Quand Hermione Granger se trompe de Weasley...

Chapitre 11 : Angoisée

1535 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:48

Chapitre 11 : Angoissée

 

Harry n’était pas dupe. Hermione le comprit quand elle vit ses regards insistants à son égard tout au long de la journée. Même Ron, qui passait son temps à manger, l’a regardait de travers… Ils savaient que quelque chose n’allait pas, et cherchaient à tout prix une preuve pour le démontrer. Pourtant, la brune tentait d’avoir un comportement normal, comme si c’était une journée normale qui s’écoulait.

 

Le fait que ses amis pensent qu’elle ai menti l’angoissait davantage, et ce fut avec les mains moites qu’elle entra dans la classe de Métamorphose. Assise devant, elle étonna tout le monde en ne levant pas une seule fois la main du cours, et particulièrement McGonagall qui l’observait, derrière ses petites lunettes rectangulaires.

A la fin du cours, quand Hermione attrapa son sac, la professeur l’incita d’un regard sévère à s’approcher du bureau. La Rouge et Orf fut surprise : c’était la première fois qu’elle était convoquée par un professeur.

Quand les élèves furent sortis, après des regards curieux, McGonagall prit la parole :

 

“Tout va bien, Miss Granger? Vous étiez absente, et cela n’est réellement pas dans vos habitudes.”

Hermione baissa la tête, et devint aussi rouge que la couleur de sa maison. En voyant son air stressé, la directrice des Gryffondor se détendit, et dit simplement :

 

“Je ne m’inquiète pas pour vos résultats, mais pour votre moral, Miss Granger. Si vous voulez en parlez, Madame Pomfresh sera ravie de vous écoutez…”

 

“Non, non, professeur, tout va bien, je suis juste un peu fatiguée, les devoirs, tout ça…” débita Hermione sur un ton d’excuse.

 

Puis, elle regarda la porte d’un regard envieux, et McGonagall lui fit un signe de tête discret avant de repartir vers son bureau. Hermione parcourut les quelques mètres qui la séparait de la porte en grandes enjambées et retrouva ses amis qui l’attendaient derrière

 

“Qu’est ce qu’elle voulait?” demanda Ron.

“Rien, elle a dit que j’ai pas beaucoup participé aujourd’hui, et elle voulait savoir si tout allait bien..”

“Et c’est le cas?” coupa Harry.

 

Hermione le regarda et dévia sur un autre sujet. Mais sur le chemin de la Grande Salle, elle remarqua qu’Harry lui jetait des regards à la dérobée, et fit comme si elle ne remarquait pas.

 

En entrant dans la Grande Salle, pour déjeuner, elle ne pût s’empêcher de regarder si Fred était là. Elle ne vit que George, attablé à côté de ses amis, en train de rire.

 

Hermione était une des seules personne de Poudlard à reconnaître George et Fred, avec Dumbledore. Elle ne les avait jamais confondus l’un de l’autre, et la blague qu’ils avaient faites à maintes reprises de “Non, moi c’est George !” ne marchait pas sur elle, même si elle appréciait regarder les visages hésitants de ses amis, y comprit Ginny et Ron, pour savoir si c’était réellement le cas. Enfin, avant que Fred tente de l’embrasser… Cette pensée lui donna instantanément la chair de poule.

 

Harry, toujours aussi suspicieux, s’installa à côté d’Hermione et l’observa tout le repas. Gênée, elle tentait de manger normalement, et se força à ne pas penser au rouquin pour ne pas trembler.

 

Les cours de l’après midi, Défense contre les Forces du mal, ne furent pas de tout repos : Entre Harry et Ron qui lui demandait si tout allait bien toutes les 3 minutes et Ombrage qui les forçaient à lire des textes longs et inutiles, Hermione fut la première heureuse quand la cloche sonna, indiquant la fin de l’heure. Elle se précipita dans la salle commune, suivi de près par ses deux acolytes. Quand elle annonça d’une voix claire le mot de passe à l’adresse du tableau, elle ne regarda même pas en arrière s’ils la suivait, et se faufila rapidement dans le trou. Seulement, quand elle se redressa, elle vit qu’il n’y avait personne dans la salle commune des Gryffondors.Personne, à part Fred.

 

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Le jumeau se releva dès qu’il vit le visage rosi d’Hermione. Il ouvrit la bouche, mais fut coupé par les pas d’Harry et Ron derrière la jeune femme. Ils déboulèrent dans la salle, cherchant du regard leur amie. En la voyant, tétanisée devant le visage de Fred, ils le regardèrent bizarrement. Puis, d’un même mouvement, ils attrapèrent chacun un bras d’Hermione et la traînèrent jusqu’à son dortoir vide.

Ce n’était pas la première fois que les deux garçons entraient dans un dortoir féminin, et ne furent pas surpris en voyant les affaires déballées par les filles et étalées à même leur lit. Celui d’Hermione, cependant, était parfaitement bien plié, tandis que sa valise ne laissait voir aucun vêtement. Une photo de ses parents trônaient sur sa petite table de nuit, et un tas de livre avaient été posé à la va vite à côté de son lit à baldaquin.

 

Harry et Ron assirent Hermione sur son lit et attendirent qu’elle sorte de sa torpeur. Au bout de quelques secondes, elle lâcha un sanglot et les regardèrent, suppliante.

Harry s’assit à ses côtés et lui passa le bras autour du cou. Ron, lui, resta debout mais la consola en lui disant :

 

“Tu peux tout nous dire, ‘Mione… On t’écoute…”

 

Hermione pleurait, désormais. Elle ne pouvait plus reculer,et c’est avec des tremblements dans la voix et les mains tremblantes qu’elle se lança dans son récit. Elle leur raconta tout, depuis le début. Les regards, les lettres, sa défense pour Drago, ses mots doux...

Au moment du baiser, elle devint rouge mais ses amis l’encouragèrent à continuer. En larmes, elle termina dans un sanglot et enfoui sa tête dans le cou d’Harry.

Elle ne remarqua même pas que Ron était parti, furieux, du dortoir.

 

Fred était allongé sur son lit, dans sa chambre personnelle. George à la Grande Salle, il ne savait pas quoi faire, et décida de somnoler un peu avant de replonger dans son devoir… Mais le visage d’Hermione persistait dans son esprit, et c’est à contrecoeur qu’il repensa à son visage choqué, après qu’il est essayé de l’embrasser. Quel con ! Il aurait voulu lui dévoiler ses sentiments, voir ses yeux s’écarquiller et peut être espéré un “Moi aussi”... Cette idée lui semblait tellement absurde maintenant, elle l’ignorait royalement mais ses sentiments redoublaient d’intensité. Son coeur fit un bond quand il entendit des pas dans le couloir donnant sur sa chambre, imaginant qu’Hermione le rejoigne… 

Malheureusement, à la place des petits coups à la porte qu’il espérait, ce fut des véritables tambourinements qui le fit sortir de son rêve éveillé. Avec un grognement, il ouvrit, s’attendant à voir le visage souriant de son jumeau.

Il ne s’attendait décidément pas à recevoir un coup de poing dans le visage, en plein sur le nez. Choqué, il se redressa, et vit Ron, rouge de rage.

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