Liés

Chapitre 10 : Incompréhension

6558 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/03/2024 12:15

Rappel : Je tiens à rappeler que le manga ou l'anime Dragon Ball/Z/Super/GT ne m'appartient pasSur ce, bonne lecture.


Ce voyage s'éternisait sur cette interminable autoroute. Tout au long de cette route qui devenait impraticable, en raison de la région du Nord, il neigeait, les balais essuie-glaces s'échinaient à la retirer sur le pare-brise, le van patinait de temps à autre sur le verglas, les machines traversaient un véritable périple. À l'arrière de la voiture, quelqu'un exprima son ras-le-bol de sa voix rêche "Franchement, je comprends pas, on n'a jamais faim, soif, absolument pas besoin de toutes ses conneries et pourtant on s'est arrêté pour quoi !? Pour admirer la nature ?!?" Il lâcha à nouveau des grossièretés dans l'air. C-18 l'épia du coin de l'œil "Je croyais qu'il fallait qu'on prenne notre temps ? On doit s'amuser non ? Et puis, il y a un vote et c'est la majorité qui l'emporte." Parlait-elle d'un ton sarcastique. C-13 rembarra d'un ton acide "Revoyez vos définitions, putains de jeunes."


C-17 lui fixa à travers le rétro intérieur. Alors qu'un silence glacial s'instaura, ce dernier s'exprima d'une voix calme et intimidante "Mon pote, tu veux te battre ?" Des veines qui apparurent sur son visage qui vira à l'agressivité, C-13 s'enchantait "Ça c'est quelque chose que je veux entendre connard, il est temps qu'on en finisse et qu'on décide qui est réellement le plus fort de tous les Cyborgs garçon." Un long soupir s'échappa de la blonde, et elle intervint dans la conversation "On continue la route franchement, vous l'avez fait combien de fois celle-là ? Ce sera le même spectacle, vos combats durent des millénaires et ils mènent à rien vu qu'il n'y a jamais de vainqueur." Elle marquait un point, la tension se relâcha quand C-17 ricana et rassura son compagnon qu'ils allaient trouver un moyen ou autre de trouver du divertissement. L'android à la casquette décida donc de rediriger sa frustration envers son collègue en face, en crachant du venin "Toi, c'est toi dans l'affaire qui a proposé cette idée à la noix." Cela faisait une dizaine de minutes qu'il le fixait de son air stoïque, sans réaction. C-13 braqua à nouveau son regard vers le conducteur pour lui rechigner "C-17, c'était quoi aussi cette crasse que t'as voulue me faire garçon ?"


À l'agression portée sur lui, les yeux du cyborg au foulard orange s'agrandir un court instant de surprise, puis de son ton désinvolte C-17 se rappela "Ahh je vois, calme le fauve, c'est pas ma faute, il y avait plein de machines d'arcades, tu les as réduites en miettes c'est pour ça que tu t'es pas autant amusé que moi" C'est ça, l'android à la casquette n'en avait strictement rien à chier, ces machines mal fichues, tout était programmé d'avance, un peu comme la société dans laquelle ils vivaient. Bien que rien ne lui revienne dans sa mémoire d'antan, un raisonnement qu'il s'était établi dans sa vie antérieure fut resté comme base en lui, suivre des codes pour être un bon citoyen, être une bonne personne ne servait à rien, cela était plus fort que nous, les membres en nous que nous possédions criaient à la liberté, lui, il avait décidé de les laisser se manifester entièrement. Ainsi, en face, il se trouvait devant une sorte d'antipode sans expression, un être non humain, emprisonné par les commandes de ce docteur sénile mort beaucoup trop vieux. Une dizaine de minutes s'écoulèrent, arrivé à la porte d'une ville au nord de la Métropole nord, malgré cette haine envers leur créateur, ce fut quand même "grâce" à lui que ces derniers ne pouvaient ni ressentir le froid ni en tomber malade.


À cette occasion, les hommes patientaient dans le van en silence, en attendant que la blonde se coltinaient des vêtements de rechange.


Dans le magasin de vêtements, dans sa nouvelle tenue d'hiver, elle s'arrangea avec le vendeur, cette tenue pouvait bien être la pire qu'elle avait porté, elle se croyait dans un western vieillot, là où les gens étaient totalement inintelligibles en parlant dans leurs barbes. D'un dernier regard dédaigneux, C-18 s'en alla sans sortir le moindre rond sous les yeux effarés du vendeur, cela lui avait quand même irrité que le vendeur puisse être suffisamment à l'aise pour lui proposer de telles poubelles. En se dirigeant vers le van, elle se réarrangea le col bleu marine en râlant. Puis, en jetant un autre coup d'œil à ses bottines marron, elle soupira "Pff... C'est de la merde."


