De l'autre coté de la justice - Tome I

Le lendemain matin, alors que Enju était justement a l'école et que Chachamaru était en sommeil du à sa maintenant, X dormait encore et toujours à midi passé, ayant veille tard dans la nuit et de toute façon, sauf missions les horaires matinaux ne collants pas avec elle. Puis, contre son grès, cette dernière se retrouva extirpée de ce sommeil paisible et dûment mérité par un bruit assez léger d'aspirateur qui se faisait entendre de derrière la porte, un aspirateur qui faisait un aller et retour incessant sur un tapis qui ne demandait qu'à être aspiré. Celle ci se réveilla alors rapidement, son sommeil arrivant de toute façon à son terme. Quand elle entendit le bruit elle szisis on téléphone pour regarder l'heure

-12h20....c'est l'heure de bouffer pas de faire le ménage...il a ses règles ou quoi...

Elle mis alors un de ses oreillers sous son mentons et s'allongea pour faire on ne sait quoi sur son téléphone, la jeune femme se levant rarement de suite après qu'elle ai émergée. Ainsi, une voix d'homme qu'elle reconnut immédiatement se mêla au bruit de l'aspirateur, ce dernier ayant pu distinguer ce qu'elle venait de marmonner derrière sa porte.

-Déjà quand on se lève on prend une douche et on déjeune avant de passer directement au repas de midi.

-Je prend ma douche le soir crétin. Je savais pas que y avait un texte de lois pour sa.

-C'est juste comme ça que les personnes qui ont un rythme normal fonctionnent. Si tu pouvais maintenant te dépêcher un peu que je puisse passer l'aspirateur dans ton antre.

-Entre avec ça et je te bute.

-Oh, dans ce cas.

Elle put alors entendre le bruit que faisait l'aspirateur s'estomper jusqu'à disparaître complètement. Elle entendit ensuite un cliquetis depuis sa porte qui s'ouvrit avec Rentarô qui était justement en train de l'ouvrir calmement, déjà tout habillé mais sans sa veste. Il portait comme à son habitude dans l'appartement sa chemise blanche plus ouverte que lorsqu'il est en sortie pour se rendre plus à l'aise.

-Ça veut dire que je peux rentrer sans.

Celle ci ne décrocha pas son regard du téléphone.

-Si ça te fait plaisir

Il rentra un peu plus dans la pièce avant de s'arrêter. Il regarda ensuite autour de lui pour constater que, comme d'habitude, le rangement n'était pas vraiment le point fort de la femme. Même s'il venait de d'y faire le ménage il y a quelques heures, avec elle dans les parages, en un claquement de porte la chambre retournerait à son était initial.

-Ça ne change pas..

-C'est ma piaule, je fais ce que je veux dedans. T'est ma mère ?

-Non. Et à vrai dire, je pense que si c'était le cas je m'arracherai les cheveux.

-Elle est morte, c'est pareil.

A cette réponse il la regarda d'un air légèrement blasé, ne sachant trop quoi y répondre, exaspéré par cette touche d'humour.

-Mhmh. Bon, si tu pouvais sortir ça me faciliterait la tâche tu vois.

-Je t'en pris alors. J'ai pas envie que tu me vois en culotte.

Assez surpris de cette réaction, il alla s'adosser contre le mur en croisant les bras.

-Oh, alors comme ça on a tout de même un minimum de pudeur ?

-Et un minium de balles a te foutre dans le crane si tu quitte pas cette pièce pur que je me fringue dans les dix prochaines secondes.

Il se décolla tranquillement du mur dans un léger soupir de désespoir pour se rendre vers la-dite sortie, toujours bras croisés.

-Maintenant j'ai droit à un décompte. Il y a de l'amélioration.

-Il quitta finalement la pièce en refermant la porte derrière lui comme elle le lui avait demandé.

Puis après quelques minutes supplémentaires celle ci sortit finalement habillé d'un simple pantalon noire et d'un t-shirt. Lorsqu'elle sortit, Rentarô était en train d'attendre bien patiemment contre le mur, ayant visiblement bien attendu durant ces minutes.

-Heureusement qu'il n'y avait pas le feu.

-Tu ne fais pas le ménage dans la chambre. Si je vois que t'y est rentré je te re fout attaché au lit.

Lorsqu'il entendit cela il la regarda d'un air déstabilisé.

-Comment ça je ne le fais pas dans ta chambre...? J'ai attendu comme tu me l'avais demandé..!

