De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 22 : ARC III - La marchande de mort

5878 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/01/2017 20:05

Finalement le véhicule arriva sur les lieux ou X devait se rendre, un peux plus éloigné pour ne pas se faire voire. Elle prit son arme et la mis a l'aide de sa bandoulière dans son dos et regarda Rentaro.


-Bien, on se retrouve plus tard.


Elle ouvrit alors la porte et sauta rapidement en roulade pour finir sur le sol, une main a terre en regardant devant elle avant de partir en courant se mettre a couvert vers un bâtiment. puis la porte se referma et Chachamaru continua sa route.


-Premier largage effectué. Je me dirige avec Rentaro sur notre lieux de mission.


-Bien, continuez comme ça.


Tandis que le véhicule repartait, Rentarô regarda un instant à travers la vitre teintée avant de regarder à nouveau devant lui de son calme impétueux, toutefois bien conscient de la mission.


-(Il ne reste plus qu'à savoir lequel de nous deux aura la chance de tomber sur le gros lot.)


Le véhicule arriva finalement a proximité des lieux. Chachamaru gara le SUV a quelques pâtés de maison du quartiers qui était une ancienne zone désaffecté d'usines. Le robot prit une mitrailleuse lourde et un revolvers de gros calibre lui aussi et sortit, puis ferma la voiture. Hyuga continuait de suivre le tout avec la mère de Rentaro et Arecia.


-Comme c'est un robot mobile, on luit a fait une mitrailleuse légère avec le calibre d'un fusil d'assaut, comme sa elle a deux arme a chaque main et elle est bien plus rapide et offensive.


Rentarô qui lui resta dans la voiture en cas d'urgence, prêt à sortir dès que la chose était demandée la regarda partir en prenant part à la conversation.


-Vous avez choisi le plus discret.


La mère prit un petit sourire bête et gênée à cela en passant sa main dans ses longs cheveux. Elle-même trouvait la chose un peu voyante.


-Ce n'est pas bien grave, la zone est désaffectée héhé...


-Chachamaru s’arrêta alors en regardant autour s'elle


-Le scan de la zone ne montre aucune signature thermique. J'avance.


La jeune femme avança alors a pas rapide en longeant les murs, ses deux armes pointés vers l'avant légèrement baissées vers le sol. Arecia se pencha un peux plus vers l'ordinateur et regarda le tout en remontant ses lunettes.


-Bien, mesdames, c’est ici que vous devez être attentive. Voyons si le fruit de nos efforts va porter.


Suivis de quelques mètres par Rentaro qui la regardait faire avec une certaine curiosité, et perplexité. Un des écrans des ordinateurs du laboratoire montrait en temps réelle la visions du robots, qui avait alors le décor actuels d'ou ils étaient comme un humains, avec en haut et en bas deux bandes noires a bords rouges avec plusieurs informations de part et d'autres, ainsi que sur les cotés pour les analyse et résultats qu'elle effectuait, montré par plusieurs réticules qui analysaient ce qu'il y avait devant elle. Finalement elle vit devant elle un nouveau batiment qui, après un autre scan, révéla plusieurs signatures thermiques qu'elles virent a l'écran. Immédiatement a cela la mère eu un haut le cœur.


-Je détecte une présence humaine. Plusieurs. Présence d'arme possible, ils tiennent tous des objets au formes caractéristiques.


-Ce sont des armes. Rentaro, reste en arrière, laisse la faire.


En effet, dans le bâtiment, les hommes se préparaient a recevoir les deux invités, eux aussi alertés par leur caméras de zone. Le long couloir de l'usine ou ils se trouvaient alors, se retrouva changé en place forte. La porte de métal double de l'entrée de ce qui semblait être une sorte de couloir d'arrivage, fut braqué par tout les fusils lourds des hommes qui semblait bien entraînés, et comme l'avait dit X jouaient un tout autre niveau. Tandis que Rentaro se mit de coté, face a l'entrée qui était dans un mur de haute taille, surplombée de cheminées d'usines, la jeune femme se mit face a l'entrée. Huyga ravala sa salive comiquement


-Bien, tu peux y aller....Fais comme tu le veux...


-Reçus.


