De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 8 : Le Pentacle.

9410 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/11/2016 16:41

Puis, juste après qu'elle ne rentre dans l'appartement, par les escaliers arriva alors une femme du même age semblait il que Miki. Celle ci avait les cheveux bruns bouclés en bas de ceux ci de chaque coté du corps. Elle portait sur elle une blouse blanche et un monocle et deux barrettes jaunes dans les cheveux


-Ou est il ?


 Elle s'arrêta immédiatement et pointa du doigt le garage après les escaliers de ses yeux en pleurs.


- Elle est là-bas...! Elle va mourir si on ne fait rien maintenant..!


-Pas elle, Rentaro. Ou est il ?


- Il doit être dans la chambre avec Maman..! Elle l'a emmené pour l'allonger mais il perd beaucoup de sang et a très mal..! Lui aussi va mourir si on ne fait rien maintenant..!


 En effet, pendant ce temps, dans la chambre où séjournait auparavant Rentarô avec les menottes, Miki déposa aussi vite qu'elle le put son fils sur le lit qui semblait s'approcher de plus en plus des portes de la mort, sa respiration se faisant de plus en plus lente et de moins en moins audible, son sang commençant à couler de moins en moins, mais du fait qu'il n'en avait presque plus. A un tel stade, il n'avait même plus la force de gémir, mais au fond de lui, il n'en avait plus l'envie. Une fois allongé, les larmes aux yeux, sa mère passa sa main sur son front pour le soulager.


- Tiens bon Rentarô..! Tu dois vivre...!


-Hyuga arriva alors dans la chambre et ouvrit sa mallette.


-C'est bon, je m'occupe de lui. Sortez maintenant, vous me génériez


Avant de partir, elle leva son visage vers elle d'un air complètement paniquée et perdue, complètement en pleurs. Dites moi que vous allez sauver mon fils...je l'ai déjà perdu une fois, je ne veux pas une deuxième...


- Je ferais de mon mieux. Maintenant sortez je vous pris.


Elle fit signe de la tête.


- Je le laisse entre vos mains...


 Après quoi elle quitta la pièce, sa main devant la bouche pour contenir son chagrin avant de refermer la porte sur son passage.


-Bien, allons y, Rentaro.


En face d'elle, allongée sur le lit avec sa respiration de plus en plus faible, son oeil gauche fermé ainsi que l'orifice droit qui fumait avec quelques étincelles ainsi que son bras droit et jambes droite robotique, se tenait le jeune homme plus que jamais en souffrance, plus que jamais, qui même dans cet état, trouva la force de placer des dernières paroles.


-Sauvez....là...


Le médecin se mit alors a l'ouvrage pour garder le jeune homme en vie. Dès qu'elle sortit de la pièce, la petite Enju sauta dans les bras de sa mère pour y pleurer tout en gémissant.


- Maman..! Si on ne fait rien...elle aussi va mourir...! Et je ne veux pas qu'elle meurt elle aussi...! Elle nous doit tant..!


 La mère s'accroupit au niveau de la fille pour lui caresser le haut de la tête en souriant, bien qu'elle continuait de pleurer, tentant de la rassurer malgré tout.


-Ne t'en fais pas ma chérie...reste ici pour être au plus près de ton frère, je vais aller la voir..


 Elle se releva ensuite pour se diriger vers les escaliers d'un pas rapide.


- M...Mais...! -


-Fais ce que je te dis Enju..


 Elle s'engouffra ensuite dans l'ombre des escaliers en laissant sa fille seule à l'étage, descendant les escaliers plus rapidement en conservant cette inquiétude dans son regard.

Une fois descendus, elle freina sa course et écarquilla les yeux, tout comme l'avait fait sa fille, à la vue de son bras quasi sans vie qui pendait de la portière ouverte avec quelques gouttes de sang qui en tombaient.


-(Ne dites pas qu'il est trop tard...!)


 Elle reprit sa course mais d'un pas encore plus rapide en direction du véhicule et glissa légèrement à cause du sang sur le sol une fois arrivée au niveau de la portière sur laquelle elle s'accrocha pour ne pas tomber. Par la suite, elle prit une grande stupéfaction et terreur dans ses yeux lorsqu'elle vit devant elle le corps pratiquement inerte de leur "sauveuse", yeux fermés avec ses vêtements inondés de son propre sang au niveau de sa blessure, ainsi que la partie de son visage à cause du sang qui était remonté de sa cage thoracique. Elle avait la tête légèrement penchée de côté, mais avec étrangement un petit sourire aux lèvres, sourire qu'elle avait arboré depuis qu'elle avait regardé Enju.


-Non...


 Plus elle regardait la chose, plus les larmes lui revenaient, mettant lentement sa main devant sa bouche.


-Vous n'avez..pas le droit de mourir..


Soudain ces yeux s'ouvrirent d'un coup, et par une force venus d'on en sait ou elle déverrouilla son fusil et se planta un couteau en plein torse qu'elle retira pour enfoncer le canon de son arme dans son corps, bouche ouverte. Sa respiration se fit alors entendre par un sifflement dans le canon, celle ci sortant par la chambre a éjection des douilles. Elle tenait fermement son arme, les yeux grands ouvert sans bouger. En voyant la chose se faire sous ses yeux, elle se recula légèrement, très surprise et effarée de ce qu'elle venait de voir, si bien qu'elle en glissa sur le sang pour tomber sur les fesses et la regarder de ses grands yeux, analysant la chose et plus précisément le canon planté dans son ventre.


-(Elle se sert du canon..pour respirer...?)


On remarqua alors que c'est du canon que sortait le bruit de respiration, et que rien ne sortait de a bouche, celle ci restant complétement figée pour pouvoir garder ce peux de respiration qu'elle avait, bien que le sang continuait de couler. Elle se ressaisit rapidement en voyant bien qu'elle n'avait pas le temps pour se morfondre ou encore rester de stupéfaction de la sorte. Elle prit soudainement un air résolu, déchirant une partie de sa robe qu'elle plia en plusieurs morceaux avant d'aller l'appuyer sur sa blessure pour stopper l'hémorragie, coûte que coûte. La jeune femme tourna alors lentement son visage en gardant les yeux grands ouvert vers Miki, respirant comme une zombie, avec de petits sifflements ou comme un animal a l'agonie.

La femme continuait d'appuyer aussi fort qu'elle le pouvait, sans fléchir en gardant cette résolution dans ses yeux.



-(Mon travail consiste à sauver des vies...et c'est ce que je compte bien faire..!)

