De l'autre coté de la justice - Tome I

Sur le moment elle eut un grand sursaut en sentant la présence très menaçante derrière elle, prenant de petits yeux tout en tournant sa tête lentement vers l'arrière.

- A..are...?

Elle vit alors X la regardant de haut, ses yeux rouges brillant dans le noir comme un prédateur avec un air des plus menaçant

-tu veux mourir ?

Elle prit un air de plus en plus effrayée, entrouvrant la bouche d'effroi.

- Je-je..je ne faisais que visiter..

-Je crois pas t'avoir autorisé a faire sa...

Mais elle sentit alors un douleur au ventre, et se courba légèrement, sa blessure la rappelant a l'ordre. Sur le moment elle remarqua que la jeune femme semblait souffrir et prit dorénavant un air curieuse en penchant la tête.

- Vous avez encore mal..?

Elle s'assis alors sur son fauteuil devant le bureau

-C'est vite dit....

- C'est dangereux si vous n'y faites pas plus attention, ça pourrait s'aggraver..!

Elle tourna le visage vers elle d'un sourire joueur

-Voila que sa s'inquiète pour moi ?

Elle prit de nouveau un peu peur à son sourire joueur et regarda ailleurs d'un sourire apeuré.

- Et bien..comme vous nous avez sauvé et que vous nous hébergez..c'est la moindre des choses hehe.. -

X regarda alors la photo posée sur le bureau d'un air indifférent. La petite ne pouvais pas alors voire qui était sur celle ci mais se ne devais pas être des personnes sans importance, vu le peux de cadre que la femme avait dans sa maison.

-T'en fais pas pour moi. Je me débrouille très bien seule.

- Je ne voulais pas vous mettre en colère, je suis inquiète, c'est tout..

-Qu'est ce que tu fouinais ici ?

- Hé bien..

D'un air hésitante, Enju baissa légèrement la tête en se tenant le bras droit de sa main tout en se tortillant un peu de façon mignonne.

- Comme je me suis levée avant tout le monde et qu'il n'y a rien à faire, j'ai voulu visiter.. -

-On ne rentre pas dans le bureau des autres comme cela gamine. Ta mère a du te l'apprendre.

X approcha alors sa main du cadre et le baissa face contre le bureau.

- Ma mère est en train de dormir donc..et puis grand frère n'est pas levé, alors je m'ennuie..

-Dans ce cas retourne dormir. Il n'y a rien d’intéressant ici.

Elle prit un air boudeuse en gonflant les joues, tête légèrement baissée.

- Mais je n'ai pas sommeil..

-Qu'est ce que sa peut me faire.

- Bah ça peut faire que vous pourriez trouver quelque chose pour m'occuper..!

Elle ferma les yeux d'un air agacée

-Et qu'est ce que tu veux que je te trouve a faire.

- Et bien..

Elle leva la tête au ciel en réfléchissant, posant un doigt sur ses lèvres.

- Vous devez bien avoir quelque chose à lire au moins..

-a lire ?

- Oui, de la lecture quoi, des livres.

Elle ouvrit le tiroir de son bureau et elle lui lança alors une clé

-la porte a coté de la cuisine. va donc voire.

Elle rattrapa la clé dans ses deux mains et la regarda ensuite curieusement.

- Ah..oui.

Clé en main, comme indiqué Enju quitta la pièce du bureau pour rejoindre la cuisine et regarder autour d'elle.

- Alors..la porte à côté de la cuisine..

Puis X se releva alors de son fauteuil pour aller dans la salle de bain sans faire attention a la petite.

Après avoir fait le tour du regard de la pièce, elle repéra la porte recherchée avant de s'y diriger, insérant la clé dans la serrure et ainsi ouvrir la porte dans un cliquetis avant de l'ouvrir lentement tout en regardant ce qui s'y trouvait derrière. Elle vit alors une petite pièce, comme un sellier ou une salle de rangement en forme rectangulaire, pouvant contenir maximum deux ou trois personnes cote a cote en largeur et quatre ou cinq en longueur. Sur le coté droit était disposé sur tout le mur des étagères remplis de mangas, de bandes dessinées et de romans avec, devant eux, des figurines d'anime toute plus belles les une que les autres pouvant rendre fou n'importe qu'elle enfant. Les planches étaient décorées de lumières LED derrières elles pour donner une ambiance chaleureuse et assez chic, éclairant le socle des figurines par la même occasion. Le sol était un faux parquet qui reflétait quelque peux les lumières, et qui semblait a sol chauffant. La chose étant parfaite pour les gros pouf et coussins qui se trouvaient a gauche de la pièce, sans doute pour s'enfoncer dedans et lire confortablement. Au moment où elle pénétra dans la pièce, lorsque l'image des mangas et des figurines lui parvinrent à la rétine, elle ouvrit peu à peu grands les yeux qui s'illuminèrent littéralement de petites étoiles avec les ouvrages visibles dans ses propres yeux, tout en entrouvrant la bouche de stupéfaction.

- In..in... -

 D'un coup, elle partit très rapidement d'un bout à l'autre de la pièce, apparaissant à un endroit, puis à un autre comiquement, son excitation semblant à son comble

- Incroyable...! -

Pendant ce temps, X s'était habillée et était descendus au garage, ayant sortit son autre grosse cylindrée, roulant maintenant dans les rues de la ville. Au bout d'une dizaine e minutes de conduite, elle arriva a l'école de la petite, se garant devant et descendant de voiture, lunettes de soleil noire sur le nez. Les élèves étaient alors dehors ou a l'intérieur pour manger leur repas du midi. Elle rentra alors dans le bâtiment et alla jusqu’à la salle des professeurs après l'avoir trouvé. Elle toqua alors a la porte

-Entrez.

