Jojo's Bizarre Adventure : Silver Roads (Part.1)

Chapitre 2 : Bad Romance

2659 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/06/2022 23:58

Jojo's Bizarre Adventure : Silver Roads [シルバーロード] (Part. 1)





Chap. 2: Bad Romance



Il y a 9 ans.

Le commissaire Hank Badgers a 54 ans et ne se souvient pas de la dernière fois qu'il a sourit. Cet afro-américain imposant d'1m95 que personne n'ose mettre en rogne déteste beaucoup de choses. Sa voiture, sa femme, le café de son bureau, les États-Unis, l'humanité en général et son boulot.

- Pourquoi j'ai toujours les affaires merdiques ?! répète-t-il à longueur de journée auprès de n'importe qui prêt à l'écouter. Mais cette journée promettait d'être intéressante. L'affaire qu'on lui a confié s'est passé ce matin même, une sordide histoire d'agression d'un père et de sa fille. Enfin !


- Qu'on m'explique comment une gamine de 8 ans a pu péter son bras a un mafieux dans une ruelle !

Assise dans un bureau du Chicago Police Department, la petite May West regarde ses pieds, les yeux embués, les oreilles bouchées et le visage souillé de sang même si il avait été négligemment nettoyé. Ça n'était pas son sang.

- Ça me dépasse ! pestait le policier en face d'elle, qui tournait en rond comme un lion en cage. Congédiant son collègue, il se tourna vers la petite fille et engloutit une tasse de café noir comme ses yeux qui toisaient la fillette en robe bleue à fleurs.

- Bon, dis moi ce qui s'est passé.

La fillette ne répondit pas, ne remarquant pas que le gros policier noir en face d'elle lui avait adressée la parole. Il réitéra sa question.

- Il s'est passé quoi dans cette allée ? Si tu dis rien, on ne pourra pas avancer.

- Le monsieur et mon papa ont fait la bagarre invisible et puis mon père est tombé à terre et puis il saignait beaucoup.

- La bagarre invisible ?

- Oui. Ils se sont regardés mais on aurait dit qu'ils se battaient parce l'homme qui a attaqué mon papa a commencé à saigner sans qu'ils se touchent.

- Je vois...et ensuite ? dit Hank, peu convaincu.

- L'homme m'a attrapé le bras très fort. Au moment où je croyais qu'il allait me faire mal comme à mon papa, j'ai eu très très peur et un fantôme est apparu. Il a frappé le monsieur et je crois que son bras a fait "CRAC" et il est parti en courant.

- Et... dit le commissaire tentant de garder la tête froide, il ressemblait à quoi ce fantôme ?

- Il faisait la même taille que moi et il était tout blanc. Il portait...mon papa m'avait déjà montré un masque comme ça et il avait appelé ça un masque kabuki et puis au millieu du visage il y avait un coeur rose. Le fantôme il était transparent. Ah et il me regardait. Je l'avait jamais vu mais pourtant j'avais l'impression de le connaître... J'ai hâte de rentrer à la maison avec papa.

Il se demandait pourquoi personne ne lui avait dit. Il devait encore se taper le sale boulot, comme d'habitude.

- Écoute petite...ton père est décédé dans l'ambulance. Je suis désolé.

Cette information mit du temps à arriver au cerveau de May. Elle dû associer le mot "ton père" avec "décédé". Une fois cela fait, il fallut quelques secondes de plus à son cerveau d'enfant de 8 ans pour assimiler cette information. Enfin, l'information lui arriva dans la figure comme un camion à pleine vitesse : "MON PAPA EST MORT".


- La gamine est vraiment sous le choc. Elle m'a raconté des conneries sur des fantômes et des gens qui se tapent sans qu'on puisse le voir. Et puis elle vient d'apprendre la mort de son père.

- Elle l'a pris comment ?

- Comment une fillette de 8 ans prend-elle la mort de son père vous pensez ? Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi vous vous intéressez autant à cette histoire, somme toute banale ici.

Le supérieur marqua une pause.

- Ce sera tout commissaire Badgers. Lâchez-la à la protection de l'enfance, elle se chargera du reste.

- Bien lieutenant Speedwagon.



1 minutes après la chute de Jonas dans les égouts.


May se demandait bien sur quel genre d'oiseau elle était tombée. "Joestar"...ce nom lui disait quelque chose. Il en avait après ce sac. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait le sentiment qu'il ne lui avait pas tout dit sur ses intentions.

- Eh poulette, t'a un numéro ?

C'était la deuxième fois qu'elle se faisait interpeller dans la rue par deux mecs différents cela commençait à sérieusement la saouler. Elle n'était pourtant pas inhabituée à se faire siffler dans la rue. Du haut de ses 17 ans, elle n'avait pas peur de s'habiller de manière à montrer ses généreuses courbes dans une ville aussi malfamée que Chicago. Ses yeux noisette, ses cheveux d'un noir d'ébène (et surtout son bonnet D) avaient toujours faits un malheur auprès des garçons au collège et en première année de lycée. Elle toujours été fière dès sa puberté d'avoir été aussi gâtée par la nature. Chaque personne la connaissant était unanime, jamais ils n'avaient rencontrés de personne plus belle que May. Elle n'était donc pas surprise de plaire à autant de personnes dans la rue. Elle s'était pourtant habillée simplement aujourd'hui d'un short plutôt long selon ses standards, d'un t-shirt Rolling Stones et d'un sweat à capuche bleu qu'elle avait noué autour de sa taille. Au contraire, elle s'amusait à rembarrer ses opportuns prétendants de manière toujours plus ridiculisante et créative.

- Tu veux venir chez moi ? J'ai un grand lit...continua le vieux pervers qui devait avoir minimum 40 ans et qui ne devait sûrement pas se demander si elle était mineure.

