Moi, la méchante sorcière.

Chapitre 7 : Le Bal

4265 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:59

Arnold prit quelques minutes pour me dire à quel point j’avais était imprudente la veille, avant de m’informer qu’il n’avait jamais lu quoi que ce soit sur de grands loups à corne. Nous étions bien avancés. Le professeur Lupin et le professeur Idilzi ne me donnaient pas de nouvelles de leurs entrevus et je les soupçonnais de vouloir me cacher un certain nombre de choses. A la fin d’un cours d’histoire je m’avançai vers Lupin bien décidé à en savoir plus.

- Professeur, j’aurai aimé savoir…ce qu’il en était de…du loup. Dis-je à voix basse.

Le professeur passa une main dans ses cheveux bruns avec une moue anxieuse.

- Rien. Le professeur Hagrid n’a jamais vu de chose pareil, il dit avoir fait trois fois le tour de la forêt. Il n’a rien trouvé. Je suis désolé.

- Rien trouver ? Mais comment un animal de cette taille pourrait-il disparaitre ?

- Je suis aussi étonné que vous Goldstein. Si j’en apprends plus je vous le dirai.

Je poussai un léger soupire.

- Merci professeur.

Et je sortis de la salle. En sortant, j’aperçus le regard interloqué de Potter. Il n’avait toujours pas digéré le fait que le professeur Lupin ai pris ma défense face à lui, il y’a quelques jours. Je pris une moue amusée et m’éloigna. Me dirigeant alors vers la salle de sortilège je croisai le professeur Blotilick qui se dirigeait vers moi. Je grognais intérieurement. Je savais tout à fait ce qu’il me voulait.

- Ah enfin ! Vanessa. Vous ne m’avez toujours pas dit qui vous accompagnera pour le lancement du bal. Il me faut votre réponse au plus vite.

- Je…Je ne vais pas au bal Professeur.

- Comment ça ? Nous n’organisons pas des évènements pour que vous restiez cloitré dans vos dortoirs enfin !

- Professeur… n’insistez pas. Vous n’avez pas le droit de m’obliger.

- Si c’est un problème de cavalier, je peux toujours forcer quelqu’un à s’y rendre avec vous.

Mes yeux sortirent légèrement de leurs orbites. Il était affreusement vexant.

- Monsieur !

- Pardon, c’était maladroit. Pourquoi n’y allait vous pas avec Monsieur Cooper, mh ?

Il s’éloigna avec un léger sourire. Il était vraiment détestable par moment. L’idée de demander à Arnold ne me parut pourtant pas insensé. Après tout il était mon ami. Il ne se rendait jamais au bal, mais étant préfet en chef, il allait surement s’y rendre et devait, lui aussi, avoir besoin d’une cavalière. Et puis j’avais fait, depuis longtemps, une croix sur Scorpius.

 

Une fois la journée finie je pris mon courage à deux mains et me décidai enfin à parler du bal avec Arnold. Il était plongé dans un livre, assit sur un des canapés de velours bleu de la salle commune. Je m’avançai vers lui et m’assaillait à ses côtés. Il m’adressa un regard furtif, il avait peur que je le dérange dans ses études, sans aucun doute.

- Euh… Arni je voulais savoir si, en toute amitié hein, on pouvait aller au bal ensemble ? Non parce que Blotilick à insisté et bon vu que ça serait bien d’y être tous les deux…en tant que préfet et préfet en chef, enfin tout ça. Tu…en dis quoi ?

Au fur et à mesure que j’avais parlé, son air c’était fait plus gêné. Il soupira, tapota son livre avec nervosité.

- J’ai déjà une cavalière Vanessa.

Mes yeux sortirent de leurs orbites.

- Comment ça ?

- J’ai demandé à Alexanne d’y aller avec moi. Et elle a acceptée…je suis désolé. Répondit-il en haussant les épaules.

- …Alexanne ? Mais tu l’a connais ?

- Oui. Bien sûr. Un petit peu.

Je m’enfonçai dans le canapé en soupirant. Je n’arrivai pas à y croire, même Arnold avait une cavalière. Je n’étais, définitivement, qu’une nulle. Joanna tenta de me dire que ce n’était pas peine perdu pendant toute la soirée. Nous nous étions réfugiés au fond de mon lit.

- Tu ne peux pas essayer d’avoir une vision de ce fichu bal ? Que je sois fixée.

Elle riait légèrement.

- J’ai peur que ça ne se commande pas. Elle sembla réfléchir un instant puis baissa les yeux dans le vague. J’ai l’impression de ne plus être normale…j’veux dire je ne l’étais déjà pas beaucoup en étant une sorcière, mais là avec les visions…j’ai l’impression de devenir une vieille folle.

Je lui caressai l’épaule en souriant.

