Quand Hermione Granger se trompe de Weasley...

Chapitre 4 : Pressée

1646 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 13:58

Chapitre 4 : Pressée

 

Après une longue journée chargée de cours, Hermione se sentit mieux quand elle s’assit dans le canapé de sa salle commune. Harry, à ses côtés, lisait un livre sur le Quidditch et George, devant la cheminée, testait leurs farces et attrapes que les jumeaux avait crées la veille.

Elle voulut aller à la bibliothèque, mais son corps était endolori par l’effort fourni de la journée et elle y renonça rapidement. La jeune Gryffondor se surprit même a fermé lentement les yeux, et somnoler. Heureusement, Fred entra dans la salle et le son de la porte l’a fit réveillée en sursaut.

Elle se releva, et se frotta les yeux fatigués. Puis, elle se leva et commença à lire son livre, lié à son devoir sur l'étude des Runes.

 

Pendant sa lecture, Ron passa devant elle et l’a regarda d’un air désolé. Elle l’ignora royalement, mais eut un léger pincement au coeur en le voyant s’éloigner, en traînant des pieds. Bien que la trahison restait un épisode sensible, elle regrettait sincèrement son ami.

 

A l’heure du dîner, Hermione marcha lentement, accompagnée d’Harry. Toujours fatiguée, elle ne put s’empêcher de lâcher un soupir de douleur lorsqu’elle prit appui sur sa jambe dans les marches de l’escalier, sûrement dû à ses nombreuses courbatures. Harry l’a soutint immédiatement, et l’aida jusqu’à la Grande Salle. Elle sourit intérieurement : Ron parti, son ami déployait des efforts surhumains pour l’a soutenir en permanence, et pensa que, malgré sa tristesse, leur amitié s’était renforcée.

Enfin, elle s’assit à sa table habituelle, et attendit avec impatience que les plats arrivent afin d’aller se coucher au plus vite. Mais, après quelques minutes, la table des Gryffondor demeurait vide.

Hermione se retourna, pour regarder si c’était le cas pour les autres tables, et vit que oui. Puis, le professeur Dumbledore se leva lentement, ce qui eu le don d’inquiéter les élèves, car mis à part aux débuts d’année, il ne s’était levé que pour des mauvaises nouvelles.

 

Il s’installa devant le micro, et débuta un discours, avec un sourire amusé que les élèves connaissaient si bien :

 

“En tant que directeur, j’ai le plaisir de vous annoncer l’approche subite d’un événement particulier. En effet, après entretien avec chacun des professeurs, nous avons décidé de réorganiser un bal de Noël, dans une semaine. Il se déroulera la veille des vacances, et les écoliers devant partir rejoindre leur famille pour les fêtes partiront quelques heures plus tard que prévu.”

 

Il marqua une pause sous les hurlements des élèves, et continua d’une voix claire :

 

“Le bal se passera dans la Grande Salle, mais de nombreuses décorations seront mises ici et là dans le château, grâce à M. Rusard ici présent.”

 

De faibles applaudissements retentirent et le concierge lâcha un grognement en serrant davantage son chat, Miss Teigne.

 

“Après cette joyeuse nouvelle, je vous souhaite à tous un excellent repas.”

 

Et les plats, aussitôt, apparurent devant les yeux emplis d’une excitation des élèves. Les elfes de maison s’étaient surpassés : des mets hivernaux émergeaient à chaque assiette terminée. Fromage fondu, saucisses fumantes, Hermione, dont le ventre allait bientôt exploser, dû refuser à de délicieuses clémentines englobées de chocolat frais. Les conversations fusèrent, et la jeune fille fut prise d’un fou rire lorsque Neville s’endormit à même la table.

 

Enfin, le dîner toucha à sa fin et c’est avec bonheur qu’Hermione s’endormit dans son lit douillet, pensant déjà au bal prévu.

