Festival à Magnolia

Chapitre 9 : Chapitre 8 - Explications, aveux et cadeau

Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:46

Coucou ! Me revoilà donc tout de suite avec le chapitre 8 ! : )

 

J’espère que vous ne serez pas déçus !

 

Bonne lecture !

______________________________________________________________________

 

Chapitre 8 - Explications, aveux et cadeau.

 

 

 

Gajeel traversa la foule bousculant tous ceux qui se trouvaient sur son passage puis s’arrêta à l’entrée du parc ne sachant pas par où commencer pour débusquer la jeune magicienne. Il la chercha partout : à la guilde, à la bibliothèque, au dortoir des filles… Il fit le tour de tous les endroits où elle aurait pu se réfugier, en vain.

Alors qu’il allait quitter Fairy Hills, le soleil commençait à se coucher. C’est alors qu’il l’aperçut sur la plage en contre bas. Il descendit et s’arrêta à quelques mètres d’elle pour l’observer. Elle était assise sur le sable et admirait l’océan, les bras enroulés autour de ses genoux repliés contre son torse.

Depuis qu’il s’était avoué qu’il l’aimait il la voyait différemment. Il la trouvait extrêmement belle. Il aimait ses doux cheveux bleus, ses beaux yeux couleur chocolat, son petit corps frêle et dynamique, débordant d’énergie, qu’il avait envie de presser contre le sien. Ils étaient si opposés, tant dans leur physique que dans leur caractère. Elle était si mince, si fragile comparer à lui, qu’il avait peur de la briser.

Chaque fois qu’elle était près de lui c’était comme si elle devenait le centre de son univers. Elle exerçait une attraction irrésistible sur lui et il n’arrivait plus à détacher son regard d’elle.

Il finit par prendre une inspiration et s’avança vers elle, résolu. L’angoisse de la conversation à venir, de la réaction de la mage, le quitta pour ne laissa place qu’à un calme étrange et à la détermination.

 

- Hum Levy ?..., dit-il doucement en s’approchant.

 

Il ne voulait pas lui faire peur.

 

La jeune femme se crispa en entendant sa voix mais ne tourna pas la tête vers lui. Il remarqua que ses yeux étaient rougis par les larmes qui coulaient le long de ses joues.

A cette vue, le dragon slayer d’acier eut un coup au cœur. Il détestait la voir dans cet état et savoir qu’il en était à l’origine le remplit de honte et de culpabilité.

« Merde ! Je lui ai fais tant de mal que ça ? », se demanda-t-il, coupable.

 

- Qu’est-ce que tu veux Gajeel ? ! demanda-t-elle, sans le regarder, en essuyant ses larmes d’un geste rageur.

 

Elle devait se concentrer sur la douleur et la colère qu’elle ressentait et ignorer son amour pour lui afin de résister à l’envie de le regarder car elle savait que si son regard se posait sur lui elle faiblirait. Son cœur était déjà en morceaux et elle ne lui permettrait pas de le briser encore plus, de le réduire en miette.

 

- Je…, commença-t-il, avant qu’elle ne le coupe.

- Tu viens me narguer après avoir copié ma chanson ?! C’est ça ?

- Je… Je voulais…, balbutia-t-il.

- Tu voulais quoi ? ! Hein ? Tu t’es bien servit de moi ! gronda-t-elle en se levant, les poings serrés.

 

Soudain, le dragon slayer sentit la colère l’envahir et remplacer la surprise et le remord. Il avait été assez patient ! Il ne supporterait pas une minute plus qu’elle l’accuse à tord et travers, surtout de s’être servit d’elle. A cet instant, il avait une furieuse envie de la gifler et de l’embrasser. Il l’aimait et la détestait en même temps. Il la haïssait d’avoir autant de pouvoir sur lui, du lui faire perdre tout contrôle.

 

- Si tu me laissais en placer une je pourrais t’expliquer ! s’énerva-t-il.

 

Elle se retourna vivement. Ses yeux lançaient des éclairs alors qu’elle fixait son regard sur lui pour la première fois depuis qu’il était arrivé.

 

- Qu’est-ce qu’il y a à expliquer ? Tu t’ais dis que ce serait facile de profiter de la fille gentille et crédule que je suis ! Et ben félicitation ! T’as bien réussis ton coup !

- Tu ne comprends pas. Il faut que je te dise…

- On c’est tout dit ! le coupa-t-elle.

- Non ! TU as dis ce que tu avais à dire ! A moi maintenant ! rugit-il.

- Je n’ai pas envie de t’écouter !

- Et ben tu vas quand même m’écouter ! gronda-t-il en l’attrapant par le bras alors qu’elle allait partir.

 

Sa prise était douce mais ferme. Il ne voulait pas lui faire mal.

 

- Lâche-moi ! rugit-elle.

- Non ! Tu ne fuiras pas !