Dans l'appartement, la mère de l'homme qui venait de se replier sur le côté avait plus ou moins la même réaction que son confrère. Elle ravala elle aussi sa salive comiquement, d'autant plus que sa progéniture était sur les lieux.


-Fais ton possible...


De retour sur le lieu de l'affrontement, Rentarô qui lui s'était rangé sur le côté, faute de pouvoir riposter ou même supporter les futurs tirs si ce n'est avec son bras mécanique, sortit rapidement son glock de dessous sa veste en le chargeant tout aussi rapidement comme le lui avait apprit partiellement X dans l'attente de se mêler à la bataille, assez surpris de voir autant d'hommes qui les attendaient déjà de pieds fermes avec d'aussi gros calibres.


-On dirait bien que nous avons droit au comité d'accueil..!


-Oui. J'y vais.


Elle tilta alors dans son mouvement, regardant a nouveau en scannant la zone


-Allons y.


Et c'est alors qu'elle défonça les deux portes de fer sans aucune discrétion ni préavis, sous le regard choqué de tous. Elle se mit alors a courir a une vitesse surhumaine dans le couloir pour atteindre les ennemis terrés au fond, sprintant comme jamais avec derrière elle les explosifs que les hommes avaient collés au murs se déclenchant hélas pour eux trop tard après son passage. Quand elle arriva alors devant les premiers ennemis dans une roulade pour esquiver les premières balles et les tuer, l'écran sur lequel sa vue était affiché afficha une vision thermique, les ennemis se faisant voire e n noir


-Elle a activé ses capteurs..ils ont du plonger la pièce dans le noir !


-Mais elle verra quand même.


En effet, tandis que Rentaro voyait au loin l'android avancer avec le feu des armes l'éclairer, son expression restant la même pour ses fonctions, elle continua alors d'avancer en encaissant les balles, celle ci continuant comme le voyaient les femmes, a tuer les ennemis en avançant fluidement, se retournant a gauche pour prendre les embusqués, puis se remettant droite en en tuant deux avec ses deux armes. Son capteurs principale ne cessait alors de verrouiller un ennemis, et ensuite de passer a un autre rapidement, le réticule ne cessant de mettre en japonais a répétition "verrouillé" , "terminé". La jeune femme continuait d'avancer, son écran qui affichait également dans des cases les différentes parties de son corps par fois en coloriait peux a peux certaines d'oranges ou de rouges pour signaler au "cerveau", qui était son micro processeur les parties de son mécanisme endommagé. Les balles ne cessait de pleuvoir sur la jeune femme par les tout les soldats tandis qu'elle les tuaient un a un avec toujours autant d'aisance, sa capacité de traitement et ses fonctions motrices agissants avec brio et un génie informatique


-Elle ne va pas pouvoir tenir éternellement !


Elle arriva, après avoir "nettoyé" la première salle dans le fond du couloir ou le robot affichait deja une bonne partie de ses fonctions motrices endommagées ou détruites. Mais malgré tout elel continua d'avancer face au derniers soldats restants qui tirèrent également sans retenue. C'est alors que face a eux le robot posa un genoux a terre, sans cesser de tirer malgré tout dans leur direction mais les manqua a cause du bras trop incliné. Les rafales ne cessèrent pas, et le robot tomba alors au sol, sa caméra affichant dans le laboratoire des femmes le plafond, caché par les interférences de celui ci en mauvais point.


-C'est...finis....?


Tous regardèrent alors le souffle coupé, ne sachant si Rentaro allait intervenir ou non a son péril bien plus grand, surtout sa mère. C'est alors que les hommes qui regardaient devant eux avec appréhension entendirent un bruit mécanique de rotule, et virent la forme chevelue se relever d'un coup et reprendre sa marche face a eux en même temps que ses tirs. Les quatre derniers hommes en firent de même, mais se firent tuer rapidement. Les deux derniers qu'ils restaient luttèrent alors encore en vidant leur dernière cartouche tandis que l'un deux prit un lance grenade et le pointa vers la jeune femme


-Crèèèèève !!! Saleté de démon !!!