S'apprêtant à rentrer dans le van, une voix l'interpella de sa voix criarde "Ex-Excusez-moi madame, vous n'avez pas payé !" Elle l'ignora même dans la voiture, cependant il se présenta brusquement à la fenêtre de la blonde. Il n'avait déjà pas beaucoup de clients qui venaient chez lui, comment pouvait-il se nourrir sans revenus, les articles étaient difficiles à se procurer dans le coin, il ne pouvait pas les laisser partir et choisit de taper à la vitre du voleur pour lui réclamer son dû. Le vendeur avec son visage hésitant prit son courage à deux mains en s'exclamant "Oh !! Hé !!" De ses yeux incertains, son regard croisa à l'arrière deux pairs azure froids. L'atmosphère semblait avoir changé, la température monta d'un cran soudainement. Plus le temps s'écoulait, plus le vendeur ressentait cette température qui parvenait à lui faire transpirer à grosses gouttes, il n'arrivait plus à bouger, et devant cet homme à la casquette se retrouvait comme tétanisé. Plus il regardait l'homme aux cheveux blancs, plus il se sentait emprisonné.


Il n'arrivait sensiblement plus à lâcher cette personne du regard, les fonctions motrices ne répondaient plus, plus il demeurait dans ce contact visuel, plus des paroles s'introduisaient de force dans sa tête, en nage, dans son esprit ces mots résonnaient :


"Sèches."

"De quelle manière tu veux mourir ?" 

"Ce sont tes derniers instants sale insectes." 

"Sèches." 

"Je vais te massacrer toi et toute ta famille avec." 

"Tes os vont être en bouillis." 

"Fuis ou pas. Tu périras." 

"Meurs !" 


Saisit de tremblements indescriptibles, les yeux du vendeur s'écarquillèrent, il se gratta le crâne dans d'étranges gémissements étouffés. Les horreurs fusaient à pleine vitesse dans son esprit. Des veines se percevaient sur son visage, la perspiration exubérante, un autre liquide rougeâtre se mélangea, il coulait le long de sa bouche, de sa voie nasale, de ses propres yeux et même de ses oreilles, tout cela semblable à une cascade glauque à plusieurs sorties. Devant cette scène lugubre, les Androids restèrent indifférents. Sur ce, une autre bombe se déclencha, emparé subitement d'une effroyable douleur, le vieux hurla de tout son être

"AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!"

Sans même le prendre en considération, C-17 démarra la voiture puis reprit la route, laissant un homme en agonie devant son magasin, qui finit par périr dans d'atroces souffrances.


Sur la route, un nouveau silence régnait. C-18 le brisa "Qu'est-ce que tu lui as fait à ce vieux ?" Aucune réponse. C-17 soupira comme si cela paraissait évident pendant le virage qu'il empruntait à vive allure. Alors que la trajectoire de la route reprit une ligne rectiligne, il lui demanda "Franchement, tu n'as vraiment pas remarqué C-18 ?" La femme blonde se recoiffant de son air à peine intéressé "Hmph. Comment veux-tu ? Je suis tellement concentré sur ces vêtements médiocres, comment ce genre de choses peut exister." C-17 secoua la tête, elle pouvait mourir pour ses vêtements celle-là. De son côté, il redemanda l'android à la casquette, ce dernier redressa la tête, et sortit comme si cela faisait partie de la norme "Je lui ai juste fixé avec l'intention de le tuer, rien de plus." Le cyborg à l'écharpe orange conclut "Il avait un mental faible, et cela lui a coûté la vie." La discussion poursuivit son cours durant leurs trajets remplit de contraintes.


***


Ces nuances du ciel devenaient plus chaudes par rapport au matin, Mr Brief le remarqua depuis la fenêtre de sa salle d'étude, l'après-midi en tout cas s'annonçait rafraîchissante. De ce bref constat, Monsieur Brief reprit son activité, il examinait des plans d'un tableau, cela s'avérait rude, il demeurait silencieux en se massant la barbe devant ce nouveau problème qu'il n'arrivait guère à résoudre. La radio allumée, accompagné d'une mélodie, l'aidait à s'immerger entièrement dans ses pensées... Tout à coup, la musique vira brutalement au grésillement de la radio. Le scientifique se braqua vers la machine le visage interloqué, puis une voix surgit de l'appareil "Veuillez-nous excuser pour la gêne occasionnée, nous interrompons nos programmes pour vous informer d'une urgence, un danger est proche." À l'entente de cela, le scientifique rangea aussitôt dans sa mémoire son problème et donna toute son attention à l'information.

"Il y a un peu près une heure, les forces de l'ordre ont reçu un bon nombre d'appels de Ginger Town, une petite ville du quartier ouest. Ils ont envoyé une équipe d'investigation sur place. Mais selon leur rapport, les habitants de la ville semblent tous avoir disparu mystérieusement. Il n'y a aucun signe de vie de la ville entière." L'expression de monsieur Brief se crispa de mal-être, puis de ce dernier s'échappa un long soupir nerveux.

Pendant que les informations découlaient, il cilla de surprise "Attendez une seconde, Ginger Town ?? Cet endroit est à proximité de la machine qui a été trouvée !" Il se leva de son siège et se précipita vers son téléphone, composant un numéro "C'est dangereux, que se passe-t-il ???" Se demandait-il tout en se dirigeant dans le salon. Le numéro ne décrocha pas. Un peu inquiet, il décida d'appeler chez Mutenroshi, en allumant le grand écran de sa télé, il mit les infos sous les regards concernés de sa femme.