 

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Le lendemain, alors que l’excitation était palpable pour les élèves à la suite de l’annonce du bal, chacun fut démoralisés lors du cours de Défense contre les Forces du Mal lorsque la professeur Ombrage, dit tout haut ce qu’elle pensait de l'évènement organisé quelques heures plus tôt :

 

“J’étais formellement contre, au début, dit-elle, les yeux perçants. Je trouvais qu’organiser un bal était impossible à cause des examens de fin d’année, qui sont, je le rappelle, primordiaux pour votre devenir. Mais aucun enseignant ne m’a écouté, et le bal à tout de même été annoncé. Mais sachez, jeunes gens, que je vais en parler au Ministre en personne dès ce soir, et que vous pouvez dès maintenant arrêter de penser à cette fête futile et réviser pour vos BUSES !”

 

En fin de journée, dans la salle commune, aucun élève ne suivait les conseils donnés par l’enseignante vêtue de rose. Tous, sauf Hermione, qui peu de temps après la fin de ses cours était perdue dans ses lectures, ses notes, et ses devoirs. Harry lui proposa une partie d’echecs, Neville lui posa quelques questions sur le cours de Métamorphoses, et Ginny s’empressa de lui raconter une blague. Mais la brune était imperturbable et se concentrait du mieux qu’elle pouvait sur ses devoirs.

Au fil des heures, le bruit de fond des élèves s’intensifiait, et explosa lorsque les jumeaux montrèrent leur nouvelle invention dans la salle commune. Hermione, agacée, monta dans son dortoir et s’entraina, seule, sur un sortilège appris la veille.

Elle mit du temps à entendre le bruit de bec qui tapotait contre le carreau, et accourra en voyant Errol, le hibou de la famille Weasley trembler devant sa fenêtre.

Elle le porta jusqu’à son lit et entreprit de réchauffer le pauvre hibou. Quand il arriva à se relever, l’air sonné, elle vit qu’une morceau de papier était accroché à sa patte. Elle le déplia et le lit :

 

“Désolés si on t’as dérangé, George et moi, dans tes devoirs… On ne pensait pas que notre invention rencontrerait un tel succès…

Fred.”

En riant, elle griffonna au dos du papier :

 

“Non, ne t’en fais pas, je devais m'exercer seule… Mais merci, je ne pensais pas que quelqu’un avait remarqué mon absence !

Hermione.”

 

Elle renvoya Errol, et rangea soigneusement ses affaires. Puis, elle se mit en pyjama et alla se coucher. Après s’être brossé les dents, elle revit l’hibou, plus fatigué que jamais. Sur le papier qu’il portait difficilement, bien qu’il fut léger comme une plume, indiquait d’une écriture ronde :

 

“Je remarque toujours ton absence, ‘Mione… Fais de beaux rêves”

 

Son coeur rata un battement : Elle n’imaginait pas Fred écrire ces mots, à quelques mètres de là. Le joueur, le charmeur, le jumeau Weasley, attablé à son bureau, en train d’écrire des mots doux à la, comme il aimait l’appeler, miss je sais tout? Impossible.

 

Elle renvoya Errol, sans mot cette fois. Puis, elle s’allongea lentement dans son lit (Son corps encore douloureux à cause des courbatures de la veille) et ferma les yeux. Mais, au bout d’un certain temps, la Rouge et Or comprit qu’elle se posait bien trop de questions pour trouver le sommeil. De plus, elle ne cessait de regarder sa fenêtre, dans la crainte (ou l’espoir?) de revoir le hibou perché.

 

Elle n’avait jamais pensé que Fred lui écrirait comme tel il y a quelques années. Les frères Weasley étaient si imprévisibles ! Elle tombe amoureux de Ron, en souffre, et maintenant Fred s’y met? Non, la brune ne pouvait pas s’y résoudre : Ce n’était pas le jumeau qui avait écrit ces mots, c’était tout simplement impossible.

Cependant, quand son corps et son esprit consentirent enfin à s’endormir, elle sourit en pensant à ce minuscule bout de papier.

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