Quand Hermione Granger se trompe de Weasley...

Chapitre 6 : Surprise

1688 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 14:07

Chapitre 6 : Surprise

 

Débordée, c’est le mot qu’aurait pu décrire Hermione ce matin. Elle était surchargée de devoirs, car en plus des matières principales, et si importantes, ses options ne l’a laissait pas de tout repos.

En troisième année, elle avait abandonnée l’étude de Moldus, car le retourneur de temps l’avait fatiguée au plus haut point et l’a perturbait, ne sachant plus quelle heure il était, si elle ratait des cours ou si elle avait le temps de faire ses devoirs. Cependant, l’étude de runes demandait beaucoup de concentration, et Hermione n’avait pas commencé le devoir pour lundi. Or, le bal était ce soir…

 

Elle décida de ne pas se prendre la tête et de se focaliser sur les cours de la journée. Heureusement, cette dernière n’était pas chargée de cours importants, puisque son emploi du temps indiquait :

 

Vendredi,

 

9h-10h : Sortilèges

10h-11h : Temps libre

11h-13h : Déjeuner

13h-15h : Soins aux créatures magiques

15h-16h : Vol en balai

 

Après le petit déjeuner, Harry et Hermione se dirigèrent donc vers le cours de Sortilèges, enseigné par Mr. Flitwick, un professeur particulièrement petit qu’Hermione appréciait beaucoup. Ils apprirent un sortilège de défense assez simple, et Hermione passa son temps à aider Neville qui n’arrivait pas à recopier son mouvement de main. Quand il réussit enfin et qu’Hermione se releva, elle vit qu’Harry souriait, mais ne savait pas pourquoi.

Enfin, le cours se termina et Hermione se dirigea vers la bibliothèque pour terminer son devoir. En quittant la salle, elle demanda à son ami pourquoi il souriant tant, et ce dernier répliqua en riant :

 

“Pour rien, c’est juste que ta démonstration avec Neville m’a rappelé notre premier cours de Sortilèges… Tu te souviens pas? demanda Harry en voyant l’air d’incompréhension sur le visage de la brune. Tu expliquais à Ron comment prononcer “Leviosa”...”

 

Hermione se rappela, et rit avec Harry face à ce souvenir déjà si lointain. Puis, elle le salua avant d’entrer dans son antre.

 

Toute la journée, la Rouge et Or fut nostalgique, et se rappela de nombreux souvenirs qu’elle avait partagé avec son (ancien) meilleur ami roux.

 

Après le cours de balai, où les Gryffondor s’étaient entraînés à se lancer des cerceaux entre eux, Hermione fut ravi de retrouver la détente de la salle commune. Le bal commençait à 20h, elle eut donc le temps de terminer son devoir d’Etude des Runes (et d’aider Harry ses révisions de potions : “Un bézoard… Hum.. Estomac de..”)

Puis, quand vint le moment de se préparer pour le bal, la jeune fille monta dans son dortoir en compagnie de Parvati. Elles discutaient de l’organisation de la fête, quand soudain, elle se rappela de quelque chose qu’elle avait totalement oublié jusqu’à maintenant. Elle ouvrit la porte du dortoir précipitamment et courra vers la salle commune, bousculant des premières années qui tentaient vainement de monter l’escalier.

Elle sauta les dernières marches et localisa Harry. Elle lui sauta littéralement dessus et le tira dans un coin reculé de la pièce. L’Elu l’a regardait, surpris de cette interruption brutale. Enfin, Hermione respira un grand coup et dit à Harry d’une voix claire :

 

“Harry, je n’ai rien à me mettre.”

 

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Hermione ne comprenait pas vraiment pourquoi sa tenue avait une valeur si importante à ses yeux. C’était la question qu’elle se posait lorsque Ginny, Parvati et Harry fouillait dans les affaires de la brune pour lui dénicher “la robe parfaite”.

Elle se sentit bête, tout à coup. Elle voulait être belle, mais n’avait rien à se mettre, pas de maquillage, pas de parfum, ou toutes ces choses que Ginny se mettaient sans gêne. Hermione, elle, n’osait pas. Son premier réflêxe aurait été de chercher un livre pour l’aider, mais aucun livre de la bibliothèque ne pouvait l’aider dans cette tâche.