Il tira une salve que la jeune femme esquiva de justesse en se mettant de profil puis repris ses tirs et finit par arriver a tous les tuer , pointant devant elle les derniers de sa mitrailleuse lourde. Plus aucun bruit ne se fit alors entendre, les capteurs fortement endommagés de l'IA regardant le décor pour vérifier si il n'y avait plus de présence ennemis. Malgré tout cela, cette véritable scène de guerre et son état, la machine continuait sa mission sans tomber. Puis elle se dirigea vers les poignées du courant de l'usine et les réactivèrent alors, laissant voire une vision normale a nouveau mais brouillée. Elle repartit alors dans le couloir rejoindre Rentaro en marchant 'un boitement due a sa jambe défectueuse. Les femmes virent alors a leurs écrans la moitié du sol doré des douilles des armes, par plusieurs centaines et ce même sol jonchés de cadavres, ainsi que le curseur se remettant au centre de sa vision, affichant "terminé" a nouveau.


Dans le laboratoire, après avoir assisté à cette véritable boucherie héroïque du début à la fin, Miki qui était devant son écran avait tout simplement la bouche entrouverte d'une stupéfaction, et même horreur sans pareille à la vue du tapis de cadavres qui reposait sur le sol dans une piscine de sang provenant des trous crées par les impacts de balles sur leurs corps. Elle n'en revenait tout simplement pas. Elle ne revenait pas de l'efficacité de ce qu'elle avait crée de ses propres mains.


-C'est...une véritable arme de destruction massive...


Cette réaction était assez partagé par le fils qui lui était sous les lieux et pouvait voir justement ces amas de cadavres autour de lui alors qu'il marchait dans les couloirs de l'usine pour rejoindre Chachamaru. Sa stupéfaction était rare au point que lui aussi en avait la bouche entrouverte, regardant lentement d'un côté puis de l'autre le massacre qui le cernait de chaque côté. Pour une fois, lui aussi avait du mal à en revenir, revenir qu'une seule personne, ou plutôt une seule entité avait pu causé autant de dégâts, d'autant plus dans un laps de temps aussi court.


-C'est..un vrai massacre...on se croirait sur un champ dévasté après la guerre, une guerre éclair...


Chachamaru arriva alors face a lui, une partie de son torse vers la gauche était complètement détruite, laissant voire des fils conducteurs et son armature de métal briller a la lumière des néons, tout comme son front qui était troué de eux impacts et un de son œil qui avait échappé de peux a un autre impact. Ses vêtements était lacérés de trous de tirs et sa jambe droite traînait très legerement. Celle ci le regarda du même air avant qu'elle ne fasse tout cela.


-La missions est réussis a 70%. Aucune présence ennemis encore en vie, mais aucun otage a interroger. Je suis passé en mode sans échec sur la fin du trajet et mes protocoles de survie ont pris le dessus. La fonction annexe est passé en arrière. Vous n'avez rien ?


En voyant sa "coéquipière" de la sorte, il fut encore plus surpris mais aussi horrifié, même si contrairement à sa mère ce dernier était bien plus habitué qu'elle. Ces fils conducteurs qui dépassaient du corps, il en avait l'habitude avec son bras factice. Mais l'heure n'était pas à l'émoi ni à la peur. Elle était à l'action et à la rapidité. Ainsi donc, il se reprit comme il le put en reprenant son sérieux légendaire à son encontre, bien qu'il présentait une pointe d'inquiétude.


-Non, je n'ai rien, ça va. Mais on ne peut pas en dire autant de toi..


-Mes fonctions motrices fonctionnent encore a 63%. Je suis encore opérationnelle. Il faut aller chercher X.


-Ah, C'est vrai. Mais, vu ton état retourner au véhicule risque de prendre un peu de temps, de même pour la conduite. Nous nous devons d'être rapides.


Il continua de se rapprocher d'elle et une fois à côté, il prit son bras par-dessus ses épaules pour l'aider à se maintenant ainsi qu'à avancer plus facilement.


-Dois je me laisser aider..?


Huyga pouffa alors


-Pour cette fois laisse le donc. Cela fait des mois qu'il n'a pas rendus service, il va bouder sinon.


Entendant très bien la conversation, il prit un air légèrement blasé.


-Si vous voulez que l'on perde du temps c'est vous qui voyez..


-Allons y.


-Ah, on ferait mieux d'y aller.