"Oui, allo ?" 

- Allo ? Oui, c'est monsieur Brief, Yamcha ?" 

- Oui, monsieur Brief c'est Yamcha... Ah... Bulma voulait venir avec le garçon du futur et Krillin mais, on a préféré qu'elle reste avec nous donc Krilllin l'a endormi... Les deux autres ne sont pas encore rentrés."

- C'est terrible ce qu'il se passe, allume ta télé c'est sûrement sur toutes les chaînes présentes maintenant. Même si je suis sur la 897

- Il se passe quelque chose ? 

- C'est très urgent.


À Kame House, au salon, l'homme à la cicatrice se dirigea vers la télé, Oolong de son regard intrigué et dubitatif lui demanda "Qu'est-ce qui se passe Yamcha, c'est qui à l'appareil ?" Il répondit "C'est monsieur Brief, je ne comprends pas ce qu'il lui arrive, mais il veut qu'on regarde la télé" L'intrigue recouvrait l'expression de toutes les personnes de la pièce, que devaient-ils voir de si important. Oolong avala sa salive, vu tout ce qu'ils avaient ramassé dans la figure, il ne s'attendait réellement pas à une bonne nouvelle.


À l'écran allumé, un présentateur plateau toussa, puis le visage serré, il annonça "Nous venons juste de recevoir de nouvelles informations." En repositionnant bien le tas de papiers qu'il disposait entre ses mains, il lut "D'après nos investigateurs sur place, les vêtements, apparemment ceux des victimes de ces incidents, ont été retrouvés en très grand nombre." 


La mâchoire du vieux maître d'art martial se contractait, il sourcilla à vue d'œil. "Notre caméraman vient juste d'arriver sur les lieux. Donc, découvrons ces images en direct." Mutenroshi et les autres restaient les yeux cloîtrés sur l'écran. 


Sur les lieux urbains et désertiques, le journaliste saisit la parole "Désormais ici présent, Ginger Town. Un fait totalement absurde vient de se produire. Plus de quinze mille habitants ont soudainement disparu de la ville !"


En coi, Yamcha retint son souffle devant ce choc, un frisson parcourut le corps entier de son meilleur ami Puar qui balbutia "Quinze.. Quinze mille ???" Le journaliste continua d'un ton encore plus alarmant "Et nous venons juste de faire une autre découverte..." La pause appuyée qu'il fit énerva certains dans le salon qui voyait leurs stress s'intensifier. Ainsi, il reprit "De nombreux vêtements sont éparpillés un peu partout, aussi surréaliste que cela paraît, les personnes qui les portaient se sont tous volatilisés !!" Par le biais des caméras, sur place, il y avait des chemises, pantalons, jupes, chaussures, talons, des armes et divers objets répandus et éparpillés sur la zone du centre-ville. Sordide décrivait cette situation, tous les vêtements présents furent positionnés de manière logique, comme si les seules choses qui manquaient, furent les corps des individus. Le journaliste hésita, mais finit par s'exprima d'une voix mal assurée "Nous ne savions que dire, il y a ici sur ces images la présence d'arme à feu sur certains vêtements, nous n'avions pas encore trouvé de réponse rationnelle à tout cela."


Mutenroshi bégaya "C...C'est...Les... Les Cyborgs ! Ils ont finalement commencé..." Conclut-il. À travers le téléphone, Mr Brief intervint avec une supposition "Yamcha est-ce que tout ça aurait avoir avec la machine que ces civiles auraient trouvé ??" Les sourcils des personnes présentes s'écarquillèrent, c'était forcément lié ! Il fallait que les deux autres puissent se dépêcher pour en être informés. Dans la chambre à l'étage, Chi chi demeurait inerte, brûlante de fièvre. Cela inquiétait Puar qui était parti vérifier si son état s'améliorait. Alors qu'ils visionnaient les infos, la porte de Kame House s'ouvrit en pagaille, venant accueillir un Krillin et Salshifi bouleversés. À la vue des expressions inquiètes vers la télé, ils s'échangèrent un regard, quelque chose de terrible se produisait, ils le comprirent, et les joignirent dans le silence. Soudainement sur l'écran rectangulaire, surgirent hurlements, mélangés à des coups de feu, la caméra trépidait à vue d'œil, le journaliste se précipitait essayant de se mettre à couvert derrière une ruelle "Qu'est-ce que c'est ?! Nous venons d'entendre littéralement des cris de terreurs, nous sommes en pleine fusillade !!" En se retournant vers l'endroit qui émettait le bruit, il reprit "Apparemment, l'équipe d'investigation ou la police commence à s'agiter et s'est mise à ouvrir le feu !!"


