Parfois, la vie ne tient qu'à un fil

-Harry ! Attends-moi !

Elle arriva enfin à l’atteindre au tournant d’un couloir.

-Harry, je sais que c’est dur mais tu ne dois pas rester seul avec tes émotions. Moi aussi je me sens coupable de n’avoir rien vu venir. Elle avait sûrement une bonne raison…

Harry se retourna et prit Ginny dans ses bras pour la réconforter.

-C’est de ma faute Ginny, je savais qu’elle n’allait pas bien hier et je l’ai laissée seule. Si j’étais resté avec elle, rien de tout ça ne serait arrivé.

-Non Harry, je suis sûre que tu n’es pas en cause, Hermione ne t’aurait pas fait ça.

-Tu ne peux pas comprendre Ginny mais je te dis que c’est de ma faute.

Harry s’en voulait de l’avoir laissée seule. Il savait que c’était de sa faute. C’est alors qu’il se leva et s’en alla.

-Harry ? Qu’est-ce que tu fais ? Où vas-tu ? demanda Ginny,

-Je dois vérifier quelque chose tu peux venir avec moi si tu veux, je pense que personne n’a pris le sac d’Hermione et je tiens à le récupérer.

-Ok je te suis.

•-•-•-•    

-Hermione, si tu savais comme je me sens mal de n’avoir rien vu. J’aurais dû te le dire avant mais je n’avais pas le courage. C’est ma dernière chance de te le dire alors voilà, je t’aime Hermione je ne t’oublierai jamais je te le promets. Protège nous de là-haut mais porte une attention particulière à Harry, il s’en veut tellement tu sais. Avec tout ce qu’il lui est déjà arrivé je suis inquiet pour lui mais ne t’en fais pas, je ne le laisserai pas seul comme j’ai fait avec toi. Je ne t’en veux pas, mais je m’ennuie déjà… Le visage de Ron était rougit par les larmes à présent.

•-•-•-•

-Ah le voilà, je savais que personne ne l’avait pris… ah c’est quoi ça ?

-Ça ressemble à une lettre, on devrait la lire tu ne penses pas ?

-Ok ouvre-la Ginny,

Ginny ouvrit donc la lettre et se mit à la lire,

-Mes chers amis,                                                                                                                                                 Si vous lisez ceci c’est que je ne suis plus parmi vous et je m’en excuse profondément. Je ne voulais pas en arriver là mais c’était vraiment trop dur à supporter. Par contre, je tiens à vous dire que ce n’est pas de votre faute, vraiment pas ! Vous êtes formidables et je m’en veux de vous faire vivre ça mais je n’en peux plus. Je vous ai à tous écrit une lettre personnelle et je vous demande de garder pour vous ce que je vous ai confié simplement parce que c’est à vous que je l’ai mentionné. Je suis vraiment désolée les amis.  Je vous aime,  Hermione…

-Que peut-il donc s’être passé,

-Tiens ta lettre…

-Merci Ginny.

-On devrait aller voir Ron,

-Ok.

•-•-•-•

-Monsieur Weasley je suis sincèrement désolé pour miss Granger,

-Merci professeur mais si vous saviez comme c’est dur.

-Je suis de tout cœur avec vous mon garçon.

-Ron ! Ah désolé professeur Dumbledore,

-Ce n’est rien Harry je vous laisse.

-Ron, tu dois lire ça,

-C’est quoi ?

-Tu vas voir lis.

Ron prit donc la lettre et la lut. Harry lui tendit ensuite sa lettre.

-Avez-vous lu la vôtre ?

-Non pas encore, on va attendre d’être seuls pour la lire.

Le professeur McGonagall attendit que Dumbledore sorte de l’infirmerie avant d’aller rejoindre le trio qui était aux côtés d’Hermione.

-Vous devriez aller dormir, ça ne peut que vous faire du bien après tout ça,

-Ah professeur McGonagall, oui vous avez raison, dit Ginny.

•-•-•-•

Il était quatre heures du matin et Harry ne dormait toujours pas. Il décida donc d’aller prendre l’air dans la cour du château. Il prit sa baguette et sa lettre et se dirigea vers l’extérieur. Arrivé dehors, il s’assit sous un arbre et observa les étoiles. Lorsqu’il eut enfin le courage, il prit sa lettre et la lut.

Mon cher Harry,                                                                                                                                                    Je suis tellement désolée de te faire ça, je m’en veux de t’en rajouter avec tout ce que tu as déjà vécu. Harry tu étais vraiment mon meilleur ami, je n’avais jamais peur de te dire quelque chose puisque je savais que tu ne me jugerais pas. C’est pourquoi je tiens à te dire ce qui s’est passé. Cependant Harry, j’aimerais comme dernière faveur que tu le gardes pour toi. Ron et Ginny ne sont pas au courant j’ai juste eu le courage de te le dire à toi. Donc, avant Noël j’étais à la bibliothèque seule et quand je marchais pour rentrer à la salle commune, un élève m’a jeté un sort et m’a violée par la suite (ici on voyait la trace de ce qui avait dû être une larme). Je ne sais pas qui c’était. Je sais que c’est dur de garder ça pour toi mais s’il-te-plaît Harry. Tu es un garçon formidable et tu dois rester fort, n’abandonne pas comme moi. J’aimerais tellement être avec toi en ce moment à la place. Je t’aime fort Harry.

Ps : Je tenais à te dire ceci aussi puisque ça m’a aussi beaucoup troublé cette année. Depuis cette fin de semaine de camping où Rogue a dû me porter j’ai ressenti une sensation étrange envers lui comme si l’on était comme connecté par un sentiment fort. Je n’avais jamais ressenti ça pour quelqu’un auparavant à part peut-être pour Ron. C’est bizarre c’est Rogue pas Ron mais bon. J’ignore pourquoi mais je tenais à t’en parler à un moment donné.

Hermione –xxx-

Au fur et à mesure qu’il lisait la lettre, les larmes envahissaient à nouveau son visage. Il devenait de plus en plus furieux de savoir que quelqu’un avait fait du mal à sa meilleure amie. Mais d’apprendre que tout cela était arrivé à cause de lui le faisait encore plus souffrir. Ce détail avait donc tout changé et qu’il l’oublie fut la pire erreur de sa vie. Il avait la mort de sa meilleure amie sur la conscience à présent et pour le restant de ses jours.