Puis après quelques heures, durant jusqu'au soir, le médecin que X avait appelé travailla d'arrache pied pour maintenir ses deux patients en vie. A la fin de la soirée, Rentaro était dans son lit, couvert de bandage mais désormais hors de danger. Mais X, elle, était encore dans le tunnel. En effet, Hyuga avait triompher de son hémorragie mais avait été contrainte de lui insérer une tige de fer dans l’œsophage pour la faire respirer. Son état était stable, mais la gravité de son état nécessitait un suivis continue. Sur le lit où il avait subi l'opération, le matelas en grande partie teintée de son sang, le jeune homme se reposait tant bien que mal, avec ses multiples bandages sur le corps, notamment sa partie droite du visage complètement recouverte bien que l'on pouvait y voir une légèrement marque de brûlure. Rentarô dormait, seule chose dont il avait la force de faire, avec à son chevet, sa mère et sa petite soeur qui dormaient également, affalées sur le rebord du lit avec les genoux au sol, yeux fermés également même si l'on pouvait y voir, sur leurs joues, des traces assez visibles qui témoignaient de leurs nombreuses larmes versées. Hyuga elle, était debout a coté du lit de X qui y dormait, respirant toujours de ce petit sifflement. Le lit était encore ap eux près intact, lui, car la femme savait que son amie crierait si elle le retrouvait salis.


-Bien, je vais y aller très cher. Cette femme scientifique gardera un œil sur toi, je lui ai dit quoi faire. Tu devras retirer cette tige quand tes poumons et ton œsophages auront été refermés. Et tu ne pourras plus parler un petit moins, au moins. Hihi; pour une criarde taré comme toi ça va être horrible.


Pendant leur bref sommeil, pour on ne sait quelle raison, la mère se réveilla lentement en faisant un léger mouvement de tête, ouvrant tout aussi lentement ses yeux où l'on pouvait y voir de grandes cernes qui naquirent de ses larmes précédemment versées. Tout en se les frottant, elle se leva discrètement pour ne pas réveiller sa fille qui comme toujours, ne voulait pas quitter son "fiancé". Elle les regarda tous les deux un instant, prenant un léger sourire, avant de sortir encore une fois discrètement, à pas de velours. Sortie de la chambre, elle referma la porte avec la plus grande précaution. Hyuga en fit alors de même pour X, sortant de la chambre en fermant la porte doucement derrière elle.


-Maintenant, repose toi bien, ma petite Psychopathe. Je m'occupe de tes affaire.


Maintenant dans le salon, Miki se dirigea vers le sofa où elle s'y assit en lâchant un très grand soupir de soulagement, croisant ses jambes d'une façon féminine. Huyga sortit alors de l'appartement sans rien dire, le silence semblant d'or dans ce milieux. Après les terribles événements qui étaient dernièrement parvenus, six mois s'ensuivirent après que nos deux héros, autrement dit la psychopathe et l'homme en partie robot ne dansèrent quelques pas avec la mort. Après s'être fait soigner par ce mystérieux docteur qui semblait vraisemblablement. Bien entendu, compte tenu de la sévérité des dommages qu'il avait reçu, il fallut plusieurs jours à Rentarô pour se réveiller de sa lourde opération, contrairement à sa protectrice qui après ses six mois n'avait toujours pas ouvert les yeux, ce qui pouvait être inquiétant, malgré le fait que sa santé s'était stabilisée et était revenue. Durant les premiers jours qui suivirent son réveil, le mouvement restait toutefois pratiquement impossible pour notre héros, si bien que se fut la tâche de sa mère et de sa sœur de le nourrir et de le laver, ainsi que de passer le maximum de temps avec lui, ce qui était très loin de déplaire à la petite Enju qui prenait un malin plaisir à s'occuper de sa toilette, au grand damne de celui-ci. Les semaines passèrent ensuite, sans réveil de la femme ou autre signe de vie, mais au fur et à mesure que ces semaines passaient, Rentarô retrouvait une certaine mobilité, bien qu'encore très réduite si bien qu'il devait suivre une rééducation sévère, surveillé par sa famille. Sa rééducation avançait, et au cours du troisième mois, il parvenait seulement à pouvoir marcher correctement sur quelques mètres, la chose étant d'autant plus difficile du fait qu'il devait s'habituer à supporter ses membres métalliques. Pendant ces mois, ces longs moi où il durent se terrer dans l'appartement, Miki, tout en veillant sur son fils, veillait comme lui avait demandé Hyuga sur "X", s'occupant de vérifier l'avancée de son état vital, ainsi que de sa toilette, de l'alimenter, enfin, tout ce qui touchait au maintien de sa santé. Par ailleurs, il lui arrivait, voire même souvent, d'être aidée par sa fille qui semblait avoir développé une certaine affection pour la jeune femme, une certaine admiration pour celle-ci, pour tout ce qu'elle avait fait pour eux. Il lui arrivait parfois de se rendre dans sa chambre et se poser à côté d'elle pour passer simplement du temps à ses côtés, ou encore de temps à autre lui parler, bien qu'elle ne répondait pas, ce qui pour autant n'effaçait pas le sourire de la petite fille. Dans le même temps, aidé par sa mère, se sentant d'un certain côté lui aussi redevable envers Akihira, Rentarô s'occupait de l'entretient de l'appartement, ainsi que de la cuisine et des diverses tâches, ménagères, du temps que son corps lui permettait, et entre deux tentatives de baisers volés de sa petite sœur, si bien que l'on ne se serait jamais douté que l'appartement avait dû se passer de sa propriétaire pendant six mois. Cependant, ce qui était étonnant de sa part c'est que, tout comme sa sœur, mais de manière bien plus discrète et secrète, comme s'il ne voulait pas que l'on le voit, il se rendit lui aussi de temps à autre dans sa chambre pour se dresser devant elle et la regarder dans son sommeil duquel elle ne revenait toujours pas. Il restait debout à la contempler, et de jour en jour, en la regardant bien, il finit par lui trouver un certain charme, bien que pour lui, du fait de sa vie passée jusque là, hormis ces quelques mois avec les personnes qu'il considérait comme sa vraie famille, il ne comprenait pas réellement ce que ça signifiait. Mais, à côté de cette légère pointe de charme qu'il lui trouvait, d'une certaine manière, il se retrouvait en elle, il se retrouvait en cette jeune femme qui tout comme lui, avait eu un passé des plus terribles, des plus destructeurs pour la santé, que ce soit sur le plan psychologie ou physique. En la regardant, il comprenait sa souffrance, car il la ressentait lui aussi, cette souffrance que lui porte maintenant depuis 25 ans, c'était en quelques sortes sa copie, mais version féminine, avec en plus de cela de belles formes en plus, une copie avec qui il partageait sa peine, et qui tout comme lui, bien qu'ils ne se l'admettaient pas, avait besoin d'aide. C'est alors qu'un matin, alors que la petite Enju était a coté de X une fois encore, a la regarder le visage juste au dessus d'elle, la tueuse a gage, après six mois d'absence, de coma, et surement de souffrance du a cette tige métallique en pleine poitrine, ouvrit les yeux d'un seul coup, se mettant alors a fixer comme une démone ressusciter la petite. Sur le coup, extrêmement surprise et choquée de la chose, Enju tomba la tête la première au sol avec des yeux ronds et blancs apeurés, se collant rapidement au mur en reculant dans la position de l'araignée en poussant un cri de terreur qui résonna dans tout l'appartement.