-Je t'ai dit avant que tu rentrerais pas faire le ménage, t'es bouché ou quoi ?

Elle s'en alla alors vers la cuisine ou elle ouvrit le frigo

-Tu devrais pas faire la bouffe plutôt ? la gosse va bientôt rentrer non ? Et j'ai les crocs.

On put sentir comme une pointe d'agacement chez l'homme, ce dernier commençant à taper du pied frénétiquement. Sur le moment, il se sentait grandement exploité, ce qui était assez le cas d'ailleurs.

-C'est dommage.

-J'espère ne pas avoir a regretter ce que je lui ai autorisé hier soir..

-Ce que tu lui as autorisé ?

-Ouais. J'ai peur que chiante comme elle est elle en profite dès aujourd'hui...

-Mais profiter de quoi au juste ?

-Bah...

Elle referma le frigo avant de regarder devant elle.

-Laisse tomber. Les trois femmes sont ou ? au labo ?

-A ton avis ? Tu te demandes encore où elles peuvent bien être ?

-Sait on jamais..

-Enfin..

Il se décolla une énième fois de son mur et se dirigea à son tour dans la cuisine. Dans la pièce, il se mit à ouvrir divers placards pour en sortir divers ustensiles et ingrédients. Il semblait fin prêt à faire ce que la femme souhaitait, elle et son insatiable appétit.

-J'ai du boulot et tu prends de la place.

-Celle ci partit alors de la cuisine et retourna dans sa chambre en fermant la porte

Pendant qu'il s’affairait à son affaire, il regarda en direction de la porte de la chambre de X d'un air pensif, mais aussi déterminé.

-(Je m'en fous, je le passerai quoiqu'il arrive. Je ne suis plus à une captivité près.)

Celle ci retomba sur son lit en soupirant.

-Plus qu'a attendre

Au bout de quelques minutes, Rentarô put entendre de la cuisine le bruit de la porte qui s'ouvrit depuis le hall, ainsi que la voix de sa petite sœur qui étrangement, semblait s'adresser à quelqu'un.

- Voilà, vous pouvez rentrer !

D'autres bruits de pas aussi légers se firent alors entendre. X qui était a l'étage n'entendais ps vraiment le bruit. Un autre bruit de porte se fit entendre après les bruits de pas assez légions.

- Surtout ne cassez rien !

Dans la cuisine, le grand frère occupé à faire la cuisine en se servant de sa poêle prit un air curieux, se demandant à quoi pouvait bien correspondre ces nouveaux bruits. Dans le hall, deux autres petites filles étaient alors en train de retirer leur chaussure, souriantes. En voyant les deux autres petites filles, immédiatement il prit des grands yeux en s'arrêtant dans son mouvement. Il était extrêmement surpris de voir une présence autre que la leur dans l'appartement, mais encore plus lorsque la présence est doublée, d'autant plus alors qu'il s'agit de deux jeunes filles. Il se demandait bien pourquoi elles étaient là et même comment.

-(Quoi...? Comment elles ont...?!)

Les deux petites regardèrent alors devant elle d'un sourire ébahis

-Ohhh...super !

-C'est vraiment beau ici !

La petite sœur qui les avait amené ici les suivit gaiement de son grand sourire naturel d'enfant. Elle était fière de pouvoir leur montrer un mobilier pareil et était fière de leur réaction.

- N'est ce pas ? Je vous l'avais bien dit héhé ! -

Elle entendit ensuite la voix de son frère depuis la cuisine qui l'interpella, visiblement en panique.

-Enju...?! Peux-tu m'expliquer ce qu'elles font ici...?!

En entendant sa voix, automatiquement elle se tourna vers lui de son grand sourire.

- Ah, Rentarô...! Tu es encore là ! Je suis venue avec des amis comme X me l'a autorisé !

Bien chamboulé par tout cela, il ne le fut que davantage en entendant ce qu'elle venait de lui dire. Pour lui, la femme qui autorise une telle chose était impensable. Il ne pouvait le croire.

-Elle..elle a quoi...?

-On dirait un de ces appartements de luxe en haut des immeubles de riches !

-Oui !

Rapidement elle se plaça devant ses deux amies et montra de sa main, bras tendu, son grand frère bien aimé qui restait encore bouche bée de la chose aux fourneaux.

- Et je vous présente mon mari Rentarô !

-Je-je..je ne suis pas ton..!

-Ahhh ?

-C'est vrai qu'il est beau !