-Elle arriva alors dans la salle des professeurs.

-Lequel d'entre vous est celui qui s'occupe des 2-B ?

L'un deux répondit à cet "appel" et se tourna vers l'arrière tandis qu'il terminait une fiche sur l'ordinateur.

-C'est moi. Qui êtes-vous et que me voulez-vous ?

-Je viens vous informer que Enju Aihara ne viendras plus en cours pour une durée encore indéterminée. Pour raison médicales. Sa mère restera avec elle. Je venais voire si il lui manquait des affaires, pour qu'elle continue a avoir un cursus scolaire a la maison.

-Hum..oui bien sûr mais..même avec cela, il me faudrait un certificat du médecin ainsi que de la parole de la mère, sans quoi..

-J'essayerais de la faire passer dans ce cas. Sur ce.

Elle sortit alors de la pièce, revenant vers son véhicule une fois sortit de l'établissement. Pendant ce temps, dans son appartement, Enju poursuivait sa découverte enchantée de la pièce de ses yeux étoilées, complètement obnubilée avant tout par les mangas et les figurines.

- Mais c'est une véritable caverne d'Ali-Baba...!

 A côté, dans le salon, toujours affalée sur la table, à cause de l'excitation de sa fille, Miki commença à se réveiller en plissant les yeux avant de lever lentement la tête d'un air encore endormie.

- Mmh...quelle heure est-il..? Et..est-ce Enju que j'entend..? Enju...!

 En plein dans son excitation soudaine, la petite qui sautillait partout dans sa pièce s'arrêta brusquement en entendant la voix de sa mère qui venait de se réveiller.

- Maman..?

 Elle sortit rapidement de la pièce et regagna le salon où elle y vit sa mère, maintenant droite sur sa chaise, prenant un sourire en la voyant.

-Déjà levée ?

- Oui ! Tu devrais venir voir, elle a une salle remplie de livres avec des mangas et des figurines !

- Ah ? J'irai voir plus tard. Mais nous ferions mieux de voir comment se porte ton frère, je suppose que la nuit fut plus rude pour lui.

- J'y vais en première..!

Lorsqu'elle toucha au sujet de son grand frère, le sang d'Enju ne fit qu'un tour et son amour inconditionnel pour celui-ci reprit le dessus. Elle arriva donc en trombe dans la chambre où "résidait" le jeune homme, toujours attaché par ses menottes, qui semblait-il était déjà réveillé, regardant de nouveau calmement par la fenêtre.

- Rentarô...!

 A l'appel de sa petite sœur, il tourna la tête et la vit se jeter à son coup en y passant ses bras tout en collant son visage au sien.

- Toi aussi tu es réveillé !

-Forcément, vu le boucan que tu fais...

 Par la suite, la mère arriva pour les rejoindre et quelques dizaines de secondes plus tard, tous furent "sur" le lit, vaquant à une conversation de famille qui portait avant tout sur leur situation, Enju toujours collée à Rentarô avec la mère devant eux assise de travers sur le matelas.

-Comment vas-tu ? Tes menottes ne te font pas trop mal j'espère.

-Je commence à en prendre l'habitude..

- Moh..elle pourrait au moins te détacher..

-Ça lui plaît de me laisser comme ça, c'est une furie.

-Sans doute, mais pour le moment, c'est grâce à elle que nous lui devons la vie, nous lui sommes redevables.

- Mouais..ce n'est pas une raison pour lui laisser les menottes, d'autant plus qu'il est blessé..

-Et puis, de ce que j'ai compris, c'est quelqu'un qui la paye pour nous protéger et nous héberger, elle ne fait pas vraiment cela de son plein gré.

- Peut être, mais le fait est qu'elle le fait. Elle pouvait très bien refuser. Cela dit..

 Elle regarda à travers la fenêtre, calmement et pensive qui lui donnait une certaine sensualité.

- Je m'interroge sur les raisons de cette personne pour tenir tant que cela à nos vie au point d'en débourser une somme astronomique.

-Je sais que tu es une scientifique et que tu travailles sur la nanotechnologie, de ce que je pouvais savoir quand j'étais avec "papa".

- Oui, c'est vrai Mais, mes projets sont pour le Civil, pas Militaire, je ne vois pas ce qui pourrait les intéresser dans mes recherches à fondements médicaux.

- En tout cas..ailleurs qu'ici nous n'avons pas l'air d'être à l'abri..j'ai eu peur à l'école avec cette fusillade..

 N'étant pas toujours au courant de la chose, Rentarô ouvrit un peu plus les yeux en regardant sa petite sœur blottie contre lui.

-Il y a eu une fusillade..?

- Oui, c'était effrayant, et si soudain...

-Fort heureusement, cette femme est très forte en ce genre de domaine, peut être même un peu trop. Elle était prête à foncer sur deux voitures sans relâcher la pédale pour fuir, c'était un pari risqué.

-Comme je l'ai dis, une vraie furie. Même si..

- Mmh ?

 Il baissa légèrement son visage, regardant le lit calmement, semblant avoir cerné à son tour une part de sa personnalité.

-Dans ses yeux..je ne saurai dire pourquoi mais je sais qu'elle souffre..je ne sais pas quoi, mais je trouve ça dans ses yeux.

-Ah, généralement, lorsque l'on se lance dans ce genre d'affaires, il y a eu un événement déclencheur, d'autant plus que, de ce que j'ai appris, ou qu'elle m'a elle-même dit, elle porte de nombreux troubles psychiatriques. Dédoublement de la personnalité, schizophrénie, sadisme..et d'autres, mais elle n'a pas voulu m'en dire plus.