- Ky-ky-kyaaaaa...!!


X se mit alors en position assise sur le lit, se redressant calmement en regardant autour d'elle. Suite au cri de terreur de sa fille, Miki qui lisait une fois de plus une revue dans la cuisine débarqua en trombe dans la chambre, ouvrant d'un coup la porte d'un air alertée.


-Enju ! Que se passe...!


 Puis après avoir ouvert la porte, elle aperçut sa patiente assise sur le lit calmement, ce qui lui fit ouvrit encore plus grands les yeux de stupéfaction. Elle tourna alors le visage calmement dans leur direction, puis ouvrit un peux plus les yeux en reprenant peux a peux son air psychotique, semblant vouloir des explication au plut vite. La mère prit pour le coup un air comiquement sérieuse, listant des étapes en ouvrant un à un les doigts de sa main.


-Lourde opération, j'ai dû m'occuper de toi, te nourrir, te laver, m'occuper de l'appartement, et six mois ont passé.


Elle pointa alors du doigt la tige de fer


-Pour vous aider à respirer.


Elle imita alors le mouvement pour la sortir. Elle prit un air légèrement blasée en s'approchant d'elle.


- Vous feriez mieux de vous allonger si vous voulez que je la retire..et vous pensez pouvoir respirer par vous même ?


Elle l'empoigna alors en prenant une serviette a coté d'elle et la retira d'un coup sec, puis mis le linge qu'elle avait pris directement sous son vêtement pour arrêter le sang de couleur, sans rien dire ni même faire de grimaces. Elle donna ensuite la tige a la femme en lui faisait "ok" de la main. Elle attrapa un rictus à l'oeil droit suite à cette action quelques peu..déroutante, tout en saisissant la tige, avant d'aller la poser sur la table qui regorgeait de divers outils médicaux qui furent nécessaires au traitement de la jeune femme.


-Cela est fait..


Elle tenta alors de bouger mais ses membres, et particulièrement ses jambes, étaient presque immobiles a cause de leur six mois d’arrêt complet. Elle les regarda alors calmement, ce qui al changeait de ses paroles crus habituelles quand elle disait ce qu'elle pense et de sa colère typique


- A quoi vous vous attendiez..? Vous êtes restée six mois dans l'immobilité complète, vous ne pourrez pas bouger à votre guise avant quelques temps de repos, et un peu de rééducation.


C'est alors qu'elle regarda fixement son pied droit


-( Bouge, saleté de corps. )


Elle fit alors une première tentative , mais vaine.


-( Bouge. )


Elle continuait alors devant les yeux curieux de la petite mais aussi de la mère. Ce jeux dura alors un quart d'heure entier ou elles ne virent pas le temps passer, tant elles étaient absorbé pour la concentration hors norme de la femme. Finalement, elle oscilla lentement les cuisse et posa les pieds a terre, avant de se lever en prenant appuis sur son chevet, passant lentement a coté de la femme en montrant du doigt son crane


- C'est..surprenant. Demo, venant de vous, je me demande encore pourquoi je m'étonne..


Une fois dans le salon elle s'assis sur une chaise de sa table et ouvrit son ordinateur portable


-(Qu'est ce que j'ai raté....)


Elle alla alors voire l'état de son compte en banque et ses mails


-( Le versement de la paye mensuel pour les trois avait repris. J'ai bien touché mes 12 millions. Retrait de deux millions pour Kotaro, et retrait de 500 000 pour Huyga, ainsi que 20 000 pour les frais de vie et de soins au total. Bien )


Elle regarda ensuite ses mails , fronçant les sourcils


-( Hyuga a dut me mettre hors service tout ce temps sous couvert de "vacances".... j'ai raté un bon paquet de contrat....heureusement, ma cote de popularité et ma connaissance est encore intacte, Hyuga s'est chargé de faire de la pub partout dans le monde. )


Elle prit alors une pointe de curiosité


-( A croire que je suis encore plus connus maintenant..... bien joué doc'. )

Elle remarqua alors son manteau dans l'entrée remis a neuf, nettoyé et repassé, mais les bandes blanches étaient maintenant de couleur rouge ainsi que la croix cousue dessus


-( est ce en rapport avec mon gain de popularité ? Hyuga a fait passer dans certain milieux mon absence pour un entraînement intense seule dans la foret... Bien. Je n'ai plus qu'a me remettre au boulot. )


Alors qu'elle regardait ce qu'elle avait bien pu rater encore sur son ordinateur, la petite Enju sortit en trombe de la chambre, arrivant comiquement aux côtés de la jeune femme avec de grands yeux ébahis et un large sourire en la regardant.


- Vous avez tenu votre promesse...!


Elle la regarda alors un instant avant de reprendre ses activités sans prêter plus attention que sa a la petite. En voyant son indifférence à son égard, elle gonfla peu à peu mignonnement les joues d'un air boudeuse.


- Je sais bien que vous n'en avez rien à faire mais, tout de même...


Elle repéra alors une mission qui lui avait té envoyé il y a peux et qui pourrait alors marquer son retour de façon fracassante au vue de la demande.


-( Assassina d'un politique durant un défilé hein...parfait. )


Des bruits de pas se firent ensuite entendre en provenance de l'autre chambre, avant que Rentarô n'en sorte calmement, vêtu cette fois-ci uniquement d'un pantalon et d'un t-shirt d'intérieur. Par ailleurs, on ne voyait plus son bras droit ni sa jambe droite de robot, et son visage étant redevenu à la normale, celui du charmant jeune homme calme et inflexible d'ordinaire, cela rendu possible grâce à Hyuga, mais aussi Miki qui avait travaillé sur une nouvelle enveloppe charnelle artificielle pour camoufler les choses compte tenu que l'ancienne était partie en cendres. Elle ferma alors son ordinateur et alla vers la cuisine prendre un plat cuisiné, quand elle vit qu'il n'y en avait plus aucun, et plus que des aliments frais. Tous la virent alors se courber sur elle même, comme si elle allait a nouveau exploser, cette première irritation après six moi d'absence et devant une faim étant déjà de trop. Rentarô remarqua "X" à la cuisine devant le réfrigérateur, ainsi que sa réaction face au contenu de celui-ci qui la déstabilisa grandement, gardant son calme.