Il eut un léger sursaut à cette remarque pas vraiment déplaisante, si bien qu'il en rougit finement, ce qui était rare, sans montrer d'autre signe particulier.

-No-non, je ne suis pas spécialement..

- Ola ola ! Du calme les filles, il est à moi !

-Mais il est trop vieux pour nous hihi.

Elles entrèrent alors dans le salon luxueux du rez de chaussé d'un sourire et des yeux ébahis.

-C'est super beau...

Enju suivit ses deux camarades toujours de cet air empli de fierté. Elle les suivait un peu à la manière d'un promoteur immobilier fier de montrer ce qu'il avait à proposer.

- Là comme vous le voyez c'est le salon, directement relié à la cuisine ! -

Puis les filles entendirent alors des bruits de pas lourds arriver. Elles regardèrent alors curieusement l'escalier avant de voire une silhouette féminine se dresser peux a peux devant elle

-Il est bientôt l'heure de manger alors je ferai mieux de...

La silhouette féminine qui s'avéra être celle de Miki s'arrêta brusquement dans les escaliers, les yeux grands ouverts à la vue des deux jeunes filles en compagnie de sa fille. Tout comme son fils, elle se demanda en un instant ce qu'elles pouvaient bien faire ici et comment sa fille a-t-elle fait pour les faire entrer.

-Quoi...?

-Bonjour madame !

-Bonjour !

Toute aussi déstabilisée, elle pointa du doigt tour à tour les deux filles qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir avant ce train de vie qui était le leur.

-Mais, je vous connais, vous êtes des amies à Enju. Que faites-vous...

Tout comme lorsqu'elle avait vu son grand frère, en voyant sa mère, Enju la regarda tout sourire.

- Bonjour maman ! J'ai amené des amies avec moi aujourd'hui ! -

Arecia arriva alors en fumant sa longue pipe comme d'habitude

- Ah, de nouveaux visages. Cela change

De plus en plus paniquée, elle se mit à mouvoir ses bras dans tous les sens dans la tentative de trouver une explication rationnelle à tout cela.

-Ma-mais comment c'est possible...?!

-Ça il faut le demander à la propriétaire des lieux...

-Hé bien....Enju a dit qu'elle nous invitait a manger ici !

La mère alla comiquement plaquer ses deux mains sur ses joues d'une très grande peur en pensant à la plausible réaction de la propriétaire des lieux à cette visite incongrue.

-Elle ne doit absolument pas les voir ici...!

-Vous en faites pas ! Elle m'a dit que j'avais le droit une fois par semaine !

En un instant, Miki quitta son air apeuré en prenant des petits yeux qui clignèrent rapidement.

- Eh...?

-Elle se sociabilise, ce serait une première.

Depuis sa cuisine, Rentarô agita frénétiquement sa tête de droite à gauche pour clairement dire que la chose n'était pas possible. Pour lui la chose était tout bonnement impensable, hors catégorie.

-Ce n'est pas possible. A moins qu'elle l'ait dit sous l'emprise de l'alcool.

Enju qui elle, avait du mal à comprendre pourquoi pour ses deux proches la chose était aussi difficilement envisageable, elle posa ses mains sur ses hanches les joues gonflées d'un air boudeuse.

- Moh mais puisque je vous le dis..!

Puis une voie forte et agacée arriva alors en descendant les marches

-C'est quoi tout ce bordel encore...

Lorsque tous deux entendirent la voix, ils eurent un grand frisson de peur. Ils craignaient la réaction de celle qui arrivait à la vue des deux jeunes filles. En un instant, il se déplacèrent à la vitesse de la lumière pour se mettre devant les deux enfants pour les cacher de sa vue. Les deux filles regardèrent alors les adultes faire curieusement, tandis que X se laissa voire complètement, apparemment irritée de tout ce bruit si "tôt" pour elle

-Alors ?

Arecia parla alors de son ton calme en lâchant une boule de fumée de tabac

-Mais rien, vraiment.

Voyant maintenant arriver à son tour son héroïne, Enju sourit de nouveau à son encontre.

- Ah, X ! Tu tombes bien, j'ai des personnes à te présenter !

En entendant la chose, les deux adultes qui s'efforçaient de cacher les enfants furent à nouveau parcourus d'un grand frisson. La petite fille était en train de faire tomber à l'eau leur couverture.

-Hein..?

Elle se tourna vers l'arrière pour regarder ses deux amies qui se faisaient cacher par son grand frère et sa mère, leur faisant signe de la main de venir.

- Allez venez, elle ne va pas vous manger !