C'est ainsi qu'en aidant sa partenaire à tenir la marche malgré son état, tous deux finirent par sortir de l'entrepôt d'usine désaffecté pour se rendre en direction du SUV qui les attendait, bien caché en marge afin de ne pas se faire repérer et donc éveiller les soupçons.


-Est-ce que tu penses pouvoir conduire normalement ?


-Oui. Je pense.


-Bien. Si jamais tu penses qu'il est préférable que je prenne le relais, dis le.


Après un petit temps de marche supplémentaire dans la discrétion, ils arrivèrent enfin à leur véhicule. Rentarô se dirigea vers le côté conducteur en soutenant Chachamaru et lui ouvrit la porte avant de l'aider à s'y mettre assise.


-Celle ci s'y plaça alors rapidement et referma la porte.


Sans plus attendre, il s'en alla vers l'arrière de la voiture et monta rapidement à son tour. La voiture démarra alors en trombe et partit chercher X. Celle ci était alors sur le toit d'un bâtiment, dans un quartier remplis d'immeubles habités cette fois ci. Elle voyait en bas l’agitation qui régnait et les voitures des gens qui roulaient. Celle ci regardait alors d'un air passif, son fusil dans son dos avec ses deux armes rangées, sauf une qu'elle tenait dans sa main au dessus de ses gants de cuir noirs comme ses cheveux qu'elle avait teinté.


-( Tout ces gens....qui vont et viennent....qui travaillent....sans savoir que je suis la...dans leur dos. Sans savoir ce qui se passent derrière eux. Quand a ceux qui pensent savoir ce

qui se trame....la réalité est bien pire que ce qu'ils pensent...)


-Encore en hauteur petite sœur ?


Au son de cette voie, en de rare fois, voire jamais, elle eu un léger sursaut avant de se retourner vivement pour voire l'homme qui se tenait alors assis contre une plaque d'aération, d'un sourire envers elle. Celle ci elle ne décousus pas son air grave et agacée


-T'es la, finalement.


Elle pointa son arme alors droit sur lui en le regardant fixement.


-Inutile de me dire que j'ai trois snipers sur mon dos, si je tire tu crèveras avec moi.


-Voyons, Akihira....ne sois pas si agressive....je suis venus seul. Uniquement pour toi.


-Pour quoi faire ? me rendre le travail plus facile ?


-Je ne compte pas mourir aujourd'hui, je crois.


-Je vais surtout te buter pour avoir charcuter mon corps.


-Mais au final, tu en est contente non ? Ce corps que je t'ai donné...ces capacités dont tu est doté, elle te plaisent non ? Ne me ment pas. Tu a acquis sa dans le sang. Cette envie de tuer, forte, irrépressible que tu a en toi. Tout comme un certain gout très prononcé pour le sang.


-Je me fout de ça. Je me démerdais très bien sans. J'ai du passer le relais a quelque chose que je voulais enterrer au fond de moi quand tu m'a découpé sans anesthésie.


- Oh, Je vois.


Il se releva alors et marcha lentement vers elle.


- A cause de.. "X", c'est cela ? Ah, je vois...


Elle commença alors a s'irriter en serrant quelques peux des dents.


-Ta gueule....


Tu le sais autant que moi ne. Que tu n'ai jamais été comme ça "par défaut". Que...ton vrai toi...est souriant...joyeux...


-Ta gueule....!


-Que tu a toujours été joyeuse et souriante comme jamais


Elle parla alors d'une voie forte en serrant son arme, irritée.


-Ferme la !!!


-Il mit ses deux mains devant lui


-Bon bon. Enfin, que me veux tu exactement ?


-Te buter.


-Pour reprendre ta vie normale ? Refaire tes contrats a nouveau ?


-Exacte.


-Mais tout a changé maintenant que tu a tes invités. Cela ne peux plus se faire.


-Pas grave. Comme tu l'a dit tout a changé. J'ai une possibilité de nouveaux plans maintenant.


-Oh ?


-Mais tu n'en fait pas partie.


Elle tira alors une balle sèchement dans sa poitrine, l'homme tombant alors immédiatement au sol a cause du calibre qui l'envoya en arrière directement, le projetant sur le sol du toit de l'immeuble, une flaque de sang teintant les graviers sur la gauche du corps. X s'approcha alors lentement de lui en le regardant de haut.