-Le retour des emmerdes.


La porte du frigo se fit alors claquer si violemment qu'on entendis son contenus remuer dans tout les sens, la jeune fille sortant alors un paquet de gâteau du placard et une bière qui était heureusement la grâce au visites de Hyuga. Sans qu'elle n'ait le temps de l'ouvrir, une main vint prendre la bière, ainsi que les gâteaux sans qu'elle n'ait le temps d'ouvrir le paquet, avec Miki à côté d'elle d'un air inflexible et sérieuse.


-Non, pas de ça maintenant alors que vous venez de vous remettre.


Elle lui repris cependant le paquet de gâteau de son air de massacreuse habituelle et donna un violent coup de poing dessus, le réduisant en miette comme pour dire "et comme ça, ça va ?"


- Mh, le mieux serait en liquide. Je me demande quel goût doit avoir des biscuits en soupe. Rentarô, pourrais-tu lui préparer quelque chose qu'elle pourrait avaler, un potage par exemple.


-Je ne suis pas traiteur moi.


Elle partit alors vers le hall, commençant a s'habiller. Elle prit alors un sourire sadique quand elle vit que a part ses jambes encore engourdis, ses blessures au ventre et au cotes étaient totalement guéries. Une main masculine vint lui saisir le bras fermement, sans pour autant lui faire mal.


-Je ne crois pas.


Elle s'en détacha alors vivement avant de s’asseoir et de mettre des bottes. Rentarô se plaça devant elle, droit et stoïque, la regardant calmement mettre ses chaussures.


-Ce n'est pas vraiment une bonne idée. Tu as l'air en forme, mais je vois que tes jambes sont encore engourdies, ça pourrait te faire défaut sur le terrain.


Elle ne répondit alors rien, ne pouvant de toute façon pas encore trop parler actuellement. Une fois ses chaussures mises elle saisis son nouveau manteau et remarqua une sorte d'armature par balle sur les flancs et tout les cotés du tissus, sans doute des renforts par balles et qui permettait par la même occasion au manteau de rester pour plus de "chic" . Elle le mit alors, le regardant un peux puis se dirigea vers son armurerie. Il remarqua donc, qu'il avait beau dire ce qu'il voulait, rien n'y ferait, et s'en alla donc vers la cuisine en lâchant un léger soupir sur son chemin.


-Je me demande ce qu'il m'a prit de te parler.


 Ce fut maintenant au tour d'Enju qui se mit en tête de la résonner, accourant en sa direction avant de s'arrêter pour la mettre en garde.


- Grand frère a raison ! Ce n'est pas raisonnable d'y retourner maintenant !


Elle enfonça alors d'un coup un chargeur dans un fusil d'assaut en la regardant d'un air blasé, puis l'arma dans un grand bruit de crosse

Elle prit un sourire exaspéré à son action, se sentant d'une certaine manière menacée, reculant légèrement de ce fait.


- Après moi ce que j'en dis..


Elle mit son matériel dans un grand sac et appela l'ascenseur dans le hall.


-Je ne veux pas faire aussi ma rabat-joie, mais tous deux ont raison. De plus, c'est Hyuga qui a recommandé d'attendre un peu avant de vous remettre au travail. Et en tant que médecin, je me dois de faire de même.


Elle fit alors un doigt d'honneur depuis le hall et rentra dans l'ascenseur, les portes se refermant ensuite. Elle prit un air blasée suite à ce doigt d'honneur, y restant complètement de marbre.


-Non, sérieusement, je me demande pourquoi vous lui parlez.


Ils entendirent ensuite au bout de quelques instant le bruit sourd d'un moteur de sport du bas de l'immeuble partir au loin


- Elle est bien partie..même avec ce qu'il vient de se passer, elle s'en fiche, alors que l'on s'en fait seulement pour elle..


Rentarô qui était arrivé au réfrigérateur en sortit divers aliments qu'il posa sur le plan de cuisine. Il semblait qu'il s'apprêtait à préparer quelque chose.


-Parlez pour vous.


La jeune femme était en effet partit pour son contrat, qui consistait en la simple élimination d'un homme politique durant son défilé. Celle ci avait alors pris un lance grande, pour entreprendre un passage éclair en voiture et faire sauter celle de l’homme au passage, pour repartir ensuite aussi vite qu’elle était venue. Pendant ce temps la dans l'appartement. La mère s'adossa contre le mur en croisant les bras, tout en regardant son fils qui s'occupait de la cuisine comme il en avait prit l'habitude au cours de l'absence de "X".


-Je ne peux pas croire que tu ais un tel cœur de pierre Rentarô. Je doute que les choses te soient si indifférentes.


-Et pourtant.


-Pourtant, ton état semblait quand même t'importer un tant soit peu, pour que tu ailles la voir de temps à autre dans sa chambre.


 Sur le moment, il s'arrêta de couper ce qu'il était en train de couper, plissant les yeux alors que sa sœur revint à ses côtés avec le sourire.


- Tu croyais qu'on ne le verrait pas hehe..


-Et alors ? C'est juste que je m'ennuyais. Il n'y a pas beaucoup à faire, à être enfermé ici sans pouvoir sortir ou voir l'extérieur.


 Enju s'accrocha à son bras en s'y frottant mignonnement.


- De toutes façons, c'est moi ta fiancée, alors il n'y a pas de problème hihi !


-Encore avec ça..


-Enfin, je ne pense pas qu'il y ait vraiment à s'en faire. Ça devrait aller. Cette femme est forte, très forte, peut être même trop. Mais je dirai que c'est ce qui fait son charme, d'un

certain côté.


 Rentarô prit une pointe de blase sur son visage.


-Nous n'avons pas la même conception du charme dans ce cas.


-Mmh ? Tu ne la trouves pas attirante ? Quoiqu'on en dise, il faut avouer qu'elle a de jolies courbes.


-Qu'est-ce que ça peut me faire.


- Oui ! Et de toutes façons c'est mes courbes à moi qu'il préfère.


 Il tourna lentement son visage d'une façon comiquement mécanique vers sa petite sœur, le blase toujours visible sur son visage.