Enju prit alors des yeux apeurés ronds et blancs en serrant les vêtements de son grand frère.

- Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est effrayante..

Une fois l'école faite, pendant que ses captifs parlaient d'elle, elle partit en direction du domicile de la mère Aihara. Elle se gara devant le garage comme si c'était sa propre maison, puis sortit du véhicule pour marcher une dizaine de mètre jusqu'au pas de la porte de la maison. La, elle se stoppa devant celle ci et l'examina sans la toucher ou rentrer a l'intérieur.

-Pas de fractures. Ils n'ont pas pris la peine de la fouiller ou quoi.

Elle donna alors un grand coup de pied sur la poignée qui se brisa d'un coup, la porte s'entrouvrant alors dans le choc. Elle poussa la porte un peux plus pour pouvoir rentrer dans la demeure qui était encore bien rangée. On ne sait pourquoi, mais X resta alors droite devant l'entrée, regardant la maison fixement, puis repris sa marche d'un œil distrait. Elle s’arrêta alors quand elle vit un ordinateur portable dans le salon. Celle ci l'ouvrit alors mais fut bloqué au mot de passe. Elle le referma alors et continua de regarder la maison, montant dans les chambres d'Enju et de sa mère. La non plus, on ne savait pas pour quelle raison, mais la tueuse regardait fixement chaque photo de famille qu'elle voyait. Puis son téléphone sonna alors. Elle le pris et le décrocha pour le mettre a l’oreille et répondre.

-Oui. La voiture est réparée ? Bien, tu peux y aller alors.

Puis elle repris sa marche lente dans la maison. Puis elle redescendis l'escalier, et descendis dans le sous sol. La, elle arriva alors dans ce qui devait être le laboratoire et lieux de travail de Aihara. Elle regarda alors les armoires contenant des produits chimiques, la table avec un microscope posé dessus et d'autres outils de travail. Elle éplucha alors quelque dossiers qui étaient encore rester la.

-La nano technologie hein...je ferais mieux de récupérer ses dossiers aussi.

Et toujours a l'appartement, les trois captifs étaient toujours ensemble dans la chambre du fils.

- Sinon Enju, tu dois être levée depuis quelques temps déjà, qu'as-tu fais pendant ce temps ?

- Hum..

 Elle releva la tête du torse de son grand frère pour parler à sa mère.

- J'ai un peu visité l'appartement, mais il n'y avait pas grand chose d'intéressant, à part la pièce où elle y stock tous ses livres et figurines !

- Tu n'as rien vu d'autre ?

- Et bien, j'ai aussi visité son bureau, mais rien de bien spécial à signaler, même si j'ai pu voir des photos.

-Des photos..?

- Ah ! On aurait dit des photos de famille qui datent. Et je ne sais pas pourquoi, elle en a baissé une sur le bureau.

 Miki se mit à analyser l'action, passant sa main sous son menton en prenant un regard réfléchi.

- Elle a baissé le cadre dis-tu..

-On peut très bien supposer que..

- Oui, il a dû leur arriver quelque chose, vraisemblablement.

Au bout d'un quart d'heure, la porte de la maison se fit alors entendre Miki leva la tête en direction de la porte calmement suite au bruit de porte.

- On dirait qu'elle est de retour.

En effet la voie de X se fit entendre depuis le hall

-La scientifique, au salon de suite.

-Je suppose qu'elle a dû ramener ce qu'elle m'avait promis.

 Elle se leva du lit puis sortit de la chambre pour rentrer dans le salon. X posa alors un grand sac a bandoulière sur la table de la cuisine.

-Votre ordinateur, microscope, dossiers et ce que j'ai pus ramener aussi.

En voyant la chose elle se dirigea vers la cuisine pour s'approcher du sac.

-Je vois, même les dossiers. Je vous remercie, ils me seront utiles pour ne pas perdre de données.

Elle sortit ensuite d'un tiroir du meuble une bouteille de rhum et un verre, se dirigeant vers son bureau.

-Je vais bosser, qu'on me dérange pas.

- Je ne pense pas que ce soit judicieux de boire un alcool fort alors que vous vous êtes levée il n'y a pas longtemps.

-Fous moi la paix et occupe toi de ton job.

La porte du bureau se ferma alors derrière elle sans paroles supplémentaires.

Elle regarda la porte un instant, une goutte apparaissait comiquement à l'arrière de son crâne.

-(Cette femme...)

Mais après quelques dizaines de minutes de travail sur son ordinateur et quelques verres, celle ci s'était affalé dans son fauteuil, regardant a travers la baie vitrée derrière la pièce, d'un regard presque vide yeux entrouvert, bouteille dans une main et verra ans l'autre proches du sol. Personne ne le savais, mais par moment, elle finissait par s’arrêter quelque part et ne plus bouger, comme si elle s'échappait de son monde et partait ailleurs, on ne sait trop ou. L'alcool aidant bien a décrocher du monde réel. Dans la pièce d'à côté, sur la table de la cuisine, pendant ces quelques dizaines de minutes, Miki avait déballé et installé tout son matériel sur le plan de cuisine, ainsi que ses dossiers qu'elle avait éparpillés, parfois ouverts avec une multitude de feuilles. Elle était penchée sur son ordinateur portable où elle semblait y effectuer des simulations, avec notamment des modèles d'atomes en tout genre, avec son microscope branché à côté de ce dernier où l'on pouvait voir qu'un échantillon était posé sous la lunette. Puis après une heure ou deux de plus, la porte du bureau s'ouvrit, X en sortant lentement. Arrivée a la cuisine, elle posa sur la table de la cuisine la bouteille d'alcool entièrement vide et le verre.