- Je ne fuis pas ! cria-t-elle.

 

Gajeel lut de la panique et de la douleur au fond de ses yeux, ce qui le calma.

 

- Si, dit-il, doucement.

- Je…, commença-t-elle, avant de soupirer, résignée.

 

Désormais certain qu’elle ne s’en irait pas, il la lâcha et fourra les mains dans ses poches pour éviter de la toucher. Il avait besoin d’avoir les idées claires pour lui parler.

Levy, elle, croisa les bras et évita son regard en regardant ses pieds.

 

- Je sais que je n’aurais jamais dû copier ta chanson, dit-il au bout d’un moment. C’était mal et pas intelligent du tout, mais je ne me suis pas servit de toi.

 

La mage des mots eut un rire sarcastique avant de répliquer :

 

- Ah bon ? Tu n’as pas copié une partie de ma chanson pour déclara ta flamme à je ne sais qu’elle pimbêche peut-être ?!

- Non, répondit-il calmement.

 

Cependant il retint difficilement un sourire. C’était donc ça : elle était jalouse. Il ne l’avait jamais entendu employer un mot aussi vulgaire. Ce n’était pas son genre, c’est dire à quel point elle était jalouse. Bizarrement cela le ravi.

La jeune femme gardant le silence, il poursuivit :

 

- … Sauf si tu penses que tu es une pimbêche ?...

 

Levy se figea puis releva la tête d’un coup.

 

- Pardon ? fit-elle, incrédule.

 

Elle n’était pas sûre de comprendre.

 

Ce fut au mage d’acier de détourner les yeux, mal à l’aise.

 

- Hum… Celle pour qui j’ai chanté la chanson c’est… toi. Je pensais qu’en reprenant une partie de ta chanson tu comprendrais, je pensais te rendre honneur en la chantant pour toi mais apparemment ça n’a pas été le cas, expliqua-t-il d’un coup.

 

- Tu… tu te moques de moi ?! C’est ça ? demanda-t-elle, son cœur commençant à s’emballer.

 

Gajeel leva les yeux au ciel et lâcha un soupir d’exaspération.

 

- Tu es si entêtée, si exaspérante, s’exclama-t-il.

 

Levy grogna et se retourna pour partir. Incroyable ! Il se permettait de la critiquer en plus !

 

- Mais bon… c’est pour ça que je t’aime ma Crevette, poursuivit-il avant qu’elle ne parte.

 

Elle se raidit de nouveau, stupéfaite, puis se retourna.

 

Son esprit lui jouait des tours ! Il ne pouvait pas avoir dit…

« Oh s’il vous plait, faites que je n’ai pas halluciné ! », supplia-t-elle en son fort intérieur.

 

 - Que… Qu’est-ce que tu… viens de dire ? balbutia-t-elle, son cœur tambourinant de plus en plus fort dans sa poitrine.

- Que tu es entêtée et exaspérante… ? suggéra-t-il.

- Non, après !

 

Un sourire étira les lèvres du mage devant son impatience.

 

- Euh… Crevette ? proposa-t-il encore.

- Arrêtes de faire l’innocent, s’impatienta-t-elle. Je parle de ce que tu as dis entre les deux !

- Tu as très bien entendu…

- Dis-le encore !

 

Il garda le silence pendant un petit moment, puis encra son regard au sien. Celui-ci était emprunt d’une telle intensité que Levy frissona. Il posa ensuite ses grandes mains sur ses joues et avec un léger sourire en coin, avoua enfin :

 

- Je t’aime Levy McGarden, souffla-t-il en l’attirant contre lui.

- Moi aussi je t’aime Gajeel Redfox, répondit-elle, la voix pleine d’émotions.

 

Le dragon slayer ne s’était jamais sentit aussi niai et faible qu’à cet instant mais il s’en foutait comme d’une guigne… Levy l’aimait aussi ! ! C’était tellement incroyable !

 

Une joie intense envahit la mage des mots. Elle plongea son regard dans la profondeur de ses yeux écarlates et son cœur rata un battement.  Elle aurait voulu s’y noyer et y nager pour toujours. Plus rien n’existait à part eux. C’était comme si le temps c’était figé. Levy aurait voulu que cet instant magique dure toujours. Un frisson d’excitation la parcourut en sachant ce qui allait suivre.

Ils restèrent ainsi, yeux dans les yeux pendant un moment puis Gajeel se pencha alors vers elle et posa enfin ses lèvres sur les siennes. La magicienne passa ses bras autour de son coup, s’accrochant à lui comme à une bouée, tandis qu’il l’enveloppait de ses bras forts, et ce fut comme si, ainsi collée tout contre son corps, elle devenait une partie de lui.