- Quoi..? N'ais-je pas raison ? -


 Suite à cette petite conversation, après que Rentarô ait préparé le repas au bout de quelques dizaines de minutes, avec ce qu'il pouvait trouver dans le réfrigérateur, la petite famille, comme elle en avait prit l'habitude, se retrouva autour de la petite table devant le canapé du salon, tous trois assis sur le canapé en dégustant la préparation du fils, tout en regardant la télévision qui à ce moment, donnait sur le journal télévisé avec un flash info spécial.


-...aujourd'hui aux alentours de 20h, s'est déroulé un attentat au cours d'un défilé qui se déroulait dans la banlieue d'Okinawa. Une victime est à déplorer et son identité n'est autre que Mizuki Tsubasa, homme politique pour qui ce défilé fut organisé. La chose se déroula rapidement car sorti de nulle par, le tir de, selon les experts, un fusil d'assaut frappa de plein fouet le véhicule où était réfugié la victime, la faisant sur le champ exploser. L'identité du meurtrier est encore inconnue, si ce n'est qu'il s'agit d'une femme, et les seules informations que les autorités ont à ce sujet est qu'elle a eu recourt à une voiture de sport. Les policiers se sont lancés à sa poursuite, mais ils se sont retrouvés impuissants face à la conductrice qui les a semé avec, selon les commentaires des policiers qui ont participé à la course poursuite, "une maîtrise hors norme de la conduite qui frôle l'admiration". L'enquête est ouverte...


-On dirait qu'elle aura réussi son coup, encore une fois.


- C'est elle qui est à l'origine de cet attentat.


 Rentarô but calmement une gorgée de son verre d'eau et continua de manger en suivant les informations données à l'écran.


-Ah, on dirait bien. Décidément, elle aime bien se faire remarquer. Jusqu'au jour où la voiture en face ne se retirera pas.


 Enju prit un grand sourire admiratif devant la chose.


- Incroyable...! Elle est douée.!


 Miki prit un air blasé en amenant un morceau de viande jusqu'à sa bouche avant de l'avaler, puis regarda sa fille du même air.


- N'oublie pas qu'elle reste une criminelle hein...


En effet, comme l'avais décris les policiers, a l'autre bout de la ville était en cavale l'auteur de cet attentat, X, a bord de sa voiture roulant comme une folle dans les grandes rues de la ville. Celle ci roulais alors un sourire au lèvre, visiblement heureuse d'avoir repris son activité favorite, passant et relâchant les vitesse comme une professionnel, jouant des pédales au mètre près, ses pieds pouvant jouer facilement sans "trop d'efforts". Arrivé chez elle, elle rentra avec la voiture rapidement qui allait être recherchée activement dans toute la ville avec sa grosse cylindrée, déjà recherchée elle aussi. Une fois dans le garage elle monta jusqu'a son appartement ou elle ouvrit la porte et la fit claquer, retirant ses bottes en posant son sac de matérie. Au bruit de porte qui claqua, les deux femmes tournèrent leur visage vers la source du bruit et aperçut "X" qui venait de rentrer.


-Mission réussi je suppose.


Une fois ses vêtement retiré elle arriva au salon ou mangeaient les trois, s'asseyant a coté de Rentaro et prenant son bol comme de rien. Elle se mit a son tour a regarder les information qui passaient en mangeant. Lorsqu'elle prit le bol, il la regarda en clignant des yeux de son air calme, avant de lui ôter des mains.


-Vas-y, ne te gêne surtout pas.


Elle le repris alors d'un main en braquant son revolver sur sa tempe, continuant de regarder les informations. Malheureusement pour elle, il n'avait que faire de ce genre de menace et comiquement, il prit non seulement le bol, mais ensuite le revolver comme si de rien n'était.


-Merci, j'en aurai peut être besoin.


Elle pris alors le verre et l'éclata sur sa tète d'un coup avant de reprendre le tout et de lui mettre un coup de crosse qui le fit plier sur la table, puis se décala d'une chaise et repris son repas, mains crispées, visiblement sur les nerfs. La mère, ainsi que la fille qui vit la scène se déroulait sous ses yeux, prit un air complètement désemparée, fermant les yeux en poussant un léger soupir tout en plaçant sa main sur son visage.Puis, après ce repas mouvementé, X alla dans la salle de bain prendre sa douche. Une fois "X" partie, suite au coup qu'il venait de recevoir, Rentarô se sortit de son inconscience lentement en ouvrant les yeux, tout en prenant directement une pointe de blase de son regard. Les yeux une fois ouverts, il se releva calmement sur le canapé et aperçut le verre brisé sur le tapis.


-Si elle pense que je vais nettoyer pour elle elle peut toujours courir.


-Vous êtes vraiment...comme chat et chien.


A la fin de sa douche, celle ci sorti de la salle de bain dans son peignoir et se dirigea vers la chambre de la petite, y rentrant alors . Au moment où elle rentrait, Enju était positionnée devant un miroir, assis sur un petit tabouret et vêtue d'une robe de nuit blanche. Elle avait maintenant ses longs cheveux oranges complètement détachés, ce qui la rendant encore plus belle et mignonne, d'autant plus qu'elle les coiffait avec un sourire aux lèvres.


Elle tapota alors son épaule en se mettant derrière elle, droite et calme.

Elle ne s'attendait pas à la chose et sursauta, faisant dans le même temps tomber sa brosse à cheveux, avant de se tourner curieusement derrière elle.

Elle posa alors sur ses genoux une brosse ainsi qu'une petite pelle qui servait a nettoyer les petites surfaces, montrant du doigt l’extérieur de la chambre, la petite ayant compris le message, puis sortit de la pièce pour aller dans son bureau. Elle prit la brosse et la petite pelle en les fixant lentement, avant de regarder la sortie par où elle était sortie en plissant les yeux d'un air dérouté.


- C'est moi ou..elle me prend pour sa femme de ménage..


Une fois dans le bureau, elle se laissa tomber dans le fauteuil, prenant le cadre photo posé sur le meuble, le regardant d'un air calme et indifférent pendant plusieurs minutes. Pendant ces quelques minutes, d'un air résolu et peut être même, un léger sourire triste, Enju était au sol à ramasser les morceaux de verre brisé précédemment avec la brosse en les amenant vers la pelle.


- (Je suppose que c'est la meilleure reconnaissance que je puisse avoir de sa part hihi..)


Puis la porte de l'entrée s'ouvrit alors


-C'est moi.


Au bruit de la porte et le son de la voix, Enju leva la tête vers celle-ci et prit un sourire en voyant la personne qui venait de rentrer.


- Ah..! Hyuga ! -


La femme arriva alors au salon, faisant signe de main.


- Yo.


quand elle la vit a terre elle s’arrêta en croisant les bras


-Oh ? femme de ménage ?


