De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 17 : ARC II - Remède.

4577 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/01/2017 17:03

Ce jour là, Arecia était penche sur son microscope dans son laboratoire, ces deux collaboratrices autour d'elle.


-Miki, veuillez allez voire si les donnes sur le projet de X ont finis de transférer pendant que je m'occupe de celui de votre fils.


-Oui, tout de suite Madame.


Sans poser de question ou rechigner à la tâche, comme elle, et Hyuga l'avait fait durant ces derniers mois pour pouvoir travailler aux côtés d'une femme aussi illustre qu'elle, Miki se rendit calmement, mais rapidement vers l'ordinateur qui affichait sur l'écran une barre de transfert qui était complètement remplie de vert, indiquant que le transfert était bel et bien terminé.


-Le transfert est terminé Madame.


-Bien. Alors faite la simulation. Quand à ce qui est de la bactérie de Rentaro....je continue.


-Vous avez trouvé quelque chose ?


-C'est possible.


Elle se retourna vivement en entendant la chose, prenant rapidement de grands yeux car, dès que ça touchait à son fils, elle se mettait immédiatement en alerte, d'autant plus qu'elles jouaient un véritable contre-la-montre.


-Vraiment ?! Vous avez peut être trouvé quelque chose ?


-Poursuivez votre travail de votre côté je vous pris. Je m'occupe de celui ci.


À cette sorte de rappel à l'ordre elle reprit tout aussi rapidement son sang froid, regardant ailleurs.


-Ah, hai, excusez moi Madame..


Elle s'en retourna vers l'ordinateur, puis se mit à ouvrir divers fichiers avant d'en ouvrir un dernier qui laissa place à une sorte d'écran de simulation où l'on pouvait y voir le corps de "X", modélisé en 3D, avec divers paramètres affichés à la gauche de l'écran. Dès que la simulation s'afficha sur l'appareil, Miki se mit à taper rapidement sur le clavier.


-Remarquable.


-Quoi donc ?


-Il semblerait que la bio batterie combiné à la nanite arrive à contrer les effets du varanium, et à les repousser. Cependant elle détruisent les plaquettes rouges du sang. Je dois trouver un moyen de régler cela.


-Il est vrai que si cela détruit ses globules rouges, tout cela serait inutile. Ce serait régler un problème pour en créer un autre..


-Le procédé semble être trop agressif. Mmh..


-Elle se retira du microscope en fumant son long cigare


-Ce métal est très intéressant. Mais la priorité est pour l'instant cet Android commande par X. Ou en sont les simulations de celle ci pour les calquer sur les motricité du robot ?


Miki continuait de taper rapidement sur son clavier, la modélisation 3D du corps de "X", mais aussi d'un autre corps plus ou moins similaire que le sien, avec les diverses jauges qui prenaient des tailles différentes et variables.


-Les signaux semblent concorder. L'android répond correctement.


-Je vois. Je vais prendre la suite. Concernant Rentaro, tentez de remplacer les plaquette par additions d'une molécule de synthèse qui soit viable.


Elle ouvrit un peu plus en entendant la chose qui toutefois, la surprenait, la faisant lever son nez de son écran pour se tourner de moitié vers Al Shaida.


-Vous voulez dire par là...de remplacer ses globules rouges ?


-Dans un premier temps, tentons d'ajouter une molécule capable de les préserver, ou les remplacer plus rapidement. Il nous reste encore un mois maximum. Mais nous devons faire vite.


 Lorsqu'elle lui rappela le délais, très court qu'ils leur restaient, afin de sauver la vie de son fils et éviter le pire, elle sortit rapidement de sa torpeur, prenant son air calme et sérieux qui lui allait comme un gant, avec même une pointe de détermination.


-Oui, c'est vrai. Le temps risque de nous manquer, nous ne devons pas traîner.


 Elle prit appui sur le sol pour la pousser, elle ainsi que la chaise, pour se retrouver par la suite devant un microscope par lequel elle pouvait analyser un échantillon de sang de Rentarô, s'y penchant rapidement.


-(Accroche toi Rentarô..tout sera bientôt fini...)