-Maintenant tu va souffrir un peux comme moi.


Elle sortit alors de la poche de sa cuise son grand et tranchant couteau avant de s'approcher de son bras et de l'étendre a coté d'elle. Une fois la chose faite elle retroussa la manche de sa veste et sa chemise puis commença méticuleusement, avec une certaine aisance et surtout expérience. Elle continuait son mouvement d'un air passif et tout a fait calme sans le moindre mal, continuant ses geste dans les bruits de chair et de sang. Une fois la chose faite, elle pris le morceau de bras avec la main qu'elle lui avait arraché ans que l'homme ne comprenne vraiment ce qu'il lui était arrivé a cause du choc de son premier coup. Une fois la chose faite, elle passa son bras sur son front, puis se releva alors en rangent son couteau et son arme sous son manteau.


-Bien....je me tire maintenant. A la revoyure, "grand frère".


La voiture qui cherchait alors X la vit alors suite a un message envoyé a Chachamaru, lui disant de se rendre un kilomètres au nord de sa position a un parking. Ce que le robot fit alors et se gara dés qu'elle vit la femme, tenant un sac plastique en main. Celle ci monta alors a l'arrière rapidement, lunette de soleil au yeux pour se cacher, a coté de Rentaro.


-Waw, t'a une salle gueule chérie.


-J'ai subit quelques dégâts.


Elle pouffa alors quand le véhicule démarra.


-T'a gardé ton humour, c'est parfait.


Elle posa alors le sac plastique sur la banquette arrière entre elle et le jeune homme. Bien entendu, lorsque la voiture reprit sa route, l'homme qui attendait patiemment et de son

calme imperturbable à côté d'elle tourna son visage en sa direction, bien curieux de savoir comment se sont passées les choses de son côté.


-Alors ? Tu as eu ce que tu voulais ?


Celle ci s'étira alors les bras


-Oui, on peut dire ça.


-Comment ça ? Et pourquoi portes-tu ces lunettes, il n'y a plus vraiment de risque de te faire voir.


-Si, il n'est pas encore mort. Et c'était pas son armée que vous avez tués.


-Son armée ?


-C'est une expression. Y avait pas tout ses gars la bas. On est juste tranquilles un petit temps.


Il regarda de nouveau devant lui en baissant légèrement la tête, lâchant un léger soupir de fatigue.


-Enfin, je me serais pas déplacé pour rien.


-Mais encore ?


-Quoi ?


-Si tu dis ça c'est qu'il a dû se passer quelque chose. Tu es tombée dessus ?


-Ouais, un peux.


Il la regarda à nouveau en rouvrant les yeux, tout en attrapant un rictus au droit.


-Quand tu tombes sur quelqu'un c'est entièrement, pas un peu.


-Ah, pardon, je voulais dire que j'en ai ramené un peux.


Sur ceci il ne changea aucunement son air, bien au contraire.


-Que veux-tu dire par "ramené"...?


Elle regarda alors du coin de l’œil son sac en plastique puis se ramena vers la vitre


-Regarde donc.


De ce fait, il se pencha en direction du dit-sac, assez curieux quant à son contenu. A bonne distance, il put alors y voir le bout de chair humaine qui s'y trouvait. Sur le moment il ouvrit plus les yeux, déstabilisé de la chose, avant de se reprendre en se remettant droit sur sa place.


-Désolé mais je ne connais pas le temps de cuisson.


-Pas grave, je le garde au frais.


Il regarda à travers la vitre teintée du véhicule par laquelle il pouvait y voir les rues ainsi que les lampadaires qui défilaient d'un air légèrement blasé mais aussi écœuré, bien qu'il était bien au-dessus de ce genre de chose désormais.


-(Je me demande encore qui est vraiment le plus dangereux des deux.)


Le véhicule arriva finalement au pied du building ou résidait maintenant tout le monde. Il rentra alors dans les garages puis dans celui de X, après quoi toute les trois remontèrent l'ascenseur qui s'ouvrit sur le hall de la maison ou tous attendaient alors. Chachamaru en sortit la première, a moitié mise en pièce ou Arecia arriva vers elle d'un pas pressé


-Tu a bien travaillé Chachamaru. Démo, regarde toi, tu n'aurais pas du prendre autant de risque.