Elle quitta sa légèrement tristesse due justement à la chose en prenant une pointe d'exaspération.


- Eh bien....Oui, on dirait bien hehe..


-Mais ce n'est pas ton rôle. En tout cas tu n'as pas à faire ça.


- Eh..? -


 Elle vit alors Rentarô qui s'accroupit à son niveau pour lui prendre la brosse et la pelle, et qui, comme très rarement, prit un petit sourire en la regardant.. Retourne plutôt te brosser les cheveux, plutôt que le tapis, ça te convient mieux. Elle ouvrit un peu plus les yeux en entrouvrant la bouche.


- Rentarô..


Et aussi, si je te laisse faire, tu vas à coup sûr te couper donc, je préfère éviter. Et puis, c'est en quelque sorte de ma faute qu'elle a brisé le verre donc.Lorsqu'il cassa ce petit moment où il lui avait dit une chose gentille et que ça faisait toujours mouche chez elle, elle gonfla les joues d'un air boudeuse.


- Roh...il fallait que tu casses le romantisme comme toujours...


-Oh ? alors elle est réveillée ? Je me disais bien avoir reconnus la voiture au informations. J'étais venus voire


Il se mit alors à brosser à la place de sa sœur en soupirant.


-Hélas. Les emmerdes sont de retour. Elle était bien plus calme quand elle dormait. Enfin, le bon point c'est qu'elle ne peut toujours pas parler, du coup c'est assez amusant de la voir faire des gestes dans tous les sens.


-Je vois héhé.


Elle se dirigea alors vers le bureau qu'elle vit fermée, déduisant qu'elle y était. Elle rentra alors directement sans frapper, pouvant se le permettre.


-Salut, X. La forme ?


Le femme tourna alors son fauteuil vers elle de son air calme et presque vide


-Ah non. Je t'ai déjà dit que sa ne prend pas avec moi.


-Elle se mit alors a l'ausculter rapidement en ouvrant son peignoir, l'examinant en la palpant et en regardant de près ses blessures et sa peau.


-mmh....bon. Tu devrais pouvoir marmonner la moitié d'une phrase dans deux jours....Environs...Normalement.


Elle hocha alors la tète pour montrer qu'elle avait compris


-A peine réveillée que tu casse déjà le crane de quelqu'un...il ont du remarquer que tu était a cran depuis ton réveil tu sais. La scientifique risque de comprendre pourquoi.


Elle la regarda alors avant de détourner le regard vers la baie vitrée. En parlant de cette dernier, elle était justement dans la cuisine, de nouveau en train d'analyser des échantillons au microscope, investie dans son travail. Cependant, comme la porte du bureau était ouverte, elle pouvait entendre de justesse ce qu'elle se disait, même si la chose était à peine audible, regardant la pièce légèrement de côté sans pour autant lever son nez.


-Hyuga s'adossa au bureau en regardant ses pieds


-Sa lui ferait quel age aujourd'hui....30 ans ? il aurait été un beau jeune homme héhé.


X ne répondit rien, continuant de lui faire dos en ne disant rien. De toute façon elle ne pouvait parler.


-Tu sais que ce n'était pas de ta faute ce jour la. Et pourtant je sais que sa te hante encore. Ta schizophrénie n'est pas apparut comme cela. Ces voies dans ta tètes en plus de tes troubles de la réalité que tu as, que tu entend même en dormant, et en ce moment même. Alors rétablis toi bien, et essaie de ne pas tout casser durant la semaine.


Elle sortit alors du bureau


-Sur ce, X. A la revoyure.


Elle fera la porte du bureau doucement.


-( Je lui ressert le même discours chaque années, je devient sénile héhé.)


Elle partit ensuite vers le hall remettre ses chaussures. Toujours attablée à son microscope, d'une oreille distrait, Miki avait pu entendre, en majeure partie leur conversation.


-(Ça lui ferait 30 ans..et que ce n'était pas de sa faute ce jour là..est-ce que par hasard ça serait l'anniversaire de..)


 Elle se remémora par la suite le petit discours que leur avait fait "X" il y a de cela 6 mois, après qu'elle l'avait frappé, elle et sa fille, ainsi que Rentarô qui sur le moment fut fou de rage.


-(L'anniversaire de son grand frère...?)


Une fois sortie de l'appartement, le soir venus, X sortit de son bureau également, toujours en peignoir, restée cloîtrée dans celui ci des heures


-( J'aurais pas pus me réveiller une semaine plus tard ?)


Lorsqu'elle en sortit, elle vit dans la cuisine une faible lumière. Pour cause, du fait de son travail qui lui prenait la majorité de son temps et empiétait grandement sur ses nuits, Miki s'y trouvait toujours, maintenant sur son ordinateur à taper le résultat de ses recherches du jour, à la manière d'un carnet de bord. Elle alla vers le frigo, la regardant du coin de l’œil, puis l'ouvrit, semblant chercher a boire. Quand elle vit qu'elle avait bus la dernière bière, celle ci serra des dents a nouveaux, baissant la tète, mains crispées. Elle entendit par la suite un bruit de glissement sur le plan de cuisine, comme celle d'une bouteille de bière qui frotte le granit de celui-ci. Miki venait de pousser une bière de côté, encore pleine, sans pour autant bouger.


- A cause de votre départ éclair pour le défilé j'ai oublié de la boire, et je n'ai plus soif.


Elle la prit alors et l'ouvrit, prenant une grande gorgée avant de lâcher un toussotement étouffé, son tube digestif lui faisant encore mal.


-Vous devriez aller doucement, déjà que d'ordinaire je ne devrais même pas vous en donner à cause de votre état.


-( Mêle toi de tes affaires.. )


Pour une raison quelconque, elle se mit à pouffer.


-"De quoi elle se mêle encore la vieille", c'est certainement ce que vous êtes en train de vous dire, peut être pas comme ça, mais sous une formulation différente.


Elle reposa sa bière sur la table comme pour acquiescer


-D'un certain côté, je suis médecin, en plus de mes recherches. Il est normal que je me préoccupe du cas de ma patiente.