 Justement, en parlant du loup, ce dernier, malgré son état très faiblard et proche du critique, ne voulant rien laisser paraître bien que son état qui empirait se remarquait rien que sur son visage, était en train de passer l'aspirateur dans le salon, yeux entrouverts et assez lentement, s'afférant à une tâche ménagère comme il en avait eu l'habitude depuis la première absence de "X" qui fut de six mois, celle où elle passa le plus clair de son temps dans le coma après qu'une voiture lui ait brisé les côtes. Il faisait alors sa tâche, dans de longs mouvements d'aspirateur, sous le regard de sa petite soeur sur le canapé qui le regardait avec de grands yeux d'incompréhension et d'inquiétude, désespérée de voir son frère se démener ainsi alors qu'il était certainement proche de la mort, ce qui la rendait très triste bien qu'elle ne perdait pas espoir, faisant pleinement confiance aux trois scientifiques qui se démenaient elle aussi aux étages supérieurs.


- Rentarô..! Yamete ! Je peux le faire moi ! Tu dois te reposer..!


-C'est bon..j'ai un peu de mal à bouger mais je..ne suis pas pour autant mourant..


- Justement, si tu l'es...!


X arriva alors d'un bond sur le canapé à côté de la petite


-Laisse le donc. Qu'est ce que je t'ai déjà dit quand au décision d'un grand frère.


Elle regarda alors la télévision qui était déjà ouverte, la petite regardant encore ses animés. Elle regarda alors une jeune fille de l'épisode avec de long cheveux verts clairs et des oreilles en antennes.


-C'est un robot ?


 A l'intervention de "X", elle se tourna vers elle avec de grands yeux curieux, ne comprenant pas vraiment sa question sur le coup.


- Mmh..?


 Elle se tourna ensuite vers l'écran de télévision et remarqua également la jeune fille en question, prenant un petit sourire innocent en la voyant, cette jeune fille s'avérant être l'un de ses personnages préférés de cet anime justement.


- Ah..! Hai, c'est bien un robot, bien que l'on ne le voit pas beaucoup ! Elle s'appelle Chachamaru !


Elle s'approcha alors son visage de l'écran


-Mmh...


Elle se leva alors d'un petit sourire.


-Je pourrais le prendre comme modèle.


Elle repartit alors vers son laboratoire, allant Coire Arecia.


-Doc.


La femme qui était alors occuper à manipuler sur son ordinateur leva le nez de son appareil pour regarder la tueuse.


-Qu'y a t-il ?


-Tu pourrais utiliser un certain robot du nom de Chachamaru, comme modèle de "skin" ?


-Mmh, oui , je pense. Ses mensurations sont normales ?


-Exacte. Mais tu peux rajouter un peux de forme vers les seins si tu veux


-Si tel est ton souhait.


-Quitte à faire un robot, autant le faire bien. Je sais que c'est un personnage en 2d mais à part se cacher de profil derrière les poteaux pas besoin de la rendre comme une feuille de papier


 Laissée comme ça subitement en plan, elle regarda en direction de l'escalier qu'avait prit "X" avec de grands yeux curieux tout en les clignant.


- Moh, déjà...


 A côté de cela, le bruit de l'aspirateur qui rugissait en aspirant la moquette qui cernait le canapé, subitement, Rentarô s'arrêta, net, tout en écarquillant peu à peu les yeux, mais non de surprise, ou encore d'horreur, mais de douleur. En effet, instantanément, bien que, depuis quelques temps déjà, il endurait de grandes douleurs dans sa poitrine, comme de manière à ce que celle-ci était prise dans un étau qui se refermait peu à peu, justement, à ce moment précis, il sentit que cet "étau", s'était d'un coup refermé d'un cran complet, sentant son cœur se faire comprimer violemment. Bien évidemment, voulant endurer la chose, l'encaisser autant qu'il le pouvait, il n'eut d'autres réactions, aucun gémissement ou autre. Cependant, il sentit peu à peu un goût de sang dans la bouche, même s'il le sentait souvent maintenant, le goût de son propre sang qui remontait par la gorge pour aller rempli sa bouche. Du fait qu'elle se remplissait, un filet de sang commença à s'écouler de ses lèvres. Fébrilement, il alla l'essuyer de son pouce, le regardant ensuite, couvert de sang, avec ses joues qui se gonflaient de ce liquide rouge intense, pendant que sa petite sœur qui était revenue à son anime, aperçut l'arrêt brusque de son frère et ses yeux écarquillés, ainsi que ses joues gonflées, prenant peu à peu de grands yeux de stupeur.


- Ren...Rentarô...?!