Il l’aimait, oui, bon sang, ce qu’il pouvait l’aimer ! Et que c’était bon d’aimer et d’être aimé enfin ! Il avait l’impression d’être là où il aurait toujours dû être et d’avoir trouvé la partie manquante de lui-même. Il était enfin entier et avait enfin trouvé sa place, auprès d’elle.

Sa bouche se fit plus pressente sur la sienne et le baiser s’intensifia. Les mains du mage commencèrent à caresser les hanches de la jeune femme puis se baladèrent dans son dos, la pressant un peu plus contre lui.

Il passa ensuite sa langue sur la lèvre inférieure de Levy, demanda plus. Celle-ci entrouvrit les lèvres, accédant à sa demande. Leurs langues se rencontrèrent alors et entamèrent une danse langoureuse, dans une explosion de sensations d’une intensité indescriptible.

 

Après moment Gajeel s’arracha doucement et à regret, à leur étreinte.

 

- Tu si belle, si douce et si forte en même temps, murmura-t-il. Et tellement gentille mais tu ne te laisse pas marcher sur les pieds pour autant.

 

Elle rougit quelque peu. C’était si étrange d’entendre ces mots, ces compliments venant de Gajeel, mais c’était si bon aussi.

 

Tout à coup il se mit à chercher quelque chose dans la poche de son pantalon. Il trouva ce qu’il cherchait puis lui tendit alors le bracelet qu’elle avait vu le jour où ils avaient fait un tour au festival et où ils s’étaient embrassés pour la première fois.

 

- C’est… euh…

- Comment as-tu su ? s’enquit-elle, émue.

- Je… J’ai vu que tu le regardais sur le stand et tu l’as pas acheté alors… je me suis dis que… que ça te plairait si je te l’offrais…

- Pourquoi ?

- C’est pour… te remercier de m’avoir aidé, expliqua-t-il gêné.

- Merci Gajeel ! Tu ne peux pas savoir comme ça me touche.

- Oh c’est rien hein ! On va pas en faire tout  un plat !

 

Levy sourit. Il avait vraiment du mal à accepter sa gentillesse.

 

- J’ai fait rajouter une breloque en forme de livre, ajouta-t-il. Je trouvais que ça te correspondait bien, et une autre en forme de marteau en acier qui… me correspond.

- Il est splendide ! affirma-t-elle avec un grand sourire.

 

Elle posa un doux baiser sur ses lèvres.

 

- Merci, murmura-t-elle contre sa bouche.

- Oh fait, j’ai gagné le concours.

- Ça ne m’étonne pas tu as été génial !

- Merci.

- Et maintenant que je sais que c’est moi la femme de la chanson, je dois dire que ce que tu as écris était magnifique.

- T’étais jalouse ! Ghi ghi !!

- Non ! Ce n’est pas vrai, contesta-t-elle.

 

Il la regarda d’un air entendu.

 

- Bon…peut-être un petit peu…, concéda-t-elle.

- Ghi ghi, rit-il en la reprenant dans ses bras. T’inquiètes pas, j’adore ça, susurra-t-il doucement au creux de son oreille, ce qui la fit frémir.

 

- Bon y vaut mieux que je te laisse, tu as des bagages à faire parce qu’on part en weekend, dit-il au bout d’un moment.

- Oh ! Tu veux que je vienne avec toi alors ?

- Bien sûr Crevette ! Qui d’autre ?

- Ok.

 

Elle lui sourit puis ils remontèrent vers le dortoir. Ils se donnèrent rendez-vous devant la guilde le lendemain matin. Après un dernier baiser ils se séparèrent.

Levy regagna sa chambre, la tête dans les nuages. Elle n’arrivait toujours pas y croire. Gajeel l’aimait ! Elle se sentait pousser des ailes et rayonnait de bonheur.

Ce soir là, elle ne fit que grignoter n’en ressentant pas le besoin tellement elle était comblée. Ce fut donc le cœur débordant d’amour et de joie qu’elle s’endormit.

 

De son côté Gajeel rentra chez lui. Il prit soin d’éviter de croiser Lily. Il avait besoin de réfléchir. Il se sentait bizarre et changé au plus profond de lui. Il était… heureux. Jamais il n’avait ressenti quelque chose d’aussi fort. Il lui arrivait de ressentir une extrême satisfaction lorsqu’il battait quelqu’un ou qu’il réussissait une mission, mais un bonheur si grand qu’il avait l’impression que son cœur allait exploser, jamais. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été pleinement heureux. D’ailleurs, l’avait-il déjà été un jour ? Peut-être oui, lorsqu’il était encore avec Métalicana.

Le dragon slayer chassa vite fait ces souvenirs douloureux. Il ne voulait pas gâcher le souvenir de cette belle journée.

Il ne s’endormit pas tout de suite se repassant en boucle cette journée.

 

___________________________________________________________________________

 

Alors ? Déçus ?

 

A bientôt ! X O

Laisser un commentaire ?