- Une vieille folle qui a un don extraordinaire et qui est une sorcière brillante. Et tu seras encore plus brillante si tu m’aidais à savoir ce qu’était ce loup.

- J’aimerai bien.  Tu crois qu’on devrait y retourner ?

- Je ne sais pas…ça me parait trop dangereux. On pourrait aller voir Hagrid et lui demander d’y aller avec nous. Il n’a pas vu le loup mais si nous venons avec lui et avec Perny…cela débloquera peut être quelque chose…

- Ca me semble une bonne idée. De toute évidence, c’est le fait que tu sois attaquée qui l’a fait venir.

Nous nous sommes alors promis de trouver un moment pour parler à notre professeur Hagrid. Je ne pouvais pas laisser cette histoire dans un coin de ma tête, ni l’oublier. Il se cachait peut être derrière ce loup un réel danger qu’il ne fallait surement pas ignorer.

Avec Noël qui approchait, l’école était particulièrement joyeuse. Les élèves étaient un peu plus heureux en sentant les vacances approcher et je vivais des jours agréables. C’était la période de l’année que je préférais : se coucher tous les soirs en espérant se réveiller et voir la neige recouvrir le parc, l’odeur des aiguilles de pins dans la grande salle, les bols de chocolats dans la salle commune, les chants de noël que fredonnait les fantômes joyeusement… je trouvais ça merveilleux. Scorpius ne m’avait pas invité, mes notes n’étaient pas terribles mais l’année prochaine, je devrais dire au revoir à ce château et cela me rendait triste. Les guirlandes de houx et les sapins avaient envahi la grande salle depuis quelque jour, j’étais assise à ma table, les observant quand Joanna s’assaillit en vitesse en face de moi, la mine tout à fait sérieuse.

- Bon. J’ai fini par dire oui à quelqu’un.

Je relevai deux yeux fatigués vers elle et poussa un marmonnement interrogatif un peu las.

- Lucas Tertins. Il est incroyablement intelligent et je trouve ça trop mignon. Tu en penses quoi ?

Je poussai un petit soupire.

- Je pense que tu aurais pu trouver pire. Bravo.

Je la pris dans mes bras quelques secondes en souriant. C’était un peu difficile de se réjouir de ses petits bonheurs mais c’était le rôle des amis apparemment. Cela ne m’empêchait pas d’être un peu jalouse, j’avais l’impression d’être tellement vide.

 

Le soir tant attendu arriva. J’avais passé une heure à regarder les filles du dortoir se préparer. Joanna m’avait reproché mes regards lasses et déprimés, car après tout « je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même »… Je n’espérais qu’une chose finalement, c’est que Scorpius n’est pas une cavalière. Encore une fois, je faisais preuve d’égoïsme. Tout le monde était descendu. Même depuis la tour, j’entendais le bruit de la musique au loin. Je restai immobile, allongée sur mon lit pendant ce qui m’était apparu comme un siècle. Je réfléchissais sur moi-même et sur ma façon de vivre. J’en étais arrivé à une conclusion : je passe ma vie à côté du chemin, arrêté, en train de regarder les autres vivres. C’était clair maintenant…je n’étais que la fille sur le bord du chemin. Je descendis de la grande tour, bien décidée de profiter de cette soirée de liberté pour aller faire un tour dans le parc. J’étais dans les couloirs. La musique se faisait beaucoup plus bruyante maintenant, des rires, des paroles bourdonnaient dans mes oreilles… Je me demandai si Joanna passait une bonne soirée. Alors que je marchais mécaniquement j’aperçus le professeur Lupin assit à un rebord de fenêtre, sa baguette à la ceinture, le regard un peu vide. Que faisait-il là ? Il se tourna vers moi et se redressa de suite presque honteux.

-Mh…bonsoir Goldstein. Je…surveille cet étage. Au cas où il y est…des…des débordements.

Je lui adressai un sourire amusé.

- Vous pouvez vous rassoir vous savez. Je comprendrais tout à fait. Rester là, seul, alors que tout le monde s’amuse en bas c’est…frustrant.

Il sourit. Je m’aperçus qu’il avait un très beau sourire et cela me fit bizarre de penser une telle chose.

- En effet. Vous…vous n’y allez pas ?

- Mh non… ce n’est pas vraiment ma tasse de thé vous savez.

- Je comprends, bien que j’adorai ce genre de festivité quand j’étais élève.

- Parce que vous étiez surement bien entouré. Moi cela m’angoisse, tout ce monde réunis et heureux. Je me sentirai de trop.

Il fronçât les sourcils et s’avança vers moi.

 - Je ne vous savez pas si négative…

- Et encore, vous n’avez rien vu. Je suis né pour être triste en toutes circonstances.

- C’est…dommage.

Je voyais dans son regard qu’il ne me comprenait pas. Il avait beau essayer, j’étais pour lui une énigme. Cela ne m’étonna pas du tout. J’étais déjà une énigme pour moi-même. Je mis quelques secondes à briser le silence.

