Une Clef, Deux Portes, Trois Vies

Chapitre 4 : A 6 au restaurant

827 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/04/2017 15:38

Ce coup si c'était à moi de hausser les épaules.

Ça n'allait pas marcher, Je compris qu'il avait mal saisit le principe. Dante ne se préoccupa pas de la conversation, feignant l'ignorance, Mikuo, Kaoru et Cloud me regardèrent, les bras croisés, guettant ma réaction, eux ils savaient,

Ce n'était pas un monstre,

JE n'étais pas un monstre, prêt à me jeter sur tous les trucs qui bougeaient, j'étais normale, c'était moi, je n'avais jamais rien fait d'horrible ! Je regardais autour de moi, personne. Je reportais mon attention sur la cravate avec dédain, elle prit feu dans ma main,

mon feu ne me brûlait pas. En deux secondes la cravate fut réduite à néant.

Je relevai la tête. Ichigo avait une lueur bienveillante dans les yeux, il pensait m'avoir fait plaisir, il était content.

C'était le plus important… Je souris, mais j'étais amère d’être un monstre.

Les activités reprirent, mais je ne pouvais m’empêcher de me rappeler, chaque fois qu'il me regardait, qu'il avait eu peur de moi. Le serveur arriva avec les plats, les discussions et commentaires dessus fusèrent, la bonne humeur semblait être revenue. Je me décidai enfin à parler de la blague que j'avais fait plus tôt au serveur niais, on riait, on s'amusait. Par contre je garderais l'histoire de la bière du serveur sous silence.

Jusqu'à ma mort !

On s'en tire pour cent-soixante-dix-neuf euros. C'était correcte par rapport au restaurant et aux services proposés. On savait déjà comment procédé,

Chacun pour sa gueule, pas question de payer pour les autres !

Nous sortîmes, le temps clair nous aveugla, leur terrasse était pleine ombre sous les pré hauts, ma montre indiquait quinze heure treize… le temps passe étrangement ces temps si !


« Dante, le foot est finit. Le taquinais-je, je dis ça je n'avais pas fait mieux.


- J'ai compris j'l'appel ! Après je file, faut que je révises MOI !


Une moquerie à peine dissimulée de sa part, elle ne nous touchait d'aucune façons.


- Ha merde le contrôle ! Moi aussi je vais vous laissez ! Dans ces moments Ichigo courait plus vite que moi… Mini Forest.


- Oui bon bah c'est bon ! On a compris, on va rentrer, lâche ! Mes frères et moi prononcions la même phrase au même moment, nous nous fixâmes les uns les autres, stupides triplés.


- Vous aller me laisser seul ? En ville ? He Ho c'est pas sy... Pleura Cloud de sa voix de victime, Nous étions déjà partis.


Nous passâmes le reste de la journée à glander, littéralement. Allongée de tout mon long sur le canapé en cuir blanc du salon avec mon ordinateur, je m'informai de-ci et de-là des infirmations sur le marché, piratai deux-trois boites mails des sites en question pour vérifier la valeur des infirmations etc…

Mikuo à califourchon sur mon dos, me tressait les cheveux pour passer le temps devant son programme télé, ''Des enquêtes impossibles'' ! J'aimais bien ce truc de meurtre sur Sindie et Boby, ados accros au crac, retrouvés morts pendus au même endroit, mais avec des date de décès différentes. Mais Kaoru lui s'en foutait comme de l'an chaussette, il était concentré sur monster hunter, si par malheur je le dérangeais, j'étais aussi morte que la console sur laquelle il se vengeait nerveusement de son incompétence. Il grognait, insultait et criait, des cris plus bizarres que d'autres par moments. Mais ni moi ni Mikuo ne relevions les insultes dispersées çà et là dans la pièce, sur les mamans, sans doute formidables, des monstres à tuer.


Le soir arrivait lentement, je fus prise d'une soudaine et assommante fatigue, le repas mangé, je montai automatiquement dans ma chambre avec un bonsoir lancé à mes frères, je devais dormir il n'était pourtant que vingt-trois heure, le plateau télé fut préparé par Mikuo, c'était simple mais bon.

Je ne cuisinais jamais moi même, pas que je ne savais pas cuisiner, Je ne pouvais pas cuisiner, mathématiquement impossible, division par zéro, C'était dit, c'était fait ! le seul feu que je maîtrisais c'était le mien… Et il n'était pas fait pour faire cuire un steak ! Je parlais d'expérience.

J'avais vu, j'avais fait, je m'étais viandée, littéralement, le steak ne ressemblait plus à rien.

Fin de l'histoire !

Ho la !

... Je ne me sentais pas bien, il fallait que je dorme, je fus assommée sur mon lit, encore habillée, paralysée par le sommeil. Je n'avais pas la force de me doucher, j'allais puer la friture jusqu'au bout !






Je m'endormis






23h59 ….................... 0 h








Jours ______________ -13










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