Elle alla ensuite dans sa chambre, fermant la porte derrière elle. Elle se retrouva alors dans le noir, la pièce étant éclairée seulement par la lumière de la lune. Elle s'adossa alors dans son lit contre le mur, ramenant de moitié un genoux vers elle. Elle regarda alors devant elle sans rien dire, buvant sa boisson comme cela, seule, dans l'obscurité et le froid, comme elle en avait l'habitude. Pendant son moment à elle, plongée dans sa solitude, elle vit devant elle, au sol, la silhouette, ou plutôt l'ombre d'un homme visible grâce à la lumière du clair de lune, ombre qui montrait la présence d'une personne sur le balcon, un homme, accoudé à la rambarde. Elle n'en fit pas attention d'avantage, continuant de regarder fixement devant elle


-( Grand frère. Tu m'en veux pas hein ? Enfin, qu'importe, je m'en fous. )


Elle put ensuite entendre une voix, provenant du même endroit, mais moins audible à cause de la vitre qui séparait le balcon. Il s'agissait de Rentarô, se reposant sur la barrière, regardant calmement devant lui en profitant de la brise nocturne qui soufflait agréablement en cette nuit. Tout comme elle, il ne parvenait à trouver le sommeil, en partie à cause du fait que jusque là, dans les conditions dans lesquelles il avait vécu pendant ces 25 ans, il avait très peu dormi, tous les jours.


-Ça doit me faire quoi..26 ans aujourd'hui. Ce doit être le premier anniversaire que je passe à l'air libre, sans voir des hommes crasseux baiser juste sous mes yeux tout en buvant

de l'alcool.


-( Il a quelque chose contre l'alcool lui ? )


Il ferma ensuite les yeux, baissant légèrement la tête en relâchant un léger soupir.


-Enfin, je ne dois pas trop m'habituer à compter les années. Il doit me rester quoi, cinq ans à vivre, tout au plus. Il se peut même que je meurs durant celle qui suit.


-( Pourquoi il dit sa lui ..? )


Il releva la tête, de nouveau pour regarder devant lui calmement.


-Enfin, d'après Hyuga.


Il releva la tête calmement, regardant devant lui à nouveau ce clair de lune qui se profilait à l'horizon, semblant d'une certaine manière, indifférent à la chose, poursuivant sa discussion avec lui-même.


-C'est ce que m'a dit Hyuga. D'après elle, les particules de métal qui proviennent de mes membres mécaniques sont en train d'affecter mes cellules. Il entendus alors une porte coulissante s'ouvrir à côté de lui et vit X, bière à la main se poser sur son balcon aussi . Sur le moment, ne s'attendant pas à la chose, et peut être un peu gêné d'être interrompu au beau milieu de sa conversation nocturne, il ouvrit un peu plus les yeux, avant de reprendre son air normal, regardant devant lui.


-Voilà maintenant que tu te mets à écouter les gens.


-( C'est toi qui m' emmerdé avec tes histoires...)


Elle regarda alors à son tour devant elle la ville qui était illuminée de toute ces lumières et agitations, semblant si calme vu de haut, et pourtant si bruyante pour X. C'est alors que Rentarô reprit son petit récit, exactement comme il y a quelques secondes, sans se soucier de la présence de "X", tout en en profitant pour se replonger dans ses souvenirs.


-Un père qui se sert de son fils comme un bouclier humain lors d'une guerre cartels et qui se sert ensuite de sa dépouille pour en gagner encore de l'argent en faisant faire de lui le premier prototype de soldats mécaniques. J'hésite à lui décerner le prix du père de l'année.


 Par la suite, il se remémora justement ce qui s'est passé après cette guerre de cartels où son propre père le mit devant lui pour le protéger des tirs, dont un tir de roquette, qui lui valu la perte de son œil gauche, ainsi que sa jambe et bras droit. Il se revit alors sur la table d'opération, le corps complètement ensanglanté avec son sang qui s'écoulait de l'endroit où ses membres avaient été brutalement arrachés, créant peu à peu des flaques de sang, au sol, mais aussi ses vêtements en lambeaux. Au départ, il ne se rendait pas vraiment compte de la chose, du fait de son état de choc, mais c'est quand il tourna seulement le visage vers un grand miroir au mur du bloc opératoire qu'il vit son corps complètement meurtri et écarquilla le seul oeil qui lui restait, avec les chirurgiens autour qui s'apprêtait à l'opérer. Une main vint alors lui tendre une bière à moitié vide. Il tourna lentement son visage pour regarder la bière que "X" lui tendait.


-Tu sais si tu veux me l'éclater sur le crâne il suffit de te rapprocher.


Au bout d'un instant, voyant qu'il ne la prenait pas, elle lâcha alors la bouteille, la laissant tomber dans le vide . Voyant la chose, il se pencha légèrement et la rattrapa de justesse de sa main droite avant de se remettre droit, bière à moitié vide à la main.


-C'est bien la première fois que tu fais quelque chose d'aimable, il y a du progrès.


Elle retourna ensuite dans sa chambre et ferma la porte fenêtre


-J'ai vraiment l'impression..


 Il but une gorgée rapidement en l'amenant à sa bouche, avant se se reposer de nouveau sur la barrière, la tenant dans le vide.


-D'être une vieille bagnole qui a besoin de son contrôle technique avant d'être envoyée à la décharge.


 Il rebut de nouveau une gorgée, avant de se retirer de la rambarde, puis poser la bouteille dans laquelle il en restait un peu sur celle de la chambre voisine.


-Ça fait du bien une petite gorgée dans la nuit, merci.

 Après avoir posé la bouteille, à son tour il rentra dans sa chambre en refermant la porte fenêtre, laissant la bière presque vide sur le balcon de "X". Puis le lendemain midi, alors que les quatre mangeaient, X découvrant a nouveau la joie des plats cuisinées et non tout fait, la porte s'ouvrit, Hyuga arrivant dans le salon


-Yo. Ah, X est debout pour une fois. Tant mieux, j'ai a te parler.


- Ah, Hyuga-chan..! Bonjour !

 

Quand il la vit arriver cependant, Rentarô prit une pointe de méfiance dans son regard. En effet, à chacune de ses visites, il craignait que celle-ci ne révèle la vérité sur son espérance de vie à sa famille, bien qu'il lui avait demandé de n'en toucher aucun mot, que ce soit à a sa mère, ou avant tout à sa petite sœur afin de ne pas leur causer de chagrin.


- X. Je suis ta petite messagère, alors je viens t'annoncer que le "Pentacle" se réunit dans trois jours. Tes récents agissements avec Aihara les ont intrigués.


-A ce nom elle plissa les yeux, avant de se diriger vers son ordinateur et de vérifier cette information qui se révéla vraie.


- Comme toujours, toi seule saura l'emplacement. De toute façon je n'y suis pas invitée.


Étonnamment, également à ce nom, Miki baissa légèrement la tête d'un air songeuse en passant sa main sous son menton, yeux entrouverts.


-Le "Pentacle"...


- Enfin, voila le tout. Ils voudront aussi voire le reste de la petite famille je pense.


-Nous voir..?