-J'ai accomplis la mission.


-Héhé....si on veux...


X elle arriva également et jeta le sac plastique a Huyga d'un sourire joueur.


-Tu me met sa dans mon congélo s'il te plaît. Une prise de guerre.


Elle la regarda alors curieusement


-Prise de gu...


Elle ouvrit alors le paquet et prit un air comiquement dégoûtée en le refermant.


-Oh, je vois. bon, je vais mettre sa....au frais... avant que sa n'empeste...


Quant à Rentarô, à peine il put mettre un pied dans le hall que sa petite soeur se jeta sur lui bras grands ouverts. Elle était visiblement satisfaite et heureuse de le revoir, d'autant

plus en si bon état. A cause de la rapidité du mouvement, il fut assez surpris et ouvrit un peu plus les yeux.


-Hé..


Tout contre lui, la petite Enju frotta son visage contre la chemise de son grand frère d'un grand sourire de joie yeux fermés.


- Ah, tu es bien rentrée..! Pour une fois ! J'avais peur que tu ne reviendrais pas encore une fois..!


Ne sachant trop comment réagir, et surtout ne sachant quoi dire, après un instant, il se contenta de prendre un petit sourire le visage baissé pour la regarder faire, allant poser sa main sur sa tête pour la caresser lentement comme il en était rare.


-Bien évidemment.


Puis par la suite, une fois le "trophée" de X mis dans un endroit sur, les trois femmes étaient alors occupées a remettre l'androide en état suite a son combat titanesque. Huyga elle devait répertorier toute erreur système et dysfonctionnement pour améliorer la femme tandis que Miki était occupée a remettre les rouages de sa hanche gauche en état pour retirer le boitement de sa jambe. Arecia elle supervisait le tout et créait déjà de nouveaux programmes


-Oh, alors le moteurs auxiliaires a bien tenu ?


-Oui, mais je crois que la surchauffe du processeur a accélérée la panne du moteur.


-Je vois ! je vais voire sa !


-Le moins que l'on puisse dire c'est que ce...petit test fut un succès héhé..


-Vous trouvez ?


-Oui, tu t'en est sortit avec brio. Vu le calibres et le nombre de leurs armes, il était évident que tu n'allais pas en sortit indemne, mais en sortir vivante et si rapidement.


- Ça relève de l'exploit. Bien au-delà de ce à quoi on s'attendait.


-Ah..


- Au moins grâce à cela, mon fils n'aura pas eu à se mettre trop en danger.


D'ailleurs, en parlant du loup, ou plutôt de l'alien comme une certaine femme aimait bien l'appeler, ce dernier était tranquillement au balcon qui était ouvert au salon, accoudé à la rambarde en regardant la Lune perchée haut dans le ciel de la ville avec sa veste noire ouverte pour le laisser respirer plus librement et se décontracter. Comme d'habitude, il était calme, presque serein, bien que quelque chose semblait visiblement le tracasser, ou du moins tapait dans son esprit.


-Il entendis alors a coté de son balcon une fenêtre coulisser.


Sans y faire bien plus attention, il regarda sur le balcon d'à côté d'un œil distrait.


Il vit alors X arriver, bière en main, se poser contre le rebord du sien. Elle vit alors Rentaro du coin de l’œil et prit alors a sa réaction déstabilisée un petit sourire

-T'était la toi.


Par la suite il regarda à nouveau devant lui comme si de rien n'était, le visage légèrement levé vers le ciel. Comme toujours, il resta calme avec son visage sans expression, à la limite du froid et de l'indifférent, même si la chose était surtout un réflexe, un moyen de défense qu'il avait adopté depuis son enfance.


-Tu avais peur que je m'enfuis ?


-Tu es libre de faire ce que tu désire.


-Cette liberté n'est qu'une apparence. Si je venais à m'aventurer seul, je finirai par me faire rattraper pour servir à nouveau de machine à guerre. Et de l'autre côté, Enju ne s'en remettrait pas. Alors tu penses bien que partir..


-Tu n'a qu'a l'emmener. Elle et ta mère. Quittez le continent. Partez vivre peinards ailleurs sur un petit pays.


