sa propre route, expliqua Clara. Crois-moi, dans ce monde, il y a beaucoup, beaucoup de voitures. Je pense plutôt que la différence, c'est l'apparence de ce Docteur.

- Une différence! rectifia l'alien étant à domicile. Il est fort probable que tous nos voyages, après la régénération, aient été différents. Nous n'avons jamais rencontré de Jonas, nous.

 

Le jeune homme, en entendant cela, ne put s'empêcher de penser à ce qu'il aurait pu devenir dans cet univers. Théoriquement, bien entendu, il n'était pas encore né, puisque il avait vécu plusieurs milliers d'années plus tard, mais le temps était très relatif... Avait-il participé à une révolution ouverte et sanglante contre le Dictateur de sa planète? Y aurait-il survécu? Avait-il été capturé dans une opération de résistance? Exécuté? Avait-il au moins embrassé la cause de la liberté? Penser à ceci le tracassait grandement, et bien heureusement, Clara changea légèrement le sujet de la conversation.

 

- Dites-moi... J'existe bien dans votre univers? demanda-t-elle.

- Oui, bien sûr. Je pensais que vous l'aviez compris! Et vous voyagez toujours avec moi, si vous voulez tout savoir. Mais parfois vous... Enfin, elle reste à Londres pour donner ses cours, et je pars en solitaire avec Jonas.

- Ah, si Jack était là, qu'aurait-il donc pensé... soupira l'écossais en levant les yeux au ciel. Ah! Tenez, le bus arrive. »

 

En effet, le bus arrivait. Mais ce n'était pas un bus classique: c'était un bus à haut niveau de service, un bus qui roulait sur ses propres voies, et qui profitait donc d'une longueur non négligeable de presque 24 mètres. Ainsi, il était composé de trois segments qui s'articulaient grâce à des accordéons. Le design général du véhicule était assez lisse et fluide, et la carrosserie peinte en un vert vif laissait en grande partie place à du verre qui faisait entrer le peu de lumière de cette fin de journée à l'intérieur du véhicule. Le front du bus était principalement occupé par une large vitre rectangulaire, plus haute que longue, surmontée d'une sorte d'écran noir où l'on lisait "MB Université Saulcy". Juste au-dessous de la plaque d'immatriculation, entre les deux ensembles de phares organisés à la verticale, on pouvait lire l'indication "METTIS", le nom des deux lignes à haut niveau de service.

 

Le Mettis s'immobilisa donc devant l'arrêt, et les portes, semblables à celles d'un tramway, s'ouvrirent automatiquement. Le groupe s'engouffra à l'intérieur, et le vieil alien valida son ticket (qui avait la taille d'une carte bancaire) en le passant devant l'écran d'une borne, qui afficha un "V" blanc dans un cercle vert au passage du carton magnétisé.

L'intérieur était assez sympathique: tout les sièges étaient recouverts en partie d'un tissu vert, de la même couleur que la carrosserie. Au-dessus de l'allée centrale, le plafond était remplacé par une longue plaque translucide qui laissait passer l'éclairage blanc de ce que l'on pouvait supposer être des néons. Le plafond était plus bas au niveau des accordéons de cuir qui articulaient le véhicule, et dans l'espace en plus était incrusté un "écran" noir, rectangulaire, de faible largeur, qui ne pouvait afficher que des lettres digitales jaunes. En cet instant précis, il indiquait la date du 24/12/2012, à 17:42. À cette heure tardive, en hiver, la nuit était presque totale.

Jonas s'accrocha à une barre métallique pour ne pas trébucher lorsque le Mettis se mit à avancer pour continuer son voyage, puis se mit à regarder les gens autour de lui. Et c'est alors qu'il aperçut quelqu'un sur un siège. C'était un jeune homme, seul, ou du moins assis à coté de personne, qui regardait maladroitement dans le vide. Le voyageur temporel l'avait vu détourner les yeux, il en concluait donc que l'inconnu l'observait. Mais ce n'était pas la première chose qui le frappait chez cet inconnu. Car il le connaissait.

Il avait déjà vu ce visage arrondi, pas trop grand ni trop petit, assez jeune... Cette bouche fine et ces lèvres minces, entourées par un collier de barbe parfaitement rasé. Ces pommettes rondes et roses, ce nez qui semblait s'adapter parfaitement à son visage. Et au-dessus de tout cela, il ne reconnaissait que trop bien ces yeux: petits, couleur noisette, avec, il le devinait, une étincelle de vie et de curiosité qui y brillait. Et le front de l'inconnu était à moitié recouvert par quelques mèches rebelles qui venaient de ses longs cheveux châtains à peine coiffés.

 

« Docteur! murmura le Qatrosien. Docteur!

- Oui?

- Je... Dans le bus, il y a... Regardez la place à droite, là-bas!

- Oui... Et bien? Qu'y a-t-il d'incroyable? Ce n'est qu'une vieille dame.

 

Jonas se retourna pour vérifier, puis soupira en se frappant la paume de sa main contre son front.

 

- Derrière elle, Docteur!

- Un j... Oh bon sang!

- Qu'est-ce qui ne va pas? s'inquiéta l'écossais.

 

Le jeune alien se rapprocha de Clara et de l'autre Docteur, et son compagnon fit de même, de façon à parler le moins fort possible.

 

- Il y a quelqu'un dans ce bus qui ne peux pas être là, chuchota Jonas.

- Vous n'avez pas encore compris que cet univers est différent du vôtre? s'étonna le vieux Seigneur du Temps.

- La différence est de taille, ici! coupa l'autre. Ce jeune homme qu'il y a là-bas s'appelle Peter Lird. Il est supposé être mort, et...

- Il ne l'est pas, c'est tout! C'est une différence toute simple, et...

- Non! Parce qu'il a vécu dans 4000 ans! »

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