Quelques secondes plus tard, les coups de feu et les cris sur le champ de bataille cessèrent étrangement, le journaliste sollicita la caméra d'un air inquiet. Puis, ce dernier s'exprima "Nous allons nous approcher de plus près, pour voir ce qu'il se-" Les yeux du journaliste s'écarquillèrent, comme tétanisé, il restait silencieux.

Le doigt trémulant de peur, le journaliste chevrota "Derrière..." Subitement, le signal de l'écran se coupa ! Dans la pièce, plusieurs regards s'échangèrent, entre un mélange de confusion, de choc et de panique, les questions fusaient dans l'esprit des guerriers.


***


De là-haut, depuis son palais, le protecteur de la Terre perlait de sueurs froides, les frissonnements de son corps s'intensifiaient. Dans une incompréhension totale, Piccolo prêt à se déchaîner sur lui s'il le faut, s'exclama "Quoi !? Dis-moi ce qu'il se passe, vite !!" Kami pantelait...

...

"Qu'est-ce que c'est ?? Qu'est-ce monstre ?? Qui est-il ???" Piccolo ouvrit les yeux. Monstre ? La frustration en lui monta, que voulait-il dire par là ?! Qu'il dise quelque chose ! Il en avait assez de ce maudit suspens !!


***


Dans les montagnes, Chiaotzu qui continuait à s'entraîner avec Tenshinhan, s'arrêta net. Il bégaya "D'où...d'où est-ce que... D'où est-ce que ça sort ???" De ses yeux qui ne flanchaient pas, Tenshinhan le demanda "Que se passe-t-il Chiaotzu ??" Chiaotzu observait ses mains qui tremblaient d'elles-mêmes en hésitant "Mes pouvoirs psychiques... C'est comme s'ils me criaient au danger... Je... Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais quelque chose est en train d'arriver, on est en danger."


***


De retour au palais, Piccolo vociféra "Tu vas finir par me dire ce qu'il se passe !?" Kami se retourna vers lui "... Très bien." Le namek répéta avec hargne "Quel monstre ??! Qu'as-tu vu au royaume inférieur !?" Kami répliqua "Je n'aurai pas le temps de tout expliquer. Une fois que toi et moi fusionnerons et ne formerons plus qu'un, tu sauras tout ce que j'ai vu." Popo ne savait guère réagir, Kami lui lança un regard d'adieu rassurant. Ainsi, il se pressa "Dépêchons-nous, nous ne pouvons nous permettre qu'il y ait plus de victimes." Un sourire satisfait se dessina sur le visage de Piccolo, enfin ce n'était pas trop tôt, il lui donnait ce qu'il voulait. À la vue du comportement agité de Kami, Piccolo sur ses gardes déclara "Ne t'avises pas de me devancer, nous serons fondés sur ce que je suis maintenant compris ?" Kami compléta "C'est compris, je ne t'apporterai rien de plus qu'un surplus de pouvoir, et je contribuerai aussi avec ma sagesse."

Aussitôt, un silence pesant saisit le lieu.

...

Désormais en premier plan, le vent soufflait paisiblement sur les contours du palais, avec les palmiers qui se faisaient légèrement bercer par ce dernier. Quelques sueurs demeuraient statiques sur le visage nerveux de Piccolo.

...

Kami lui fit de placer la main sur lui, sans tarder Piccolo exécuta la requête. Dans l'inquiétude, Popo s'approchait "Ka-Kami-" Kami l'interrompit aussitôt "Monsieur Popo, une histoire se termine. À cette heure actuelle, c'est non seulement d'un dieu que la Terre a besoin..." Il sourit "Mais aussi d'un sauveur." Piccolo commenta "Tu ne seras plus dieu, détrompe-toi, comme je l'ai dit, tu ne seras qu'un surplus de puissance, je n'exécuterai point ton rôle après que tout cela se termine." Kami reprit "Si seulement tu pouvais m'écouter, très bien. Nous nous diviserons plus. Tout est question de foi, ne t'inquiète Monsieur Popo, si Piccolo veut à nouveau se rebeller qu'il le fasse, j'en assumerai les conséquences, cependant je place ma foi en lui qu'il ne le fera pas." Popo sanglotait sans pouvoir savoir que répondre... Kami lui remercia une dernière fois.

Dans un soudain tourbillon de vent, du ki s'émit du corps du vieux namek qui poussa un crie de rage intense ! Piccolo gardant la main sur lui avait son centre de gravité déséquilibrer, les arbres courbés par le vent virulent une lumière venait aveugler le namek présent et Monsieur Popo ! Ainsi une énorme détonation submergea Piccolo d'un crie désespéré !!

...

...

...

Durant ce calme étrange, un dôme d'énergie enveloppait le nouvel être présent. Se redressant, il scrutait ses mains dans le silence. Soudain, il se dirigea vers un rebord du temple, Monsieur Popo lui souhaita une bonne chance d'un air inquiet. Par le regard que ce dernier lui lançait, l'être comprit ses intentions, il profita pour faire un tour du temple avec ses yeux, avant les reposer au ciel en annonçant "Je ne suis ni dirigeant de cette Terre, ni Piccolo. Je suis juste un Namek qui a perdu son nom."