-Et tu penses vraiment que ça réglera les choses ? Où que nous soyons, ils pourront nous retrouver. Et puis, comment nous débrouillerons nous. Nous n'avons pas vraiment les moyens. De plus, elles sont toutes les deux attachées à ce pays, et Enju y a ses amis. Je ne peux pas leur demander de me suivre comme ça du jour au lendemain. Si je venais à partir, ce serait seul.


-Mais, tu peux partir d'ici tu sais.


-C'est vrai. Mais pour faire quoi ?


-Ce que tu désire.


Elle but une gorgée de sa boisson avant de la faire pendouiller dans le vide, tenue être ses deux doigts. Elle regardait alors le sol d'un air triste et mélancolique


-Personne ne vous connaît vraiment dans la ville. Vous étiez des cibles. Ce n'est pas comme moi. Si vous partez maintenant, et que vous faites profil bas un temps, vous aurez a nouveau une vie normal. Ta mère pourra intégrer un bon laboratoire. Enju, pourra revoir ses amies a l'école, et toi...tu sera libre de faire ce que bon te semble. C'est ce que des gens comme vous méritent, dans l'illusion de nos vies. La petite ne mérite pas cela. Elle ne mérite pas de rester avec moi tut comme vous. Seule je suis plus forte. Je ne veux pas qu'elle me regarde avec de l'admiration Je veux qu'elle me fuit. Je le regretterais le restant de ma vie si elle finit comme moi...sa serait comme....

Elle but une gorgée a nouveau avant de poser son visage sur le rebord du balcon


-Comme si j'avais raté ma vie deux fois en quelques sortes. C'est comme pour toi. Je sais que t'est pas un connard comme moi. Tu te protège juste, on le voie au premier coup

d’œil quand tu est avec quelqu'un. Surtout ta sœur ou ta mère. Je ne veux pas que d'autre gens soient comme moi.

Elle le regarda alors avant de pouffer.


-C'est mauvais pur mes affaire la concurrence.


Rentarô l'avait alors écouté en finissant par la regarder d'un air assez surpris, voire même choqué. Il était effectivement surpris de l'entendre parler de la sorte, calmement, sur un sujet de la sorte avec un sérieux contrôlé. Après quoi, il remit son visage devant lui en le baissant légèrement, avant que l'on puisse l'entendre pouffer, puis finalement, pour la première fois, rigoler dans un petit rire masculin sans aucune raison.


-Fous toi de ma gueule...mais tu peux .


-Non..excuse moi mais..ce n'est pas vraiment pour ça que je rigole..ahah...


-Pourquoi alors ?


-C'est juste que..


Tout en arrêtant de rigoler, ce qui était extrêmement rage, il se tint davantage à la rambarde en passant la paume de sa main sur son œil d'un petit sourire.


-Je savais que tu nous pensais faibles, mais à ce point..


-Oui, vous l’êtes.


-Surtout dans le cas d'Enju, alors qu'elle est sûrement la plus forte de nous trois.


-Cela dépend de comment on voit la chose.


Après cette brève rigolade, il regarda à nouveau le ciel lunaire devant eux, tranquillement posé contre sa rambarde d'un petit sourire détendu.


-Elle a beau être une enfant, elle ne se laisse pas abattre. Malgré tout ce qui lui est arrivé, et ce qui lui arrive encore, tout comme ma mère, elle garde la tête haute et ne se laisse pas aller. Elle continue d'être là, avec son sourire. Elle continue d'aller à l'école, de rigoler, comme si de rien n'était. Elle sait très bien ce qu'il se passe contrairement à ce qu'elle peut faire penser, mais tout de même, elle ne montre pas que cela l'affecte, ce qui est normal. A sa manière, c'est une battante.


-Mais, pourquoi tu veux rester ici ? si c'est que ça je peux vous payer un appart ailleurs. Tu va pas rester ici toute ta vie si ?


-J'aurai beau dire, montrer ce que je veux, j'ai fini par m'y faire à cet endroit, à cette vie de vagabond, dans la criminalité. Et puis, je trempe dans le sang depuis que je suis né, ce n'est pas comme si c'était nouveau. D'ailleurs..