-(Pour ça nous ne sommes sûrs de rien...!)

-Enju, tu a environs cinq secondes pour confirmer qu'il n'y a pas plus de deux personnes étrangères a cette maison avec toi. Si c'est le cas contraire elle connaîtront une fin tragique et atrocement morbide.

A cela les deux petites se raidirent alors a leur tour en se cachant contre les jambes de la mère et de Rentaro. Ne s'étant pas du tout attendue à cette réponse, la jeune fille devant tout le monde se bloqua d'un coup comiquement à la manière d'une statue, avant d'aller à son tour se réfugier contre son grand frère en répondant fébrilement et en sanglotant.

- E-elles...elles sont deux... -

-Bien. Dans ce cas tout va bien. Alors, on peux m'expliquer pourquoi la bouffe n'est toujours pas prête ?

Suite à ce revirement de discussion soudain et inapproprié, le cuisinier attrapa un rictus à l’œil, une mèche de cheveux rebiqua de sa tignasse bleue et violette.

-Il n'y a vraiment que ça qui t'intéresse...

-Tu as vraiment autorisé la petite a amener des amies, X ? je suis étonnée de toi. Deviendrais tu humaine.

-Je développe simplement un peux plus de pitié envers le genre humain.

Voyant que la menace semblait être écartée les trois petites sortirent alors Quand elle virent la belle jeune femme elle entrouvrirent la bouche de par sa beauté et sa grandeur au propre comme au figuré

-Elle est super jolie !

-Tu avais raison Enju !

A côté de cela, dans un petit soupir, l'homme quitta le petit cortège pour regagner sa cuisine et donc reprendre ce qu'il faisait avant cette arrivée surprenante. Il se remit devant la gazinière, sa poêle en main qui regorgeait de cubes de légumes sautés qui laissaient s'échapper une plaisante odeur du soleil.

-C'est quoi leur noms Enju ?

- Ah ! C'est vrai! J'avais complètement oublier les présentations !

Elle se décala sur le côté pour laisser le champ libre aux deux jeunes filles qui l'accompagnaient. Elle désigna d'abord celle de droit, puis celle de gauche.

- Laissez moi vous présenter Madoka et Nodoka !

Les deux s'inclinèrent alors poliment de leur petite tailles.

-Bonjour madame !

-Salut les petites. Tu leur a fait prendre des chemins différents ?

Cette dernière mit sa main sur son front en se mettant bien droite à la manière d'un soldat d'un grand sourire, fière.

- Oui ! Comme tu l'avais demandé !

-Bien. Allez vous laver les mains, on va passer a table.

-Oui !

-D'accord !

Enju, montre leur la salle de bain.

- Oui, tout de suite !

Elle commença à partir en direction de la-dite salle tout en se tournant vers ses deux amies pour leur faire signe de la suivre dans cette bonne ambiance assez inédite du fait qu'elle était infantile.

- Suivez moi les filles si vous voulez manger !

-Ouiiiiii !

Les deux petites s’exécutèrent alors tandis que X s'assis a une chaise de la table en attendant le repas, rejoint ensuite par Arecia

-Eh bien X, je suis effaré de tant e bonté en toi.

Elles peuvent profiter pour le moment. Mon trophée a de l'effet seulement quelques semaines. Tout en regardant partir gaiement les enfants, Miki passa sa main sous sa joue d'un air plus calme, bien que l'on voyait qu'elle était toujours aussi surprise de la chose, de cette permission donnée par X.

-C'est vraiment surprenant...

-Que voulez-vous, elle se fait vieille.

-Possible. Une idée me trotte dans la tète depuis un moment.

Tout en continuant de faire la cuisine comme il en avait l'habitude et surtout comme tout le monde l'attendait, il prit un fin sourire.

-J'espère que cette idée n'est pas de coincer les petites ici pour les revendre.

Celle ci cligna alors des yeux en le regardant d'un air étonnée

-Mais oui ! j'y avait pas pensé mais maintenant que tu le dis !

La mère eut le plus grand sursaut qu'elle put avoir jusque-là, prenant dans le même temps un air comiquement apeurée, les yeux ronds et blancs.

-Eh...?! Tu-tu n'es pas sérieuse !

-C'est une bonne idée ça !

Celle ci regarda alors la mère avant de lui donner un coup de coude

-Je déconne oh. Desserre ta blouse la.

Même avec cela, elle avait du mal à se remettre de ses émotions alors que son fils poursuivait tranquillement ce qu'il faisait, ayant vu depuis le début que ce n'était qu'une plaisanterie, de mauvais goût.