-Ça bosse bien ?

Miki avait alors les yeux braqués sur son microscope, ajuste le zoom de l'appareil pour y améliorer la netteté de ses échantillons.

- Aussi bien que vous vous siphonnez les bouteilles je présume.

-T'a un problème avec sa ?

- Vous allez encore me dire que ce ne sont pas mes affaires, et d'ailleurs vous allez le dire, mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution de se plonger dans l'alcool.

Elle la regarda d'un air agressif , parlant d'une voie cependant calme

-Qu'est ce que t'en sais toi...?

-Disons simplement que j'ai failli tomber dans ce piège moi aussi.

-T'aurais du, sa t'aurais peut être rendus moins chiante.

- Peut être. Mais j'ai préféré voir mes problèmes de face plutôt que de les noyer.

A ces répliques qui avaient le dont de l’énerver, encore plus alors qu'avant elle était seule, elle serra les dents.

-Ferme la...je les vois très bien mes problèmes....y en a un en face de moi..

-Dans ce cas réglez le. Qu'est-ce qui vous empêche de me tuer ? L'argent ?

A sa grande surprise, bien qu'elle n'ai pas eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait, sa joue se fit littéralement retourner par un coup de poing de X qui la regarda avec ses grands yeux psychotique, dents serrées.

-Exactement !!! T'es qu'une usine a fric pour moi salope !!!

Alors que Miki se retrouva a terre a cause du coup fulgurant, X se jeta sur elle et continua de lui donner de véritable coup de boxeurs au visage en hurlant, pouvant effrayer n'importe qui

-TU CROIS QUE T'EST UNE PERSONNE POUR MOI ?!!? TU TE PREND POUR QUI A ME DIRE CA ?!! MA PSY ??!! FERME UN PEUX TA GRANDE GUEULE ET LAISSE MOI EN PAIX !!!

 Pour se protéger, celle-ci mettait ses bras tant bien que mal devant son visage, ne pouvant que subir sa ruée de coups soudaine en serrant des dents tout en fermant les yeux.

Cependant, lorsqu'elle haussa la voix de la sorte, le grand frère et la sœur furent interpellés, levant le visage avec de grands yeux vers la porte, entendant les gémissements de la mère qui se faisait battre. En un instant, Enju fut prise de peur et se leva du lit pour se précipiter vers la scène.

- Maman...!

 Après avoir couru aussi vite qu'elle le pouvait, elle s'arrêta immédiatement en écarquillant les yeux lorsqu'elle vit sa mère se faire frapper par "X" au sol, sans défense.

- Maman...!! Qu''est-ce que tu fais toi ?! Lâche ma mère..!!

Elle se retourna alors et lui mis un grand coup de bras au visage, allant la faire voler a quelques mètres.

-Lâche moi toi !

Elle s'approcha alors de la petite, comme folle, se mettant a lever le bras au dessus d'elle. La petite fille alors complètement apeuré, sa main sur le visage au niveau de l'endroit, commença à verser des larmes et pousser des gémissements en se reculant de peur, alors que la mère ouvrit grands les yeux en voyant qu'elle s'apprêtait à la battre à son tour.

-Non..! Ne fais pas ça..! Ne touche pas ma fille...!!

 Au même moment, provenant de la chambre, "X" put entendre un cri de rage masculin, ainsi qu'un bruit métallique, semblable à des chaînes qui se brisèrent dans un grand vacarme. X regarda alors la petite, respirant avec de grands bruit, les yeux grands ouverts , ne bougeant pas plus le bras, son "humanité" semblant revenir peux a peux. D'un coup, Rentarô qui encore il y a quelques secondes, était attaché par ses menottes, sortit en trombe de la chambre, courant vers elle tant bien que mal à cause de ses blessures aux genoux, les yeux grands ouverts avec ses pupilles rétrécies, signe de la rage, assez similaire à la sienne en vérité, immense qu'il éprouvait après avoir entendu sa mère se faire battre et par-dessus tout, sa petite soeur frappée.

-Toi...! Je t'ai bien dis de...

 Il s'arrêta devant "X" avant de lui asséner une gifle surpuissant qui lui fit voler le visage, allant même la bousculer tellement il y avait mis sa rage.

-NE PAS LES TOUCHER..!!

La femme se retourna lentement vers lui, la visage levée et yeux écarquillés qui le regardait entre ses mèches de cheveux

-Toi....

Elle lui asséna alors un rapide et incisif coup de pied en plein ventre sur ses blessures qu'elle avait elle même soignés avant de prendre son crane par les cheveux

-T'a toujours pas compris la leçon, sale clébard ?

Elle lui écrasa alors d'un coup sans aucune retenue la tète contre la table qui fit un grand bruit de bois, avant de le basculer en arrière, celui ci tombant également au sol, X se retrouvant seule debout, riant maintenant doucement d'un air détraquée

-Hihihihi...voila ce que j'y gagne ? Je me fait chier a prendre les mesures pour cette salle gosse, a lui filer de quoi m'occuper. Je ramène a sa salope de mère son matos pour qu'elle continue son travail et je laisse son bâtard de fils en vie malgré le fait qu'il est tenté de me battre. Et tout ce que je gagne c'est sa ? Une putain DE LEÇON DE VIE POUR ALCOOLIQUE DÉPRESSIF ??!!!

Les deux femmes regardèrent Rentarô au sol suite aux coups très violents qu'il venait de prendre, toutes deux très inquiétées par son état, Enju continuant de pleurer de plus belle.

- Re...Rentarô...!!