D'un signe d'au revoir, il sourit, Popo discerna une tout autre attitude chez ce dernier, ce sourire n'avait pourtant rien à voir avec l'arrogance du Piccolo d'il y a quelques instants, il lisait une certaine paix, une sérénité, ce qui éveilla de l'intrigue chez Popo. 

Ainsi, dans un tourbillon de vitesse, le namek quitta le temple en direction vers le bas monde. En passant à toute vitesse la tour de Karin, un sourire se forma sur le chat blanc qui le voyait s'éloigner des cieux, ce hochement de tête lui rassura, il mettait désormais ses espoirs dans ce nouvel être.


***


À Kame House, dans l'étonnement, le vieux maître demanda "Donc tu veux dire que ce serait en rapport avec l'œuf de la machine ce qui se passerait en ce moment !??" Salshifi opina de la tête, puis jetant à coup d'œil à l'horloge, il se résolut, il devait voir ce qu'il se tramait sur Ginger Town. À quoi pouvait-il s'attendre, même cela lui tracassait, ce problème ne pouvait atteindre l'ampleur des Cyborgs. Les gens comprirent son regard, mais tous furent dubitatifs, il ne comptait pas y aller seul ? Krillin chercha ses amis du regard, mais tous se retirèrent, il sollicita son maître du regard et ce dernier ferma les yeux, témoignant par sa tête baissée sa frustration et son impuissance. Alors Krillin d'un soupir appréhensif se porta volontaire pour lui assister. Bien qu'il lui rassurât de sa puissance en super saiyan, ce dernier vit l'entêtement de Krillin l'agacer, d'ailleurs le grognement et l'hésitation de Salshifi ne passa point inaperçu aux yeux de ce dernier qui demeura silencieux. Depuis la révélation de l'œuf, un n'avait pas détaché ses yeux du sol, c'était Yamcha. Espérer ? Ce mot commençait à être de plus en plus grignoté de son vocabulaire à la vue des événements, dans quel état se trouvait-il ? Il l'ignorait, tout ce qu'il croyait, c'était de nager dans une histoire qui allait sensiblement se terminer par une fin macabre.


***


Sous la chaleur d'un Ginger Town désertique, le namek posa un pas sur le toit d'un bâtiment. L'observation débuta. D'innombrables vêtements et des carcasses de voitures s'enchevêtraient sur la grande route principale. D'un bond, il rejoignit la route, et continua à investiguer les lieux d'une marche défiante.

Durant l'investigation, il le constata, à part toutes ces ruines, la seule chose qui restait de cette ville était le silence assassin qui l'environnait.

Continuant à s'enfoncer dans l'agglomération de Ginger Town, un soudain bruit étrange lui dérangea l'oreille droite, il s'arrêta. Sur sa vision panoramique, le namek remarqua une ruelle dévouée de toute clarté. Les ténèbres opaques furent tout ce que ce dernier percevait. Le même bruit se répéta... Comment pouvait-il le décrire... Cela le révulsait un peu... Ce son relevait quelque chose... D'organique.


Cela se perpétua. Alors que ce bruit devenait progressivement plus audible, le namek comprit, quelque chose se dirigeait vers lui, il demeurait ferme et sur ses gardes. Au prochain son organique, le namek entrevit un corps humanoïde à la queue languissante dans l'opacité de la ruelle. La chose semblait s'être arrêtée. Des ténèbres, des grands yeux pourfendirent le namek du regard. L'incertitude s'installa. Devant ces yeux angoissants et oppresssant qui ne le lâchaient guère, il pouvait le confirmer : cette chose n'était pas humaine, par le grand blanc d'œil mauve perturbant, et les pupilles de lynx aussi sombre que la noirceur qui l'entourait dégageaient une immonde soif de sang. 


"Alors, tu te montres enfin, monstre..." Balança, l'être fusionné avec dédain. 

Se révélant des ténèbres opaques, un homme rampait avec peine au sol. Dans son analyse, les yeux de Piccolo s'écarquillèrent légèrement, une sueur froide perla le long de sa tempe. L'homme au sol pantelait l'aide du namek. Les paupières du namek trépidaient, il murmura "Qu'est-ce... Quelle est ce ki que je sens émaner de cette chose ?"

Le regard sinistre resta inchangé.

Le namek balbutia "Im...Impossible... Ç-Ça ne peut-être..." De sa voix fébrile, l'homme au sol le suppliait, le namek aussitôt reprit la parole "Je pense que tu ne comprendras pas ce que je vais te dire, mais relâche-le. Même si tu t'es débarrassé de la ville entière, une vie reste une vie."