- Bonne soirée tout de même professeur.

Je m’efforçai à lui offrir mon plus joli sourire. Il me sourit aussi légèrement.

- Bonne soirée Goldstein. Ajouta-t-il.

Je continuai de sourire en descendent les escaliers. Avant de sortir dans le parc, je passai tout de même devant la grande salle. Elle était magnifique. Je n’étais pas rentré. Je restai quelques secondes sur le seuil, cherchant Joanna ou Arnold du regard. Il y avait trop de monde, ils devaient être plus loin. J’allais reprendre ma route quand j’entendis une voix prononcé mon nom, derrière moi. Je me retournai et aperçu celui que j’avais réellement envie de voir. C’était Scorpius. Il n’était pas en tenue de bal, il avait un simple pull gris et son écharpe habituelle de Serpentard. Il vit que je n’étais pas non plus en robe de soirée, dans mon large pull bleu marine décoré d’un aigle.

- Vanessa !

Je me contentai d’un regard interrogatif, bien que mon cœur dansait allégrement au fond de moi.

- Je suis désolé.

- Désolé de quoi ?

- Joanna…elle m’a dit…que tu avais espéré que je t’invite.

A ce moment-là, je l’avoue, j’eu très envie d’étrangler Joanna.

- Je ne l’ai pas fait parce que…cela aurait rendu notre relation presque trop sérieuse et…enfin ce n’est pas vraiment ce que je voulais. Je ne suis pas du genre à avoir des copines, ni à être amoureux. Mais…tu me plais. Et j’ai …très envie de partager des choses avec toi…

Je l’avais coupé. Mes lèvres s’étaient déposées sur les siennes avec envie et impatiente. Je n’étais pas resté au bord du chemin. Il ne recula pas, au contraire. Il passa une main dans mon dos et m’embrassa de plus bel. J’étais au paradis. Je venais d’embrasser Scorpius Malefoy. J’avais un sourire benêt. Lui aussi souriait, mais il n’avait jamais l’air de quelqu’un de bête. Il me prit la main. Comme quoi, la vie ne se résume parfois qu’à quelques secondes de courage.

- J’ai besoin de toi Scorpius, ne me laisse pas tomber.

- Jamais.

Il me regardait dans les yeux. J’avais confiance en lui.

- Tu veux qu’on aille un peu dehors ? Me demanda-t-il

J’avais tout de suite hoché la tête. Nous n’avons pas beaucoup parler mais la nuit était fraiche et c’était agréable. Il me tenait la main, s’arrêtait pour m’embrasser, me disait quelques gentillesses et cela me suffisait. Je me sentais en sécurité au prêt de lui. Il était plutôt grand et le sentir me serrer contre lui me réconfortait. Je glissais quelques regards vers ses cheveux d’or et ses yeux clairs. Je ne méritais pas tout ça. Je ne le méritai pas. Au fil de la discussion nous avons commencé à parler de la prochaine coupe du monde de quidditch qui aurait lieu dans deux ans en France. Il rêvait d’y aller.

- Mon père ne voudra jamais m’emmener. A moins qu’il y aille pour le travail… il lui arrive d’assurer la sécurité du ministre. Ça serait formidable si ça pouvait se passer comme ça.  Et toi ? Tu crois que tu as des chances d’y aller ?

Je savais que la famille de Scorpius était atrocement riche et j’étais persuadé qu’il n’aurait aucun mal à se rendre un été en France. J’avais eu tort de penser cela.

- C’est un peu compliqué… certains membres de ma famille enfin…pas de mal d’entre eux sont interdis de rester un certain temps dans un lieu public. Donc euh je…ne sais pas.

Je suis restai bouche bée quelques secondes.

- Je suis désolé…je…je ne savais pas.

- Ne t’en fais pas. Ce n’est pas le genre de chose que je clame à tout va.

- …Les gens devraient se rendre compte de ce que c’est que d’être…

- Fils de mangemorts ? Ouais… C’est vrai.

Il s’est mis à me sourire tendrement. J’ai haussé un sourcil.

- Qu’est ce qui se passe ?

- Si mon père avait rencontré quelqu’un comme toi Goldstein… Il ne serait jamais devenu mangemorts.

Ces paroles m’aveint émues, énormément et ne sachant  quoi lui dire je l’ai embrassé une nouvelle fois. Personne n’était du même avis que moi dans ce château, et pourtant j’en étais certaine…Scorpius Malefoy était le meilleur garçon de cette école.

 

- C’est fou comme tu parais déjà tellement… mature.

- Tu es née quand ? Me demanda-t-il avec un sourire.

- Le 5 mars.

- Tu vois, on a seulement 10  mois de différence. Et dire que tous mes amis pensent que je craque sur les vieilles.