- Rentarô..!

 Mais contre toute attente, alors qu'il aurait du mettre hors d'état, allongé au beau milieu des débris de bois, le visage en sang ainsi que sa blessure au ventre, d'une force d'un certain côté surhumain, d'une mentalité de fer, mais aussi tristement, d'une certaine habitude à ce genre de coups ou de situation, il serra des dents, semblant toujours conscient.

-Toi...toi....!

 Rapidement il se releva des débris avant de se jeter sur la jeune femme en lui fonçant dans le ventre pour l'emmener sur des mètres pour finalement la plaquer brutalement au sol, lui bloquant tous ses appuis fermant, tel qu'il soit d'une grande force, si bien qu'elle ne pouvait cette fois-ci rien faire. Au-dessus d'elle, il la regarda droit dans les yeux d'un air colérique mais bien plus calme que son opposante, nullement affecté par son regard psychotique.

-Je t'avais dis de ne pas les toucher..! Je...Je te l'avais dit...!! Alors maintenant...Tu arrête de jouer ta salope de première t'a compris ?!! Tu crois être la seule a souffrir ?! A avoir des malheurs ?! Moi je les ai depuis ma naissance et c'est pas pour autant que je bat une femme a mort et frappe une petite fille !!

Elle parla soudain d'une voie calme, expression cachée

-Tu crois savoir....ce qu'est que la souffrance.....hin...mais tu ne sais rien...6 ans, mort de mon père d'un arrêt cardiaque sous mes yeux. J'ai courus partout pour trouver de l'aide, et on m'a juste répondus que c'était trop long a faire comme déplacement. 8 ans, suicide de ma mère a cause de la mort de mon frère dans un accident de voiture. Mon deuxième s'est tué tout seul en se faisant faucher par une voiture, en me poussant de la route, alors que c'est moi qui aurait du y passer. 10 ans, battu et violée par mon père dans une famille d’accueil de toxico.

Ses mains se desserrent alors, sans que l'on puisse voire son expression

-Toute ma scolarité l'ont s'est moqués de moi et l'ont ma regardé de travers a cause de ma famille. A cause de mes croyances. Et le soir, ou tu pouvais être tranquille, je devais me préparer psychologiquement a me faire sauter par un homme qui avait 40 ans de plus que moi. A cause de cette enflure j'ai du avorter deux fois a 15 et 16 ans.

Suite a ce discours hors norme, alors que tout le monde était sous le choc, elle profita de ce relâchement de la part de Rentaro pour lui mettre un coup de genoux en plein ventre et le frapper au visage comme sa mère, ses yeux de furies étant revenus, parlant a chaque coup e poing

-Ne me....dit plus jamais....que tu souffre !!! Tu ne sais...RIEN....DE LA SOUFFRANCE !!!!

Elle se releva alors en silence, lâchant un long soupir comme si son état blasé revenait. Elle repris son expression calme mais encore bien agacée comme si de rien n'était.

-Reste en liberté si tu veux, va dehors crever si tu le souhaite, je répond plus de votre sécurité. Allez vous faire plomber si vous le voulez, je dirais que j’arrête ces conneries.

Elle partit ensuite s'enfermer dans son bureau

 Sous les yeux écarquillées de sa famille, Rentarô, encore une fois d'une façon surhumaine, commença à se relever lentement, la main sur la partie droite de son visage, semblant cacher quelque chose.

- Nii..Nii-chan..

-Ren..Rentarô, est-ce que...

 C'est alors que la mère vit une partie du visage droit de son fils qu'il tentait de cacher, et là, elle écarquilla davantage les yeux en voyant ce qui se cachait derrière en partie, entrouvrant la bouche avec le souffle coupé.

-(Non...qu'est-ce que...ne me dites pas qu'ils se sont servis de lui pour...)

 Calmement, sans rien dire, toujours avec sa main sur la partie droite de son visage, il se dirigea vers le bureau de la jeune femme en traînant un peu sa jambe droite, comme si elle lui était plus lourde. Derrière la porte, "X" qui était en train de calmer ses nerfs, pouvait sentir comme ses poings engourdis et souffrant, comme si elle avait tapé dans quelque chose de très dur semblable a du métal.

-Je vais encore passer pour la méchante de l'histoire...

X était lors dans son fauteuil, regardant le cadre qu'elle avait baissée auparavant.

-Vous allez me dire que c'est pas grave, de toute façon j'ai l'habitude hein ? Je les héberge, je les protèges mais ils trouvent encore le moyen de me faire la leçon. Je file une bibliothèque entière a leur gosse mais sa suffit pas.

Elle regarda alors le plafond en faisant coulisser le siège

-Et j'aurais pas d'excuse, tu pense. Vu que je suis la méchante. Cette femme se permet de juger ma vie alors qu'elle la connaît pas mais elle ne me diras rien ensuite.

Elle mis alors le cadre au dessus d'elle

-Bordel, pourquoi on s'excuse jamais ou on me remercie jamais ?

Elle lâcha un petit rire en reposant le cadre, fermant les yeux d'un sourire épuisée.

-Enfin, c'est normal, c'est normal. Comme ils l'ont dit, je suis une salope et sa me plait bien. Alors je m'en cogne qu'ils ne me disent rien. Qu'ils s'en aillent, j'en ai jusque la de les protéger. Mème si sa paye bien.

Pendant qu'elle parlait seule, avec sa défunte famille, la porte de son bureau s'ouvrit sans avoir toqué au préalable. Elle resta dos a la porte, ayant pris entre temps une bouteille de rhum dans la main, sur son fauteuil, l'objet traînant sur le sol

-Dégagez, foutez le camp. Vous m'avez causés trop d'emmerdes. Évitez juste de retourner chez vous et vous survivrez. Salut.