À la surprise des deux, un son organique se produisit, et l'homme put ramper avec beaucoup moins de difficulté. La respiration saccadée, le monsieur à la calvitie tenta de s'échapper du mieux qu'il pouvait, cependant une mauvaise surprise s'abattit sur lui. De la noirceur de la ruelle, une queue le darda au dos ! Pénétrant le costard, la fine pointe de la queue s'infiltra profondément dans la chair, parvenant à fracturer la colonne vertébrale de la victime. Saisit par les hurlements de douleurs de l'homme, les yeux ouverts, à la vue de ce spectacle funeste, un autre son attira l'attention du namek, il coulissa les yeux vers la queue. Le son le répugnait, il se concentra sur la queue, qui fut éprise à vue d'œil de spasmes, par le son qu'elle produisait, qu'inoculait-elle ?? Que véhiculait-elle ?? Tellement de questions fusaient dans la tête du namek. Ses hurlements s'éteignaient, le niveau d'agonie fut tout simplement ineffable à exprimer pour la victime.

L'effroi se lut sur les traits du namek : la queue amaigrissait l'homme à vue d'œil, sa peau dépérissait telle une fleur fanant à la chaleur jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, l'homme finit par connaître le même sort que l'ensemble des habitants. Des ténèbres, une voix perçante surgit "Le prochain à finir comme ça, ce sera toi ! Piccolo Daimao." 

Ce fut la troisième surprise à laquelle il ne s'attendait, cette chose... Parlait et le connaissait ??? Il ne l'avait toujours pas vu à la lumière, cela lui rendait doublement nerveux, alors en croisant le regard emplit de démence, il commanda avec autorité "Montre-toi !"

Subitement, la planète fut saisie d'un violent tremblement de terre ! 


Là où chacun de la Z team se situait, ils le ressentirent tous, ils furent tous saisis d'effroi et de questionnements.


Sous les cailloux et les débris qui virevoltaient et les vêtements du namek qui faseyaient, ce dernier grommela "Qui es-tu ? Comment connais-tu le nom de Piccolo !?"

La voix dans l'obscurité prononça ces mots dans un calme glacial "Je suis ton frère."

Alors que l'intensité de la bourrasque augmenta d'un cran, sous cette déclaration folle, le namek demeurait désarçonné devant le meuglement distordu qui provenait de cette ruelle insondable.


À Kame House, Yamcha se précipita en dehors de la maison, les yeux prêt à sortir de ses orbites il murmura "C'est quoi... Ce ki... !" D'un ton apeuré, il énuméra "Il y a celui de... Freezer... Et également de son père... ???" Mutenroshi apporta davantage de gravité "Il y en a d'autres aussi."


Accompagné de Krillin dans les airs, Salshifi cogitait 'Piccolo-san, Freezer et son père, et maintenant mon père... Autant de ki, réunis en un seul point !' 


Vers des montagnes rocheuses reculées, dans son dur entraînement à l'air libre, le saiyan de sang pur fit volte-face d'un visage abasourdi. Ses poings se serrèrent tellement que ses veines risquèrent d'éclater, tout cela était un CIRQUE ! Cela N'AVAIT TOUT SIMPLEMEMENT A-U-C-U-N SENS !!

Le coup du marteau l'assomma, les yeux de Vegeta trépidaient

"KA-KAKARROT !!??"


De retour à Kame House, Bulma se révéilla en sursaut de son lit ! Elle quitta sa chambre, et descendit les escaliers en trombe, passant un Puar et Oolong étonnés. D'un coup de pied, elle ouvrit la porte "Où sont les autres ??" Demanda-t-elle dans la crainte. Yamcha lui répondit dans le stress "L'histoire est trop longue, il-il y a des ki, ils sont tous familiers, ils sont concentrés sur une même personne et ils viennent de la ville de Ginger Town ! Krillin et Salshifi vont vérifier ce qui se passe là-bas..." Frappée d'angoisse, elle sollicita le vieil homme "Kame sennin-san... Est-ce que ça va aller ??" Prêt à lui répondre, ce dernier fut saisi d'une soudaine charge mentale qui l'amena à ouvrir grand les yeux "C'est irréel !" Visage en nage par sa crainte évidente, Yamcha épiait ses alentours, il fut privé de parole devant cette totale ineptie.


De retour à Ginger Town, l'être fusionné fulmina avec des mouvements élancés écartant la fumée opaque qui le gênait "Oi ! Tu vas te montrer à la fin !? Qu'est-ce que tu es exactement ?! Réponds-moi ! Qui es-tu au final ?!"

Sans réponse.

Les pupilles de lynx désormais parmi le nuage de fumée se mincirent leur ajoutant une certaine férocité "Dans pas longtemps, tu seras ma nourriture, mon frère."

Cette nouvelle menace amena le namek à grincer des dents, dans l'amas de pensées qui traversaient sa tête, il décida de souffler. Soudain, un étrange sourire vint effacer son expression nerveuse, le namek proclama "Dans ce cas... Je vais te pulvériser sans même avoir vu ton apparence, sans en connaître davantage sur toi, "mon frère"." La voix de la ruelle produisit un ricanement sourd et graveleux "Alors le Démon Piccolo, aurait comme projet de me faire disparaître ?" Pour quelques raisons, cette chose prétendait connaître Piccolo, dans une position tendue, le namek voulait lui éclairer là-dessus.