-Avec toi nous ne sommes jamais sûrs de rien.

-Je tapes pas dans le pédophile encore.

-Si tu dis encore, c'est que ça pourrait arriver.

Puis les trois petites revinrent alors s’asseoir également a table, pendant que le reste de la "famille" arriva alors.Tous étaient alors à la table tandis que le dernier, qui n'était autre que le cuisinier, arriva en tenant sa grande poêle explosant de légumes bien dorés avec quelques morceaux de viandes disséminés dans la garniture, le tout dégageant une odeur très agréable qui semblait provenir avant tout de la sauce qu'il avait confectionnée. Bien entendu, compte tenu des invitées, il en avait profité pour en faire un peu plus aussi vite qu'il le put.

-Ah, enfin.

-Ca a l'air bon !

Enju assise sur sa chaise croisa les bras la tête haute et yeux fermés d'un air fière pendant que son frère arrivait.

- Bien évidemment puisqu'il s'agit de mon mari héhé ! -

Le grand frère arriva à la table avec la poêle puis se mit à servir un à un les convives d'un air légèrement déstabilisé, comme toujours que sa petite sœur le considérait comme tel.

-Encore sur ce truc...

La mère pouffa légèrement, toujours autant amusée de cette situation cocasse.

-Elle n'est pas prête de lâcher.

-On lui a dit que c'est de l'inceste ?

- Mah mah, si ça l'amuse encore un peu il n'y a rien de mal.

Rapidement, la fille prit un air boudeuse en gardant ses bras croisés, mécontente de constater que les autres prenaient cela comme un jeu alors qu'elle était bien sérieuse.

- Moh, mais je ne m'amuse pas ! Je suis sérieuse !

-C'est ça le problème.

-Bah, elle a encore le temps héhé.

- De toutes façons, j'ai déjà tout prévu ! Dès que j'ai 18 ans, nous nous marierons ! Je poursuivrai mes études jusqu'à leurs termes, j'arriverai donc environ à 22 ans. Une fois les études terminées, je commence à travailler pendant une année ou deux, et c'est là que nous aurons notre propre maison avec crédit, une voiture presque payée et...

En pensant à la dernière chose, elle rougit légèrement en se tenant les joues, tout en se mettant à se dandiner comiquement d'extase avec une aura de joie qui l'entourait.

- Un beau petit garçon héhé...

Le concerné qui avait tout écouté, assez abasourdi de toutes les préparations, et qui avait fini de servir les autres, se mit à son tour assis avant de reprendre de sa voix calme qui

alla assez rapidement casser cette ambiance.

-La fin coince un peu.

-La fin ?

-Pourquoi ?

La petite le regarda d'un air subitement curieux, se demandant où il voulait en venir.

- Tu veux deux voitures..?

Le plus calmement du monde, il commença à manger en prenant une première bouchée avec ses baguettes.

-Tout simplement parce que si je venais à avoir un enfant, dans une deuxième vit qui sait, ce serait une fille.

Déjà surprise que son fils ne disait pas vraiment non à un enfant, en apprenant qu'une petite fille lui plairait assez, elle cligna des yeux pour exprimer cet étonnement alors qu'elle amenait ses baguettes à sa bouche.

-Une fille...?

L'une des deux petites le regarda alors curieusement

-Pourquoi ?

-Je ne sais pas. C'est une envie. Je ne saurai pas comment l'expliquer maintenant.

Enju baissa ensuite le visage en arborant un air réfléchi, très réfléchi même. La question méritait que l'on médite mûrement dessus.

- Une fille..je ne l'avais pas vu comme ça...

Puis après le repas, les trois filles montèrent ensuite a l'étage pour aller dans la chambre de la petite tandis que X repartit dans son bureau près de l'entrée. Dans la spacieuse et, assez coquette chambre il fallait dire de la jeune fille, et toute équipée au point d'en devenir impressionnante, cette dernière se laissa tomber en arrière sur son grand lit à baldaquin les bras écartés. Elle regarda ensuite le plafond de ce même air réfléchi qu'elle avait depuis cette annonce assez surprenante de la part de son frère.

- Rentarô vouloir une fille, je ne l'avais pas du tout prévu ça... -

-Il en veux peut être une pur qu'elle te ressemble hihi !

- Eh..? Pour qu'elle me ressemble ? Demo je serai là moi vu que l'on sera mariés ! -

-Oui mais peut être qu'il veux une superbe descendance !