 D'un coup il lâcha le manche de l'aspirateur avant de se précipiter, tant bien que mal, droit vers les toilettes en manquant de tomber à plusieurs reprises à cause de sa faiblesse, s'accrochant par moment rapidement au mur, avant de rejoindre les cabinets en refermant partiellement la porte derrière lui. Dès son arrivée dans la pièce, il souleva la lunette avant de cracher tout ce qu'il avait dans la bouche, à savoir son sang, en grande quantité, quantité très inquiétante même, comme s'il y crachait ses propres poumons, le tout dans un bruit de toux très violent et audible, même à l'étage supérieur, même si la petite sœur était en première loge. Par ailleurs, cette dernière sauta de son canapé pour suivre le même chemin que son frère, arrivant bien plus rapidement à la porte qu'elle ouvrit d'un geste brusque, apercevant son frère à genoux au sol de ses grands yeux écarquillés à elle aussi, se tenant d'une main au bord des toilettes, l'autre sur le cœur, serrant fortement son vêtement, exprimant par ce geste la douleur atroce qu'il y ressentait. En voyant l'horrible scène qui lui déchirait le cœur, cœur déchiré par la vue de son frère dans un tel état, mourant, elle cria le nom de son frère.


- RENTARÔ...! -


 Le grand frère, tout en se tenant d'une main, lui répondit très faiblement, d'une voix entrecoupée et une respiration haletante et donc très difficile, quelques fins filets de sang restant coulant de ses lèvres dans l'eau des toilettes qui avait prit la même teinte.


-Vas..ah...t'en..ce n'est...ah..rien..ça va..passer...


Des bruits de pas se firent alors entendre, Arecia arrivant derrière lui et prenant un peux de sang sur son doigt par son menton, le mettant en bouche.


-Je vais devoir accélérer le processus. Il semblerait que le mois de temps restant à vivre sois maintenant ta semaine.


-Mince..ah...moi qui prévoyait..encore un peu de temps ah..pour mes obsèques...histoire de ne..rien oublier...


 En entendant cela de la part de la scientifique, Enju regarda la femme en question en tournant son visage lentement, choquée de la nouvelle, la regardant toujours de ses grands yeux, maintenant en pleurs.


- La..la semaine...? Il..il ne lui reste plus qu'une semaine..?


Elle regarda alors calmement son doigt en sang, son autre main sur la taille


-Je vais devoir mettre les bouchées doubles. je ferais bien d'y retourner.


Elle remonta alors calmement a son étage ou travaillaient les deux femmes. Elle rentra dans le laboratoire et s'y arrêta pour parler a son équipe.


-Mesdames, la deadline a été raccourci a une semaine maximum. Nous allons donc pour ce court laps de temps mettre en suspens le projet principal. Mais pour maximiser le temps de production, Huyga lancera pour la semaine entière le dictionnaire multinationales des langues que l'IA assimilera ainsi que toute les tournures de langue. Le super calculateur fera le reste. $


-Bien ! Compris !


-Aihara, vous aiderez Hyuga ans cette tache en cherchant toute les autres données utiles pour un androïde qui doit paraître humain pendant que je m'occuperais de Rentaro.


 Sur le moment, lorsqu'elle apprit que tout compte fait, il ne restait plus qu'une semaine à vivre pour son fils, afin de ne pas fondre en larme, elle se mordit la lèvre inférieure en baissant légèrement le visage, allant s'agripper le bras droit en y exerçant une forte pression pour se contrôler, tremblant toutefois légèrement tellement le contrôle lui était compliqué.


-Très..très bien..Madame...demo, je vous en prie..sauvez..mon fils...


-Je ferais ce que je peux.


La femme mit alors dans une platine a l'entrée du laboratoire un de ses disques personnel qu'elle avait ramené de son ancienne demeure. Elle mit ensuite le patins sur le vieux 45 tours, celui ci faisant un petit bruit avant de laisser un silence et entamer sa musique, mélange de musique classique et moderne de pas son caractère instrumentale et pour le moins fantastique

Elle se mit alors a nouveau a la tache dans les derniers jours qui lui restaient et, montrait ainsi sa grande endurance de scientifique face a ses collègues qui devaient aller dormir pour ne pas tomber. La femme, elle travaillait alors sans jamais se coucher, continuant son travail en buvant une tasse de thé a la cerise toute les heures. Elle continuait inlassablement ce pour quoi sa renommée était internationale et ses écrits et thèses avaient été lus par Huyga de A a Z et par d'autres corps médicaux, montrant ainsi toute l'étendue de ses talents, créant des formules sur des feuilles de papier a une allure aussi rapide que la musique qu'elle mettait a de nombreuses fois pour travailler. Ses formules et calculs s’effectuaient alors parfois de tètes, semblant indéchiffrables pour Miki ou Huyga qui la regardait faire par moment, se contentant de lui apporter son thé une fois la tache sur le projet principal achevée.