Harry proposa un sort, et en discuta avec Parvati et Ginny tandis que la brune s’allongea dans son lit, rêveuse. Elle se rappela de sa première année, de son admiration pour les 5èmes années qu’elle regardait tant. Les jumeaux, eux, étaient loin d’être sérieux. La Rouge et Or se souvint en souriant du jour où Fred et George avait testé un pétard qui devait se transformer en feu d’artifice dans la salle commune, et que Mc Gonagall avait débarqué en robe de chambre. Puis, du moment où les jumeaux avaient barbouillé les clés de Rusard de Mousse Dérapante… Le concierge les faisait tomber sans arrêt, et n’arrivait plus à les enfoncer dans la serrure tellement elles glissaient.

Même si ça l’avait indigné à cette époque, elle admit qu’elle avait trouvé ça particulièrement drôle.

 

Une demie heure était passée et Hermione désespéra davantage en voyant que le sort ne marchait pas. Ses souvenirs s’étaient interrompus quand Harry l’a prit gentiment dans ses bras, et elle voulut lâcher quelques larmes. Puis, elle se remit en question : Une jeune fille si intelligente allait pleurer pour une robe? Elle ira en pantalon, et ne dansera pas. Elle pourrait même rester dans son dortoir et finir ses devoirs de la semaine. Au moins, personne ne l’a dérangerait, puisque tout le monde sera dans la Grande Salle.

 

Elle s’interrompit dans sa pensée quand elle vit Errol s’agiter devant la fenêtre. En ouvrant la fenêtre, elle remarqua que ce n’était pas un papier accroché à sa patte, mais une énorme boîte que le hibou tentait vainement de décrocher. La brune le porta et enleva lentement la ficelle d’Errol qui poussa un hululement agité. Il agita ses ailes glacées et s’engouffra par la fenêtre dans un vol pas très contrôlé.

Ginny, Parvati et Harry avait vu cette scène dans un coin du dortoir, les yeux aggrandis par la surprise. Hermione sourit légerement face à cette incompréhsension et regarda le colis posé sur son lit.

Une grande boite blanche rectangulaire, décorée par un ruban de soie violette, attendait Hermione qui n’osait pas l’ouvrir.

 

“Ginny? Tu peux, euh…”

 

La rousse s’était avancée avant la question et ouvrit la boite. Elle poussa un “WOOUAH” devant son contenu qu’Hermione ne pouvait pas voir. Enfin, Ginny se retourna, une robe dans les mains.

 

Hermione avait rarement vu une robe aussi belle. De la même couleur que le ruban de la boite, elle était faite en soie, et était longue jusqu’au sol de la chambre. Une ceinture était accrochée à la taille, et son bustier devait révéler un décolleté qu’Hermione n’avait jamais mis de sa vie.

 

Parvati lâcha un gémissement de stupéfaction, et Harry s’approcha de la robe pour l’observer. Hermione, qui n’avait pas dit un mot depuis la découverte du contenu du carton, demanda :

 

“Qui peut m’envoyer ça? Mes parents… N’oseraient jamais m’envoyer une robe pareille !”

“Je ne sais pas qui, répliqua Ginny, mais c’est la plus belle robe que j’ai jamais vu. Regarde, l'expéditeur à même rajouté une paire de chaussures !”

 

En effet, une paire d’escarpins était soigneusement emballée dans la boite. Aucun mot, cependant, n’y était, ce qui frustra Hermione au plus haut point.

Mais cette frustration fut de courte durée : Ginny voulait à tout prix qu’elle l’essaye, Parvati l’a suppliait de l’a maquiller, et Harry proposa de sortir du dortoir pour qu’elles se préparent.

 

Quelques heures plus tard, Hermione soupira. Ses cheveux étaient tirés en arrière dans un chignon travaillé, sa robe et ses chaussures étaient mises, et son (léger) maquillage était enfin terminé.

Son stress augmenta d’un cran quand Ginny lui tendit la main pour l’emmener jusqu’à la Grande Salle.

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