Elle se redressa à moitié sur son lit et regarda ses deux amies d'un grand sourire les mains posées en poings sur les hanches, bien déterminée à ce que sa descendance le soit.

- Bien évidemment qu'elle le sera étant donné que ce sera la nôtre !

-Mais, cette maison est incroyable !

-Oui ! elle fait trois étages et elle est super grande !

-Et la salle avec tout les livres et les figurines ! c'est génial !

- Pour ça on peut remercier X ! Elle est vraiment géniale et gentille contrairement à ce qu'elle veut montrer héhé !

-Vraiment ?

En plus elle est super jolie !

-Oui : plus tard je veux être aussi belle qu'elle !

Elle se mit à les regarder d'un air un peu joueur et moqueur, assise sur le lit.

-Héhé, pour ça vous avez encore du travail les filles !

-Moh...

-Toi aussi !

-Tu est encore loin de ses formes !

-Sa poitrine est comme des melons en plus gros....

-Cela ne fait pas trop ?

-Non ! Çà doit être super ! comme deux coussins !

- Mmh...

Elle baissa son regard au niveau de sa propre poitrine qui n'avait même pas encore commencé son développement et qui donc était bien loin d'avoir les mêmes formes que celles de son héroïne. Elle tapota curieusement ses mains contre celle-ci, avant de gonfler légèrement les joues. Elle avait réussi à se vexer elle-même.

- C'est vrai que c'est de la triche...

-Tu ne te méfie pas d'elle d'ailleurs ?

Elle la regarda curieusement, ne saisissant pas ce qu'elle voulait dire.

- Me méfier d'elle ? Pourquoi ?

-Elle a de gros atouts pour séduire Rentaro héhé...

Sur sa remarque, en premier lieu, elle cligna des yeux et attrapa un rictus à l'un d'entre eux, en même temps qu'une mèche de ses cheveux oranges rebiqua sur sa tête. Puis soudainement, elle se mit à pouffer avant de se laisser à nouveau tomber en arrière sur son lit et rire aux éclats, les mains sur le ventre.

-Qu-quoii ?

Au beau milieu de ses rires, elle trouva la force de parler d'une voix entrecoupée tellement elle n'en pouvait plus. Pour elle, cela était bien la chose la plus impensable qui pouvait venir à l'esprit de quelqu'un, elle qui avait toujours vu, tout comme les autres d'ailleurs, son grand frère et la femme comme un chien et un chat qui ne cessaient de s'attaquer sans répit au point que l'un n'hésiterait pas à dévorer l'autre.

- Ri-ri..ahah...rien du tout....! Tu es juste...super marrante ahah...!

-Elle a plus d'atouts que toi !

-Oui ! et elle est plus vieille aussi ! les hommes aiment les femmes murs !

- Ça se voit que...vous ne les connaissez pas...! Rentarô, tomber amoureux d'elle et...et elle amoureuse de lui...?! Ahah....! Désolée demo...je n'en peux plus...!

-C'est souvent avec des femmes comme elle qu'on ne s'y attend pas...

Elle se remit assise lentement sur son lit en reprenant son souffle, ayant grand mal à se remettre de ses émotions, de cette supposition complètement abracadabrantesque.

- Je vous le dis tout de suite les filles...croyez moi..il y a aucune chance que ça n'arrive héhé...

-Si tu le dis..

- Rentarô et X ensemble...c'est comme un duo entre Michael et Lucifer, c'est tellement improbable...!

Puis a la fin de l'après midi, les trois filles étaient a nouveau dans le hall, les deux remettant leur chaussures.

-Merci pour l'après midi Enju !

-X n'est plus la ?

- Bah..

Elle regarda autour d'elle pour vérifier la chose, et constata que non seulement la femme n'était pas là, mais qu'il n'y avait tout simplement personne à l'étage, la plupart devant certainement être à celui au-dessus.

- Non, on dirait bien que non.

La chose faite, elle les regarda en souriant, très satisfaite de cette journée qui changeait bien de son quotidien.

- Enfin, merci d'avoir accepté de venir les filles, c'était vraiment sympa ! On remet ça la semaine prochaine !

-Oui !

-Quand tu veux !

Les petites sortirent alors d'un dernier signe de main et la porte se referma

La porte fermée, elle se tourna vers l'intérieur de la pièce et poussa un petit soupir de satisfaction, souriant grandement yeux fermés. Cette journée s'était passée le plus agréablement possible pour elle.

- C'était vraiment génial !