-Réaction des molécules....bien.....


Elle travailla alors ainsi trois jours sans manger, ni boire quelque chose a part son thé, ou dormir ou même se doucher, les femmes se demandant même comment elle faisait pour ne pas sortir du tout de sa salle durant ces trois jours qui avaient d'ailleurs vu l'alitement de Rentaro, son état et sa santé ne lui permettant plus de bouger. Puis, au bout de ses interminables jours, alors que la famille Aihara était au chevet de Rentaro, les portes du laboratoire étaient encore fermés.

Dans la chambre, autour de l'homme, qui puisait dans le très peu de force qu'il lui restait pour se maintenir envie et supporter la vive douleur en continue dans sa poitrine qu'il ne parvenait même pas à exprimer du fait qu'il était beaucoup trop fatigué, et à bout, divers dispositifs médicaux l'encerclaient, reliés à son corps. Intraveineuses pour son manque de sang, pour lui apporter de la morphine contenue dans des petites poches suspendues à des barres, tout comme les poches de sang, afin d'atténuer un tant soit peu sa souffrance, cardiogramme pour vérifier son rythme cardiaque émis par son coeur qui se faisait actuellement littéralement attaquer, avec même un masque à oxygène sur le visage pour lui apporter ce dont il n'avait plus la force de se procurer lui-même. Il avait les yeux fermés, semblant seulement dormir paisiblement, bien que la réalité était tout autre. La réalité n'était autre que le fait qu'il n'avait même plus la force de les garder ouverts, tellement il n'en pouvait plus, il ne pouvait plus supporter ce qu'il traînait pendant des années. Cependant, malgré l'impression qu'il donnait, cette impression d'absence, comme s'il avait déjà quitté ce monde, sa petite soeur, tout comme sa mère, lui tenait la main, les larmes aux yeux, la mère avec la fille dans ses bras, tenant envers et contre tout la main du grand frère qui était aux portes de la mort et qui s'apprêtait à les passer, dans quelques heures. Tout n'était plus qu'une question de temps. Mais elles ne lâchaient aucunement prise, ne lâchaient aucunement la main de l'être aimé qui lui, ne parvenait pas à trouver la force de les serrer, bien qu'il les sentait. Oui, il sentait leur présence, leur chaleur dans sa main, mais il était impuissant, il était complètement sous l'emprise de ce virus et de ces fichus shrapnels qui le détruisaient de l'intérieur. Même s'il ne pouvait rien faire, ces présences le réconfortaient, et lui montraient qu'il n'était pas seul, qu'il n'était plus seul, et de ce fait, pour ne pas rendre leurs efforts inutiles, il se battait autant qu'il le pouvait, menait un combat intérieur que personne ne pouvait s'imaginer, si ce n'est que sur des feuilles de calculs ou sur un microscope. Il luttait en usant de ses dernières ressources pour repousser l'envahisseur, repousser ce virus qui lui bouffait les cellules de l'intérieur. Pour l'aider dans ce combat, la petite soeur serrait sa main d'autant plus fort, regardant l'homme qui en apparence semblait seulement faire une sieste, branché à toutes ces machines de dernier recours pour le maintenir en vie jusqu'au dernier espoir. Elle regardait son grand frère les yeux en pleurs, déjà qu'ils étaient bien rouges comme ceux de la mère, toutes deux ayant versé une multitude de larmes, déchirées, tiraillées par cette vue horrifiante de Rentarô qui s'accrochait in-extremis à la plus petite parcelle de vie qui sommeillait toujours en lui.


- (Rentarô...tiens bon...! Tu ne peux pas nous lâcher maintenant..! Tu ne peux pas me quitter maintenant...! Je suis ta fiancée tu as oublié...?!)


Puis des bruits de pas se firent alors entendre en provenance du haut de l'appartement, descendant lentement, puis se rapprochèrent de la pièce ou était la famille avant de laisser Arecia arriver, une seringue en main bouché par un capuchon transparent


-Veuillez m'excuser. L'élaboration a pris plus de temps que prévus.