- Ce sont des amis à vous..?


 A côté d'eux, de manière discrète, Rentarô sentit qu'il se mit à tousser fortement et mit donc sa main devant sa bouche, sa petite sœur entendit la chose et se tourna vers celui-ci, un peu inquiète.


- Tu vas bien Nii-chan ? Tu es malade ?


-Non, je vais bien..


 Cependant, en retirant lentement la main de sa bouche, il y vit un peu de sang, qu'il avait expulsé lors de sa toux. Il tenta donc de dissimuler la chose, se levant de table sous prétexte d'aller se mettre un coup d'eau sur le visage.


-Finissez de manger sans moi, je n'ai plus faim.


Huyga repartit alors, X fermant son ordinateur. Arrivé à la salle de bain, Rentarô referma la porte derrière lui et rejoignit le lavabo dans lequel il fit couler l'eau pour en prendre dans sa main et la passer sur la partie inférieure de son visage et ôter le peu de sang qu'il y avait, se tenant sur le rebord de l'autre main en se regardant dans le miroir.


-(Je ne peux pas commencer à flancher maintenant..pas avant que je me sois assuré qu'elle soit en sécurité pour de bon...)


Puis le jour attendu arriva alors, tout le monde se préparant dans le hall, X, elle, préparant ses chargeur après ses bottes. Alors qu'elle avait retrouvé sa voie, bien qu'encore affaiblie, elle n'avait pas dit un mot sur ce pentacle, les deux enfant, contrairement a la mère, ne savant rien a propos de ce qui les attendaient. Tandis que Rentarô, de nouveau dans son costume avec chemise et cravate, finissait d'enfiler sa veste, et que Enju, assise au sol, finissait de mettre ses grandes bottes marrons, Miki elle, déjà prête, attendait que les choses se fassent, adossée contre un mur du hall, bras croisés.


-(Pourquoi eux..? Pourquoi veulent-ils nous voir..? Est-ce que ce serait eux qui financeraient notre survie..?)


Elle rangea alors ses armes de poings et enfila son grand et long manteau de "None du purgatoire" qui contribuait a sa réputation, parlant d'une voie calme et encore légèrement petite.


-Tout le monde est prêt ?


Elle se décolla du mur alors qu'Enju elle, venait de finir de mettre ses bottes et se releva en un saut, la regardant avec un grand sourire.


- Oui ! Nous sommes prêts !


 Rentarô, qui était pratiquement prêt depuis longtemps, mit sa main en forme d'entonnoir autour de son oreille droite en la mettant en évidence vers elle, comme de manière à se moquer un peu de sa voix affaiblie.


-Pardon ? Tu disais ?


-Je te disais de la fermer.


Ils descendirent alors au garage et montèrent dans le 4x4, prenant la route de nuit lentement. Une fois la bas aucun de vous ne parle. Vous me suivez, vous regardez pas partout, vous marchez comme moi.


-Et si je vois Enju fouiner partout c'est pas moi qui la buterait mais toute l'assemblée.


La concernée eut un léger sursaut, dans le même temps parcouru d'un frisson, avant de baisser la tête, intimidée de la chose.


-Très bien. Dans ce cas je buterai l'Assemblée à mon tour.


Elle prit un sourire joueur a cela.L'entendre dire ça montrait bien sa grande inexpérience dans ce genre de chose malgré son milieu.


-Hin, t'auras du mal pour sa gamin. Arrête de te prendre pour Terminator. Je ne fais pas partit du "Pentacle" pour rien. Les cinq meilleurs tueurs a gage et mercenaires du monde entier se retrouvent a ce moment la. Vous allez avoir quatre personne comme moi en face de vous. Avec les troubles psychologiques en moins.

Il répondit calmement, nullement impressionné de la chose, se contentant de tourner son visage vers la fenêtre de la portière d'un fin sourire.


-On a déjà goûté au pire donc.


Elle se gara alors dans le parking du casino d'Okinawa, lieux de jeux et de sourire, mais également d'alcool et de vice dans l'ombre. Dans cet endroit qui était source d'argent et de plaisir, les plus grands parrains de la mafia, de cartels internationaux ou même de trafics humains se réunissaient ici et tenait réunion. Frasque, maquillage, faux semblant et argents étaient les maîtres mots de cet endroits ou malgré la sensation de plaisir, les yeux les plus aiguisées pouvaient distinguer des regards joueur, joueurs de sang pour l'argent. Les costumes, robes et bijoux étaient tous la, cachant les rats de ce navire de luxe qui naviguait sur cet océan de papier vert


-On descend.


Les quatre sortirent alors de voitures, X marchant droitement en première ligne, dans son manteau si typique. Ils rentrèrent alors dans le casino, la femme passant a travers les foules et les machines sans s'en préoccuper, habitués a ces paysages de débouche et de corruption. Elle tourna alors ensuite a droite, passant a coté de la table de roulette, le croupier faisant signe a deux hommes qui gardaient une porte cachées derrière le bar quand il la vit. Les quatre personnes rentrèrent alors, un des deux gardes ouvrant alors la porte. X, la none du purgatoire, ou encore "Chrétienne de l'enfer", "Démone vêtue de blanc", "diablesse innocemment cruelle" marchait alors d'un pas presque religieux, lentement, ses mains dans son manteaux, elle qui était ancienne pratiquante chrétienne. Les lumières qui éclairaient les parties du long couloir illuminaient son passage de façon saccadée, comme si un ange, ou un démo arrivait au bout du tunnel. Les quelques gardes qui la virent arriver ne dirent alors rien, se contentant de la suivre du regard, tous connaissant son nom et son style ici. Tous savaient qui appeler pour effrayer le plus terribles des requins dans cet océans de malfrats. Tous savaient comment torturer quelqu'un et qui appeler pour le faire lentement sur plusieurs jours. Sa marche suscitait alors l'effroi et presque l'admiration, ou même la complète admiration pour la plus petite du groupe qui la voyait alors marcher de dos, ses cheveux rouges sang lâchés dans son dos.


-Ils vous attendent Madame.


Ils arrivèrent alors deux portes de métal, que les gardes ouvrirent lentement, laissant voire au centre la luxueuse pièce tapissée de velours et décorée de meubles de vieilles époques une table pentagonale ou était assis quatre homme qui la regardèrent alors, tous avec un autre a coté de leur fauteuil, sauf celui devant X, accompagné d'une femme. Celui ci était alors un homme semblant un peux plus âgé qu'elle mais encore jeune. Il avait alors de long cheveux blonds de la meme couleur que ses yeux, menton reposé sur ses deux mains liés


-Nous vous attendions, X.

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