 Rentarô rentra dans la pièce et referma la porte derrière calmement, cachant toujours son visage bien qu'un peu de fumée s'en dégageait maintenant, avec d'une façon assez curieuse, un bruit de surchauffe.

-Je suppose que..maintenant que tu as dis tout ça, c'est à mon tour de dire les choses.

-Je sais ce qu'on t'a fait, Aihara Rentaro. Une jambe et un bras en machine, avec une partie du visage. J'ai tout su sur toi avant d'aller tuer ton paternel. Je me suis renseigné sur chaque personne qui était présente. Ou plutôt mon employeur l'a fait pour moi.

Elle but une grande gorgée de la bouteille et la remis lentement vers le sol

-C'est moche. C'est vrai. Mais si tu te plains juste avec sa, t'est vraiment une fillette. Maintenant fous moi la paix. Laisse moi juste...

Elle repris une gorgée de sa bouteille en regardant le ciel avec le soleil qui commençait a se coucher.

-Me saouler en paix....pour sois disant noyer mon passé.

Il continua de s'approcher d'elle pour finir à côté, et saisit la bouteille comme si de rien n'était.

-Pourquoi pas le noyer à deux...

 A son tour il but une grande gorgée de la bouteille avant de retirer le goulot de ses lèvres, se les essuyant de son bras droit d'où quelques parties semblaient changées, avec maintenant une couleur noire métallique avec des fissures violettes qui indiquaient par où l'énergie passait pour rendre son fonctionnement.

-Si encore il n'y avait eu que ma transformation en machine...il y a des choses que des employeurs ne peuvent obtenir en renseignements, à moins d'y être. Comme par exemple mes coups aussi.

-Tu n'étais pas censé le tuer ce soir la. Si tu ne l'avais pas fais..

Il releva la bouteille pour en boire une nouvelle gorgée.

-Je l'aurai fais tôt ou tard.

-T'aurais pas pus non plus. J'étais censé te tuer, et pas lui.

Elle toussa avant de reprendre

-C'est ton paternel qui m'avait employé pour ce soir la. Je devais tuer tout ses associes qui étaient "trop gourmand et gênants" selon lui.

Elle pouffa alors en fermant les yeux

-Ce con a crus qu'il resterait en vie en ayant vu mon visage. Je devais te tuer aussi selon les instructions. Mais a la dernière minutes j'ai été contacté et on m'a proposé le double de la somme de départ si je le tuais lui et pas toi.

Toujours en tenant la bouteille, il regarda calmement devant lui, ôtant sa main droite pour laisser voire sa partie du visage robotique, fumante avec des composants visibles de l'extérieur, notamment, la grande lentille qui lui servait d’œil, mais sans l'enveloppe de celui-ci, ressemblant maintenant à une vulgaire lentille.

-Je pense maintenant savoir pourquoi. Je suppose que pour eux, je ferai un bon sujet de tests, un cobaye.

-Bref.

Elle lui repris la bouteille des mains.

-Tire toi avec ta petite famille maintenant. Qui sait, je risquerais de cogner ta mère encore si elle joue encore au psy.

-Ça t'arrangerait bien que l'on parte.

-Tu m'étonne. Et tant pis si j'ai des emmerdes, je préfère devoir me battre contre les hommes de mon employeur que contre vous. C'est moins risqué pour les nerfs.

-J'ai un marché à te proposer.

-mmh ?

-Moi, ma mère et ma soeur restons ici, afin que tu puisses toucher l'argent et respecter ton contrat. En échange, comme convenu, tu veilleras à ce qui ne leur arrive rien, on va enlever la surveillance pour moi, je pourrai me débrouiller.

-T'a oublié un truc important gamin.

Il la regarda de côté avec l’œil qui lui restait.

-Évite de m'appeler de la sorte. On dirait mon père.

-C'est que ici, vous êtes mes prisonniers. Juste de simples colis que je dois garder. Donc, si quelqu'un doit proposer quelque chose c'est ici c'est moi. Ensuite, tu sauras aussi que personne ne fait de "marché" avec moi. Maintenant fous le camp.

 Il ferma son œil gauche en baissant légèrement la tête quelque secondes, avant de tourner les talons et retourner à la porte.

-Bien.

 Arrivé à la porte, il l'ouvrit mais, avant de partir, il s'arrêta un instant, puis prononça les mots qu'au fond d'elle, la jeune femme avait toujours voulu entendre.

-Merci..de les avoir protégé jusque là. Et désolé de t'avoir traité de salope.

 Après quoi il quitta la pièce en refermant la porte derrière lui.

-T'a oublié de les faire sortir aussi !

Après quoi, une fois sorti du bureau, Rentarô marcha comme si de rien n'était vers la cuisine, où il y retrouva sa mère qui se dirigeait à son tour dans la pièce de laquelle il venait de sortir, les larmes aux yeux en voyant l'état de son fils qui avait perdu une part de son humanité aussi bien psychologiquement, que physiquement, tout comme Enju qui le regardait avec de grands yeux effarés en pleurs.

- Re-Ren...Rentarô...! Que t'ont-t'il...!

Cependant, lorsque Miki rentra dans le bureau et referma la porte, on entendit rien de plus si ce n'est la voix étouffée de la petite fille et ses pleurs ainsi que ses gémissements. A l'entrée de la pièce, le visage rougi et saignant par endroits à cause des coups qu'elle venait de recevoir, elle baissa légèrement le visage, yeux entrouverts.