Elle retira alors le bouchon de la seringue, avant de percer un des sachets de sang qui maintenant Rentaro en vie et de presser le bouchon de celle ci dans le sang, secouant un peux le sachet par la suite. Miki releva lentement son visage, regardant la femme injecter son liquide dans la poche de sang de ses yeux en pleurs elle aussi, et vivement rouges, montrant que sa fille n'était pas la seule à avoir versé de nombreuses larmes.


-C'est l'antivirus...? Ça va le sauver...?


Une fois le liquide injecté, elle examina alors Rentaro quelques dizaines de secondes, semblant déceler des choses a l’œil nu puis alla vers ses instruments dans la chambre, avant de retirer ses lunettes en soupirant.


-Aihara, vous me ferez une série de 10 flacons de ce liquide. la formule et dans le laboratoire du second. Il faut qu'il en prenne une fois par jour a fréquence exacte et régulière. Une fois chaque midi devrait être bon. Il se réveillera sous peu.


 Elle hocha alors fébrilement la tête en en profitant pour essuyer ses larmes d'un grand coup de manche.


-Ou-oui...


 Après avoir essuyé ses larmes, elle releva le visage pour regarder Arecia, lâchant toujours quelques larmes à cause de l'émotion mais avec un petit sourire soulagé.


-Je..je vous suis infiniment reconnaissante..d'avoir sauvé mon fils..je ne saurai jamais comment vous remercier assez...


-Soyons prudent. Il pourrait faire un rejet, bien que j'en doute fortement. Oh, et, la personne a remercier, comme je le dit toujours, ce n'est pas moi.


Elle la regarda alors calmement


-Le matériel était loin d’être gratuit et achetable de ma poche.


Elle sortit alors de la chambre


-Veuillez m'excuser, j'ai du travail.


 Elle rebaissa ensuite le visage en lâchant de nouveau des larmes, tout en tremblant légèrement, mais cette fois-ci, contrairement à ces derniers jours où c'était à cause de tristesse et de chagrin, c'était de joie, et de soulagement.


-Dieu merci...tout est enfin terminé, ou presque..


 Sans qu'elle ne s'en rende compte, Enju retourna se blottir contre elle autant qu'elle le pouvait, frottant son visage à son débardeur en-dessous de sa blouse, yeux fermés tout en pleurant elle aussi, pour les mêmes raisons que la mère.


- Alors ça y est...? Il va rester en vie..? Il va rester avec nous...?


 Miki reprit alors un sourire en allant passer tendrement sa main sur la tête de sa fille pour la caresser et la réconforter après ces dures épreuves émotionnelles, bien que le combat n'était pas totalement terminé.


-Oui..il va rester avec nous encore quelques temps..


La femme se dirigea alors dans la chambre de la tueuse a gage qui était alors en train de faire des pompes depuis on ne sait combien de temps, les cheveux trempés de sueurs


-Ne t'ais je pas déjà dit de ne pas forcer après tout ce temps ?


-Oh, ça va....


-Rentaro est sauvé. Son état n'est plus a craindre.


-Super.


-Tu est donc la dernière a souffrir en continue maintenant.


Elle s’arrêta alors a cette phrase, se relevant en essuyant ses cheveux avec une serviette blanche posée sur le lit a coté d'elle.


-Et alors.


-Je sais très bien que depuis le début de ton opération la bas, c'est l’équivalent d'une balle dans le ventre en douleur qui t'est donnée en continue. $


-Mais j'y suis habitué. Sa s'est atténué . et puis je suis pas une pisseuse comme le gosse. tu vois ?


-Je ne tiendrais pas compte si tu gémis un peux de douleur. Tu accentue ce mal en faisant cela. D'autant plus que tu a cessé de prendre ta morphine


-Elle pouffa alors


-Cela coûtait trop cher pour moi. Mais le gamin est sauf au moins. allez, va donc finir mon projet a moi.


Elle partit alors sans dire un mot de plus. Quelques dizaines de secondes plus tard, alors qu'elle avait reprit son entraînement et que la porte fut fermée après le passage d'Arecia, on toqua de nouveau à la porte, d'une force moindre, voire enfantine.


-Quoi encore ?


 La porte s'ouvrit par la suite lentement dans un léger bruit de grincement, pour finalement laisser voir Enju entrant avec hésitation à moitié dans la pièce, regardant ailleurs en se rendant compte qu'elle agaçait sûrement "X", avec quelques larmes qui traînaient toujours sur les joues.