Le sol ne résista pas à la force qu'émit cette soudaine montée en énergie, le namek provoqua un plus large cratère que celui que la chose avait provoqué ! Sur la zone entière de la ville les débris vibraient devant la pression intense de l'énergie dégagée, devant tout ce terrible tumulte les pupilles de lynx ne le lâchait point du regard. Suite à cela, une infâme explosion d'énergie éblouit la zone présente !

...

Le namek, corps vibrant de puissance, armé d'un sourire confiant, déclara "Dommage pour toi..." Puis rajouta en un deuxième temps "Tu te trompes de personne..." Les yeux, pour la première fois, exprimèrent une émotion nouvelle : Le choc.

De l'électricité émettait de son corps, le namek avoua "Le fait que tu aies exterminé la population de cette ville me facilite la tâche"

Le visant de sa main droite, un son s'émit, à la réalisation la chose cachée dans la fumée restait figé. Au chargement bourré d'énergie, une terrible vague s'échappa de sa main, entraînant la créature avec ! À l'impact, un scientifique fou ne pourrait qu'imaginer, même des millénaires plus tard, créer une explosion de la sorte, visible à l'œil nu de là où se situaient Salshifi et Krillin durant leurs trajets.


***


Sur une route montagneuse enneigée, C-17 arrêta le véhicule. Ses deux compagnons l'accompagnèrent vers le rebord de la route enneigé, croisant les bras d'un air désintéressé, il remarqua "Il vient juste d'y avoir de fortes vibrations, vous les avez sentis ?" Ils acquiescèrent. Le cyborg au foulard orange reprit de son air indifférent "Je me demande s'il s'agit d'une éruption volcanique quelque part... En tout cas, c'est bien loin d'ici." C-13 demeurait silencieux, de ses yeux fixés vers la provenance des vibrations, son regard semblait être saisi d'une sérénité effroyable, d'ailleurs que C-18 ne manquait d'apercevoir 'Dégénéré.' pensa-t-elle. Étonnamment, le géant android quitta le véhicule "Ceci se passe dans la banlieue de la capitale ouest. Il y a deux forces gigantesques qui ont commencé à se battre." C-17 l'épia, en s'exprimant "Tu as un détecteur de pouvoir installer ?" Plissant les yeux, il rajouta "Pourquoi est-ce que tu nous l'as pas dit plus tôt ?" D'une autre surprise, C-16 sourit, et répliqua "Vous ne me l'avez pas demandé, cependant celui-ci est très limité, je ne peux qu'eux détecter ceux qui révèlent leur pouvoir." C-17 lui renvoya le sourire, il appréciait cela, au moins il l'avait compris, C-16 semblait être subtil, il ne s'avérait point être une perte au final "Je vois, alors pourrais-tu nous dire qui sont les adversaires qui s'affrontent ?" L'android 16 répondit "Je ne sais guère, je n'ai aucune donnée sur eux." Fronçant les sourcils, il resta silencieux pendant un court instant.

...

"Cependant, l'une des puissances est largement suffisante pour rivaliser avec vous."

Le choc marqua le visage des trois.

Dans un silence pesant... Un faible sourire se dessina sur le visage de C-17 "Hmph. Encore une autre erreur du Dr Gero. Ton détecteur doit sûrement mal fonctionner. Il n'y a personne dans le monde qui peut rivaliser avec mes pouvoirs. C'est carrément ridicule." Un faible sourire se forma sur le visage de l'Android 13 qui remonta à l'arrière du van, ainsi les deux autres embarquèrent dans le van. Alors qu'il en restait un dehors, C-17 lui adressa la parole "Allons-y, C-16." La machine fixait encore la provenance des énergies si lointaine, mais si palpable.


***


En bas, dans la ville dévastée, l'expression du namek se serra à la vue de la chose révélée par la lumière du soleil. Cette créature immonde était bel et bien un sort d'humanoïde, un insecte à échelle humaine, particulièrement avec une enveloppe verte mélangée à une autre nuance de vert maladif, parsemé de taches noires sur la totalité de son corps. Un énorme cercle ovale noir de jais séparait les deux antennes qui semblaient être aussi une partie de sa tête et son visage malingre. Visage auquel se démarqua un bec sordide. Ce dernier disposait de pattes que Piccolo reconnaissait trop bien. Le dernier élément qu'il avait déjà vu, cette queue à l'apparence visqueuse, qui se berçait, affriolante à la présence du namek. L'être fusionné examina sa propre main, si cette bête voulait sa peau, alors il se jetterait dans la gueule du loup ! Suite à un échauffement ardu, la bataille faisait rage, ils se déplacèrent dans chaque recoin de la ville, l'aggravant davantage ! Les échanges partaient dans tous les sens, cela pouvait perdurer dans le ciel, retourner sur la terre ferme, et aussi même de violents contacts sur des toits de bâtiments qui furent remportés par le namek ! Emporté sur quelques mètres par sa force surprenante, de son air légèrement surprit, la créature se ressaisit avec ses deux mains au sol. Il leva la tête en un mouvement, et avisa un coup de pied du ciel venant se diriger vers lui comme une lance ! Cependant, d'un instinct bestial, la créature recula par sa queue d'une bonne distance. Le namek ne le laissa pas respirer, se faufilant derrière ce dernier le propulsa dans les airs par la pointe de sa botte.