- Je...je suis vraiment désolé, de vous avoir dit cela..je n'aurai pas dû. J'ai cru vous avoir cerné, en voyant que vous buviez beaucoup et que vous vous réfugiez seule dans votre bureau, j'ai cru bon de..m'improviser en tant que psychologue pour tenter de vous aider mais..je n'en avais pas le droit, et ce fut un véritable échec. Je vous ai jugé..en me basant seulement sur votre quotidien, votre travail, ce que vous faisiez tous les jours, mais je ne savais pas ce que vous aviez traversé jusque là..je sais pertinemment que généralement on ne rentre pas dans ce monde sans avoir des raisons..mais je n'en savais rien de celles-ci, et malgré cela j'ai voulu vous faire une leçon..je suis vraiment confuse, ce n'était pas approprié...cependant, même si ce n'est qu'un petit peu, je peux comprendre un tant soit peu votre douleur, mais en infime partie..

 Elle plaça alors sa main sur sa poitrine en la serrant.

- Moi aussi, j'ai perdu des membres de ma famille que j'aimais..mais l'absence qui m'avait le plus touché..c'était celle de mon fils..pendant des années j'ai essayé de l'arracher des griffes de son père, je me suis battu, j'ai fais tout mon possible pour le ramener auprès de moi mais...

 Une larme commença à couler sur sa joue droite.

- Dès que j'essayais, on m'en empêchait, et je manquais de me faire tuer à chaque fois...tout ce que je pouvais faire, c'était de le regarder devenir ce qu'ils ont fait de lui lors des rares fois que je l'ai vu..et maintenant..et maintenant...

 -Elle ferma les yeux, ce qui fit couler plus de larmes sur son visage.

- Maintenant que je le retrouve..je m'aperçois qu'ils ont fait de lui une machine..! Ils se sont servis de lui comme d'une expérimentation, qui n'a presque plus de sentiment, hormis la colère et la haine..! Ils l'ont détruit et maintenant il doit encore faire face à ça, ainsi que sa sœur qui est pourtant si jeune..! Je me fiche de ce qui peut m'arriver, mais j'ai peur pour eux..! J'ai peur pour mes enfants ! Et je veux que mon fils puisse enfin découvrir ce qu'est la vie, et pas se retrouver traqué par des criminels en tout genre alors qu'il n'a jamais rien connu d'autre...! Je veux seulement le meilleur pour mes enfants, mais pour l'un, je me rend compte qu'il est déjà trop tard...

 Après quelques secondes de silence, suite à ce petit discours, elle essuya ses larmes avec ses mains.

- Enfin...je dois vous ennuyer avec cela, et je n'ai pas vraiment le droit de vous considérer avec un exutoire..je n'en reviens pas que vous ayez pu tenir autant..avec tout ce que vous avez traversé. Ça vous paraît sûrement hypocrite..mais je suis sincèrement désolée pour vous..en essayant de vous faire la leçon, j'espérais vous aider, je cherchai à vous comprendre, mais tout ce que j'ai fais c'est d'attiser votre colère et attirer plus de dangers sur mes enfants...pardonnez moi..je ne voulais pas vous offenser...

 Ses excuses faites, elle se tourna vers la porte et l'ouvrit.

- Sur ce...encore désolée..et merci d'avoir veillé sur ma fille et mon fils pendant ces deux jours.

 Elle quitta ensuite la pièce en refermant la porte. Par la suite, contraint de partir, la petite famille, dont le grand frère à moitié robot quitta l'appartement, le bruit de la porte se faisant entendre depuis le bureau. elle tourna lentement son visage vers la sortie du bureau, puis but une gorgée de rhum, avant de regarder a nouveau devant elle

-Bon débarras....

 Une fois l'habitat quitté, ils sortirent tous trois dans la rue, Enju dans les jambes de sa mère qui s'accrochait à elle de peur, tandis que le grand frère marchait en avant de son corps effrayant du fait que des parties de celui-ci était déchirées par ces parties robotiques qui ressortaient avec de petite flammes bleues qui consumaient son enveloppe charnelle artificielle, de manière à servir de bouclier humain si les choses devaient tourner mal. Pendant ce temps, X était au téléphone avec son employeur pour le tenir informé de la situation.

-Ainsi vous les avez chassés. Je vous avais demandé de les garder pourtant.

-Ils se sont montrés trop peux coopératifs. Je suis une tueuse, pas une nounou pour gosses, essayer de vous en souvenir. Ne me payez plus, je n'ai plus rien a voir avec vous désormais. Appelez une gardienne et un hôtel si vous leur chercher un logement.

Elle raccrocha alors directement, puis se leva de son fauteuil et se dirigea vers la salle de bain pour aller prendre sa douche. Essayant de se cacher le plus possible, la petite famille arpentait les rues, s'éloignant de l'appartement de "X" maintenant qu'ils s'étaient fait chassées, se retrouvant sans protection. Rentarô marchait en avant d'un air méfiant que donnait son oeil droit, marchant d'un pas qui relâchait des bruits métalliques lorsqu'il touchait le sol.

-(Je dois être vigilent...)

- Maman...j'ai peur...

-Je suis là mon petit cœur..je suis là...

 Tout à coup il entendit des bruits de crissements de pneus provenant à la fois de l'autre bout de la rue, et de derrière eux, ce qui leur fit ouvrir grands les yeux.

-Déjà..!

 Malheureusement, tellement il était prit de surprise, les voitures arrivèrent rapidement et s'arrêtèrent autour d'eux avant que des hommes en costume ne sortent des portières et n'attrapent sa mère ainsi que sa petite sœur, celle-ci regardant son grand frère de peur pour lui demander de l'aide en gémissant.