Il me raccompagna à l’intérieur. Il se faisait tard et la grande salle commençait à se vider. Il s’arrêta devant l’escalier qui descendait jusqu’à sa salle commune et m’embrassa avec un sourire. Ce fut très difficile de le laisser partir, après tous les longs mois que j’avais passé à rêver ce moment. Je me dépêchai de monter jusqu’à la tour. Plus vite je me coucherai, plus vite je me réveillerai et plus vite je reverrai Scorpius.

Le lendemain matin je senti quelqu’un sauter sur mon lit. J’ouvris un œil, encore un peu endormie, et aperçus Joanna avec un long sourire aux lèvres. Je connaissais parfaitement la suite des évènements et j’en grimaçais d’avance.

- TU AS EMBRASSÉE MALEFOY ?

Je me redressai douloureusement, passant une main dans ma tignasse décoiffé.

- Oui…

- Mais c’est génial ! Tu vois je te l’avais dit !

- Oui enfin…on ne va pas s’enflammer hein…

- Oh tu es pessimiste. Ai confiance.

Elle ne s’en rendait pas compte mais j’étais plutôt sereine pour une fois. Comme je l’avais senti hier, sous le regard tellement charmant de Scorpius : J’avais confiance. Et c’était une chose rare chez moi. Je pris un peu de temps pour expliquer a Joanna ce qui c’était passé même si je ne tenais pas à ce que cette conversation dure éternellement. Comme si trop en parler, aller me réveiller de ce joli rêve. J’avais confiance mais je restai craintive, j’avais besoin de beaucoup pour me rassurer. Et Scorpius faisait tout pour cela. C’était presque trop beau. S’en suivit des jours absolument formidables, je me sentais légère et paisible, ce qui chez moi n’est pas peu dire. Je ne voyais pas beaucoup Scorpius mais nos baisers volés au détour des couloirs me ravissaient. Tout le monde me regardait. Vanessa Goldstein, la petite amie de Malefoy. Les autres trouvaient ça effroyables, moi j’étais très fière. Son regard, son rire, tout était chez lui si différent, si mystérieux…et j’étais tellement amoureuse que je n’écoutai pas la petite voix au fond de moi qui me disait de ralentir et de faire attention. Vous avez déjà eu cette impression ? Cette impression de vous voir foncer dans le mur et de sourire quand même. C’est surement ça être amoureux. Avouez que c’est un comportement tout  à fait idiot. Certaines personnes semblaient me mépriser bien plus qu’avant, la plupart des serpentard, eux, devenaient de plus en plus chaleureux à mon égard. Je ne savais pas si cela me chagrinai mais Scorpius passait beaucoup de temps avec ces camarades, plus qu’avec moi en réalité. Je m’en contentai sagement. Après tout nous étions libres. Les moments que nous avions alors tous les deux me semblaient merveilleux. Et les vacances étaient bientôt là. Nous étions assis les marches d’un escalier du deuxième étage. Sa main contre la mienne.

- C’est bien la première fois de ma vie que je redoute de partir d’ici. Dis-je en soupirant.

- Alors Goldstein…c’est les cours qui vont te manquer ? me répondit-il amusé.

- Oui les heures d’études surtout. Là où je peux t’observer sans problème. Je l’attirais vers moi. Tu vas me manquer idiot.

- Toi aussi. Cruellement. Je t’enverrai des lettres. Je n’attendrai même pas de réponses, je n’arrêterai pas. Il se mit à rire un peu et m’embrassa avec envie. A la rentrée il faudrait qu’on se trouve un petit moment pour nous deux…tu pourras me faire visiter la salle de bain des préfets non ?

Je me mis à rougir.

- Si tu es sage.

- Ca je ne peux rien te promettre. J’ai pas très envie d’être sage quand je suis avec toi…

Et se fut reparti pour une longue séance de baisers tous plus passionnés les uns que les autres. Nous fûmes arrêtés par un raclement de gorge. Mon teint a subitement rougit lorsque j’ai vu le professeur Lupin descendre les escaliers.

- Vous feriez mieux de calmer vos ardeurs ailleurs Malefoy. Goldstein, j’attends toujours votre devoir sur le…

- Bientôt. Soyez patient. Je lui adressai un faux sourire.

- Faites attention.

Et il partit, plus exaspéré qu’il n’était apparu.

- Il est insupportable. Tu as remarqué ? Me demanda Scorpius.

- De quoi ?

- J’ai l’impression qu’il est toujours derrière nous, en train de nous espionner. A chaque fois qu’il nous voit il se sent obligé de nous faire des remarques.

Je m’étais contentai d’hausser les épaules. Il avait surement raison. Mais ce comportement était normal après tout, Lupin était un professeur.  Scorpius avait vraiment l’air de le détester. Quant à moi j’avais fini par m’y habituer. 

 

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