À contre-courant de l'air qui lui frottait à la figure, l'ennemi se ressaisit d'une stature élancée et menaçante. Durant leurs regards analystes réciproques, du haut du ciel, la créature posa son index et son majeur au front. À la réalisation, Piccolo ne pouvait s'empêcher de grincer les dents, l'instant qui suivit, une lumière scintillante et familière apparut sur les deux doigts de l'inconnu, le namek haletait de stupeur, devant la fameuse technique qui lui donna la victoire il y a quelques années auparavant !

Alors que le rayon déferlait à toute allure, l'être fusionné dévia l'attaque du revers de sa main, le rayon perça un bâtiment à proximité déclenchant une détonation à son impact ! Les yeux vissés vers les dommages collatéraux, le visage perturbé du namek parlait pour lui-même.


Aux assauts de la bête qui se multipliaient, son opposant réussit à répondre présent devant chaque tentative aussi vicieuse et féroce qu'elles pouvaient être, cela surprenait Piccolo lui-même, il ne s'attendait point à un tel boost de puissance. En regagnant la terre ferme, il prit la parole "Donc c'est tout ce que tu es capable de faire ? Je t'avais jugé comme rien qu'un monstre abominable, et je vois que j'avais raison !" Des décombres de bâtiments entre lesquels il glissait, la bête au sourire pernicieux, ouvrit le bec, et laissa échapper une expiration lugubre "Tu te débrouilles vraiment bien... Ce n'est pas grave, car je n'ai pas encore atteint, ma forme parfaite..." 

F-Forme... Parfaite ? Dans un profond soupir, Piccolo fit un lien "Tu veux dire... Que ça serait la raison pour laquelle tu t'en prends à toutes ces personnes ?" Des débris qu'il dégagea, la bête commença à se mouvoir autour de sa proie telle une mélasse, en demeurant dans un silence sépulcral. Piccolo perdait patience à vue d'œil, d'un éclat "Réponds !! Qui t'a envoyé à notre époque avec cette machine à voyager dans le temps ?!" L'adversaire persistait dans son calme sinistre, Piccolo ajouta "Il y a quelqu'un avec toi ?!" Sur son visage flétri, un sourire hideux se forma "Je suis venu de moi-même..." Ses yeux de lynx frémissaient, ils dégageaient une certaine instabilité, Piccolo restait sur ses gardes. "La machine à remonter dans le temps était trop petite pour moi. Je suis donc revenu à mon stade d'œuf afin de pouvoir l'utiliser..." Déclara la bête, ses pupilles manifestaient une intention meurtrière phénoménale. De son bec, il produit un mugissement caverneux, telle une bête prête à charger. Réunissant ses deux mains vers lui, sa position mua.


Il dit ainsi "Surprenant que tu sois au courant de ma venue... Mais... Es-tu au courant de ceci... ?" À la vue de la pose, un frisson parcourut le corps entier du namek, une pose unique et plus que CONNAISSABLE. Devant son adversaire qui s'étranglait de choc, le monstre jouit du moment avec ses yeux torves.


***


Dans les airs, Salshifi laissa échapper un faible gémissement, les yeux ouverts de choc, Le regard noyé dans la confusion, Krillin s'exclama "C'est totalement absurde !!" Salshifi sourcilla "Encore, celui de Goku-san !"


***


La bête semblait se délecter du moment, elle le montrait d'une voix haute avec un fond de sadisme

"KA-

Son sourire s'élargit 

"ME-

Resserrant ses deux mains

HA-"

Ses pupilles se mincirent d'un calme assassin 

"ME-"


Les yeux de Piccolo frémissaient d'eux-mêmes.


***


Dans des contrées éloignées, élevés sur une montagne rocheuse, la sueur perlait sur la tempe du saiyan au sang pur, une vision lui traversa dans son for intérieur, d'une silhouette de lumière. Pourquoi cela lui venait à l'esprit ??? Pourquoi ??? Cette situation... Il n'arrivait tout simplement pas à former les questions, son cerveau abandonna devant l'inexplicable.


***


À la forêt lointaine, Gohan se leva brusquement, affolé par les ki qu'il venait de ressentir. Alors qu'un tremblement le saisit, les yeux de l'enfant s'écarquillèrent... Une fine larme ruissela le long de sa joue

"Pa-Papa ???"

À la larme qui éclata au sol, une image de son père surgit de sa tête.


***


Sur le champ de bataille, une sphère d'énergie bleue accompagné de ses lueurs apparut dans la main de l'être abominable, à la vue de ce spectacle horrifique Piccolo mâchait les mots

"Comment est-ce possible ????"


Les abysses tremblèrent et retentirent, devant l'être qui tonna de sa voix distordu


"HAAAAAAAAAAA !!!!!!"


À SUIVRE


Laisser un commentaire ?