- Je..je dois sûrement déranger...


Elle vit alors la femme, de profil, serviette sur l'épaule en train de boire une bouteille d'eau, ses cheveux noirs collant son corps forge et formé. Elle la regarda ensuite de ses yeux rouges vifs


-Ah, c'est toi. Qu'est ce qu'il y a ?


 A son regard rouge vif qui transperça ses propres yeux qui, d'un certain côté, s'apparentait à peu de choses près aux siens, elle baissa légèrement la tête en reculant, tout en emmenant la porte dans son mouvement.


- Tu..tu sembles occupée alors..je ne vais pas t'ennuyer plus...


-Crache le morceau maintenant que t'est la.


 Elle arrêta son action, avant de finalement rentrer de nouveau dans la pièce, complètement cette fois-ci, laissant la porte entrouverte.


- Je..je voulais juste te..


 Elle baissa de nouveau légèrement la tête, puis se mit alors à sourire en même temps, les yeux grands ouverts et luisants droits vers le sol qui y laissaient tomber quelques petites larmes, les joues rougies par toute cette émotion accumulée.


- Je voulais juste te remercier pour tout ce que tu as fait pour mon frère..! Grâce à toi il va pouvoir vivre...! Merci beaucoup...pour tout ce que tu fais...!


-Ah, ce n'est que ça.


- Non..! Ce n'est pas que ça..! Pour toi, ça paraît sûrement rien demo..demo...! Pour ma mère, et pour moi...ça représente bien plus que tu ne peux le croire..! Tu lui as sauvé la vie tu te rends compte...?! Tu as sauvé la vie de la personne à qui je tiens le plus et pour laquelle je serai prêt à tout...! En le sauvant lui, tu nous as également sauvé..! Et pour ça..et pour ça... -


 Elle releva alors la tête, pour lui adresser un immense sourire yeux fermés, un sourire des plus mignon avec cette mignonnerie renforcée par ses larmes de joie qui ne finissaient de couler sur ses joues, n'étant pas sans rappeler, une fois de plus, une expression, un était d'esprit que la femme avait, elle aussi, il y a de cela bien des années.


- C'est pour ça que..je te serai infiniment reconnaissante Akihira !


-Je t'ai déjà dit de ne pas prononcer ce nom !


- Je le sais bien, demo...


 Elle alla placer ses mains derrières le dos, puis se mit à balancer faiblement son pied droit d'avant en arrière, regardant le sol de côté.


- Je préfère..t'appeler comme ça. Je trouve que c'est un beau prénom, enfin..déjà plus beau qu'une simple lettre...


-Je préfère la lettre maintenant. Ce nom ne veux plus rien dire maintenant


- Demo..c'est bien comme ça que tu t'appelles non..? C'est bien le prénom que t'ont donné tes parents..


-Et alors


- Et alors..hé bien..alors...


Peinant à trouver une réponse, elle baissa la tête, à la fois gênée et intimidée par la situation.


- Je ne sais pas..je sais juste que je préfère t'appeler comme ça ... -


-Ne le fais pas, c'est tout.


- Ha..d'accord..désolé...je ne voulais pas t'embêter..enfin, j'ai dis ce que je voulais dire alors....


Lentement, et toujours de cet air intimidée qui la rendait davantage mignonne, Enju retourna à la porte du bureau pour regagner le couloir et quitter la pièce. Pendant ce temps,

Arecia, elle, était dans son appartement, ou plutôt sa maison entière sur un seul étage, buvant son thé a la cerise dans son petit salon enrobé de ces couleurs rouges et dorés si chaleureuse qui donnait une ambiance tamisé des plus appréciables.

 Dans la chambre de Rentarô, la mère qui était toujours au chevet du fils qui débutait seulement son traitement avec l'antivirus qui se propageait à travers son corps via intraveineuse, se leva enfin en le regardant dormir en apparence, bien qu'il luttait toujours à l'intérieur pour repousser la maladie, reprenant un petit sourire soulagé les yeux luisants, son fils étant maintenant pratiquement hors de danger.


-Bien, je vais devoir te laisser. Je dois encore aller préparer les flocons de sérum pour la suite..


 Elle se pencha par la suite vers lui, avant de soulever ses cheveux de sa main en lui caressant le front, avant d'y laisser un petit baiser à la manière d'une mère bienveillante.


-Repose toi bien, et accroche toi, je sais que tu peux le faire. Tu es fort, Rentarô.



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