Il la regarda de côté, mais cette fois-ci sans perdre son petit sourire qui, sur le moment, lui donnait un certain côté charmant assez rare chez lui, qui était habitué à ne montrer aucune expression.


-Pourquoi nous aiderais-tu, plus que tu ne l'as déjà fait ?


-Si ça peux m'aider a me débarrasser de vous. Enfin...


Elle finit alors sa bière avant de le regarder


-Si je comprend c'est a vie que vous êtes ici ?


-Écoute, si ça te fait chier tant que ça que nous soyons là, on peut partir. Du moins moi. Je préférerai que les deux filles restent ici pour être en sécurité. Moi, je m'en fiche un peu...de toutes façon je n'étais pas censé vivre plus longtemps alors.


-Dans ce cas je vais profiter que je sois d'une bonne humeur.


Elle rentra a nouveau dans sa chambre. Suite à cette phrase qu'il ne comprit pas sur le moment, il regarda en direction de sa chambre après qu'elle soit rentrée curieusement, maintenant seul sur le balcon. Celle ci se dirigea alors dans le large hall de l'étage dans la chambre de la jeune fille de la famille. Elle ouvrit alors directement la porte et vit la petite lire un de ses mangas. Alors qu'elle était sur son lit, à moitié allongée et adossée contre un gros coussin, elle regarda en direction de l'entrée curieusement. Elle devint davantage curieuse et surprise à la vue de la femme qui venait d'y entrer.


- X...?


Celle ci ferma la porte.


-Tes copines te manques ?


- Mes copines..? Comment ça..?


-Tes camarades de classe quoi.


- Ah, eux...ben...


Elle baissa légèrement le visage d'un sourire tout aussi légèrement triste en regardant sur le côté. Déjà de cette manière, la réponse était positive.


- Je ne peux pas dire le contraire...


-Dans ce cas je te donne autorisation d'inviter tes amis deux..non, une fois par semaines ici.


Ces mots furent comme un choc pour elle, au point que, bouchée bée, elle releva son visage vers elle la bouche entrouverte avec de grands yeux. Elle pensait avoir mal entendu.


- Quoi...?


-Mais si je les vois dans le labo ou dans ma chambre je les tues.


Déjà qu'elle ne comprenait pas vraiment tellement la chose était soudaine, à cette dernière phrase elle fit un grand sursaut avec des yeux ronds et blancs de terreur.


- Eh...?


-Quoi


- Je-je..je ne suis pas sûre de comprendre..


Quoi donc ?


- Tu..tu es vraiment d'accord pour que..j'invite des amis à venir ici..?


-Oui, mais juste une fois, et ne rentrez pas en voiture, a pied. Pour ne pas attirer l'attention. Prenez un chemin différent toutes et retrouvez vous au pied du bâtiment.


Puis peu à peu, elle rentrouvrit la bouche, mais cette fois-ci cette ouverture prit la forme d'un grand sourire de joie, comme on pouvait le voir dans ses petits yeux qui pétillaient. Rapidement, elle lâcha son manga sur le lit avant d'en descendre et de se précipiter vers elle pour se réfugier contre elle afin de manifester son engouement et sa reconnaissance.


- Merci, Akihira..!


A l'entende de ce nom elle soupira alors.


-J'ai dit quoi a propos de ça ?


Se rendant compte qu'elle venait de faire une petite erreur, elle se rétracta rapidement en regardant ailleurs rapidement d'un petit air coupable et abattue qui pouvait faire craquer n'importe qui, même le plus robuste et impénétrable des cœurs.


- Ah, oui, désolée..sur le moment je n'y ai pas fait attention...


-Bref. Va te coucher maintenant au lieux de voler tout mes bouquins.


- Comment ça les voler, c'est toi qui me les a offert...


Elle pouffa alors.


-Allez, c'est pas une heure pour les p'tit ça.


Elle sortit e la chambre et referma la porte derrière elle, parlant pour elle même.


-X, tu te fait vieille....ou bien je suis vraiment contente d'avoir récupérer un trophée pareil héhé...


Derrière la porte, elle put alors entendit un petit chantonnement de la part de la jeune fille maintenant toute guillerette tandis qu'elle se préparait comme demandé à aller se coucher d'un air enjouée, tout bonnement ravie de la nouvelle.


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