- Rentarô...! Ai-aide moi..! Je ne veux pas..! Grand frèèèèère...! -

-E-Enju..! Miki...!

 Alors qu'il se précipitait sur elles pour les reprendre, il ouvrit davantage les yeux lorsqu'il vit un homme de la voiture d'à côté qui tenait un lance-roquette et lui tira dessus pour l'éliminer, semblant savoir qu'il fallait au moins bien quelque chose de ce calibre pour le mettre à bout compte donné de sa résistance accrue de part son corps semi-robotique. En voyant son frère se faire tirer dessus, Enju écarquilla les yeux, tout comme Miki, en relâchant un dernier cri d'effroi alors que les portières se refermaient.

- NOOONNNNN..! -

- Renta...!

 Une fois leurs cibles capturées, les voitures repartirent aussi vite qu'elles n'étaient arrivées, ayant dans le même temps alerté le voisinage à cause des cris et de l'explosion de la roquette, toujours dans des crissements de pneus à cause du départ soudain. Pendant ce temps, après sa douche, X avait commencé ses exercices physiques quotidiens. Elle prenais toujours une douche avant, et une après, détestant se sentir sale. Elle faisait alors des séries d'abdos depuis on ne sait combien de temps, un œil fermé a cause de sa blessure qui lui faisait une douleur a chaque mouvement

Après ces quelques minutes durant lesquelles les deux femmes s'étaient fait kidnapper, s'étant sorti de l'explosion et des flammes, dans les rues, le grand frère, fortement touché par la roquette, courait droit devant lui, suivant les traces de pneus. Il courait aussi vite que sa condition lui permettait, autrement dit piètrement. Cependant, malgré sa souffrance, sa souffrance physique et psychologie, il courait à l'aide sa jambe droite robotique qui était maintenant complètement visible, tout comme son bras droit, son enveloppe charnelle artificielle ayant complètement partie dans les flammes. Il posait un pied l'un après l'autre tant bien que mal, sans rien dire, l'oeil gauche grand ouvert avec sa partie droite qui fumait davantage avec de l'électricité qui jaillissait de l'orifice, les vêtements en lambeaux. Bien qu'il allait vers une mort pour le moins certaine, il continuait car pour lui, ce qu'il venait de se faire enlever sous ses yeux était tout ce qui lui restait, absolument tout. Puis le lendemain matin, alors qu'elle dormait une fois encore dans son lit, entièrement cachée par sa couette, son téléphone sonna alors, ce qui la fit bouger péniblement

-Mmhhhhh !!

Elle le chercha alors a l'aveugle, ne sortant que son bras du lit et le saisis.

-Hai....

- X.

-Encore vous.... voulez quoi..?

- Regardez vos mails.

Il raccrocha immédiatement après avoir dit cela. Suite a sa, X se leva alors péniblement du lit et alla dans le salon en sous vêtements, ouvrant son ordinateur et allant dans la boite mail.

-Un nouveau contrat...?

« Assassins X. Votre renommée est connus de tous c'est pourquoi je fais appel a vos service encore une fois par la bonne voie. J’entends également que sa soit vous, étant donné vos antécédents qui fassiez ce contrat. Hier a 20 heures 30 environs, dans la banlieux d'Okinawa... »

-(C'est chez moi sa Okinawa...la banlieue est a 2 kilomètres de marche..)

« ...a été commis un kidnapping. Miki et Enju Aihara on été enlevé par les hommes du cartel Aihara que vous aviez supprimé. »

Elle plissa les yeux quand elle lut cette partie

« Peux de temps après, nos sources nous ont confirmé enlèvement d'Aihara Rentaro, qui avait survécus a une tentative de meurtre sur sa personne dans le même temps. Tout les trois sont donc captifs quelque part dans la ville ou ses environs. Il est vital de les retrouver au plus vites, tout trois en vie. La somme de départ et de 10 millions de dollars. »

-Dix millions ?! mais c'est qui ce type pour vouloir autant que je retrouve ces gens !

« malheureusement, nos sources n'ont pus localiser avec précision ou se trouvent la famille. Nos indication suggèrent la partie nord du vieux port désaffecté. Si vous les retrouvez dans les 24 heures, deux millions de dollars s'ajouteront a la prime de départ, et la moitié de celle ci sera versé directement. Les informations vous seront communiqué par la suite si vous acceptez la tache. « 

Une fois le message lus, elle posa son visage sur ses mains, yeux entrouverts

-( 10 millions et 12 si je les retrouves dans les 24 heures...mais je dois les localiser moi...si ils sont captifs, c'est sûrement par un des chiens du père Aihara encore en vie que je n'aurais pas descendus. )

Elle prit son téléphone et composa un numéro.

-Allo ?

-Kotaro ? C'est X. J'ai besoin que tu me retrouve trois personnes.

-Et tu paye combien cette fois ci.

-Si tu les retrouves dans les 24 heure, deux millions de dollars. Sa fait dans les 210 millions de Yen.

-Sérieusement ?!

-J'ai pas le temps de blaguer. Est ce que tu peux oui ou non ?

-Hin, pour ce prix je te retrouverais la fiente d'un pigeon dans l'océan.

-Un homme a moitié robot avec une petite fille au cheveux rouges, en couettes. Et une femme d'age mur, la quarantaine ou trentaine, cheveux brun sur un œil, longs. ils se sont fait choper par des voitures noirs du cartel Aihara.

-Eux ? je croyais que tu t'en était occupé.

-Faut croire que la mauvaise herbe crève pas facilement. Selon mes sources ils seraient du coté du port désaffecté, coté nord.

-Compris, je te recontacte vite.

-Bien.