- Et sûrement une petite bite rétorqua-t-elle avant de détruire la ceinture de son pantalon, qu'elle avait observé très grand, avec Bad Romance. Sans rien comprendre, son pantalon descendit et il n'eut plus qu'à se rasseoir sur son banc, humilié.


30 minutes plus tard, elle ne pensait plus qu'a manger. Entrant dans un Diner, elle aperçut sa meilleure amie, Brittany, une parfaite punk accompagnée de son doberman qu'elle avait on ne sait comment introduit dans le restaurant. La discussion porta bientôt sûr sa rencontre de ce matin.

- C'était qui ? Il t'a dit son blase ?

- Il m'a dit qu'il s'appelait Joestar.

- T'a rencontré Jonas Joestar ?! Et ben, t'as le cul bordé de nouilles ma vieille.

- Pourquoi ça ? demanda May, intriguée par la réflexion de son amie.

- Bah, t'a jamais entendu parler de lui ? Il paraît que quiconque lui cherche des noises finit jamais autre part qu'à l'hosto. D'ailleurs, ça jase pas mal dans le gang auquel appartient mon frère apparemment.

- Les Guns N' Roses ?

- Ouais. Il paraît que quelqu'un a cambriolé la résidence secondaire d'un capo des Brando. Ce matin même, t'imagine ! Faut avoir des couilles en acier trempé tu trouves pas ?

Le silence de sa camarade l'aiguilla de suite.

- Naaan... t'a pas fait ça ?! Il y a quoi dans ce sac ? dit-elle mi inquiète mi excitée.

- Je sais pas trop, j'ai mal vu... surtout du fric et des bijoux...je suis dans la merde c'est ça ?

- Et pas qu'un peu ma grande.


Juste au dessus de ce diner se trouvait des appartements miteux dataient au moins de l'après guerre. Les murs du couloir étaient jaunes à cause du tabac, la tapisserie ne pouvait cacher la misère que partiellement et on sentait des relents d'urine et de cannabis. À part l'aspect olfactif et le semi délabrement, l'étage où se trouvait actuellement May était relativement propre. Elle traversa le couloir dont le parquet lui rappelait celui de l'appartement qu'elle partageait avec son père. Elle s'arrêta au niveau de l'appartement n°23 et frappa.

- QUI C'EST ?! répondit une voix rauque et puissante.

- Qui ça peut être à ton avis, tu reçois beaucoup de visites ?

On entendait les nombreux verrous de la porte se défaire et la porte s'ouvrit légèrement sur une vieille dame d'au moins 75 ans objectivement désagréable à regarder avec un œil blanc, une pilosité faciale impressionnante pour une femme et de nombreuses verrues sur un nez crochu.

- Que veux tu ? répondit la vieille femme avec la chaleur humaine d'une salle d'interrogatoire.

- Je veux trouver quelqu'un.

Un ange passa et la femme ouvrit la porte.

- T'as quoi pour moi ?

- Beaucoup d'argent mémé.

-...entre.

L'appartement, qui sentait fort le sel, le patchouli, la sauge et la poussière, était rempli de grigris et d'objet aux origines aussi variées qu'obscures et un encens brûlait au fond du salon "comme à chacun de mes passages" pensa May.

- Attention où tu mets les pieds. Et n'oublie pas d'enlever tes chaussures ! Les jeunes de nos jours...plus de respect pour rien... génération gâtée...moi à mon époque... c'est la dernière fois...

Elle continua à marmoner jusqu'à s'assoir en tailleur au milieu de son salon. May fît de même.

- Pas là ! beugla la vieillarde. Pas là non plus !

Après s'être assise à un endroit qui ne dérangeait pas la vieille femme et qui changeait à chaque visite, elle la regarda se préparer. Mémé Cosma, car c'est comme ça que tout le monde l'appelait, craqua ses doigts et demanda à May d'aller chercher un vivarium avec une fourmi.

- J'ai quelque chose à me mettre sous la dent ? Un vêtement, un cheveu ?

- Juste un nom. Jonas Joestar.

- C'est son vrai nom ?

- Je crois bien.

- Mmm... ça devrait suffire. Ça ne sera pas très précis par contre.

Mémé Cosma se concentra pendant quelques secondes (qui semblèrent des heures pour May) avant de s'esclamer :

- FOLLOW LEADER , trouve Jonas Joestar ! avant de toucher le vivarium de son majeur tremblant.

Une silhouette capuchonnée apparue derrière Mémé Cosma et disparue aussitôt.

- Suis la fourmi dans le vivarium et tu trouveras ton Joestar. L'argent maintenant.

Mémé Cosma prît trois liasses de billets dans le sac de May et l'invita de manière plus ou moins polie à ficher le camp de chez elle.


- Alors la mémé Cosma, toujours aussi sénile ? demanda Bettany.

- Je me demande si c'est pas pire se moqua May.

- Rappelle moi pourquoi tu veux le trouver déjà ? s'interrogea la punk à chien.

- Je suis sûre qu'il voulait quelque chose dans mon sac à dos. Et vu que ça vient du coffre fort d'un capo des Brando, je vais lui poser deux-trois question histoire de savoir à quel point je suis dans la merde dit May, pensive. La fourmi dans son vivarium quant à elle s'agitait dans son vivarium en se cognant contre la paroi vers le nord.


La fourmi la guida vers une rue calme exclusivement peuplée d'immeubles. À cet instant, elle assista au deuxième jackpot de sa journée : elle aperçut Jonas Joestar entrer dans un appartement sur le trottoir d'en face. Alors qu'elle accélérait le pas, elle fut interceptée par cinq gorilles dont la rose jaune qu'ils portaient en boutonnière indiquait qu'ils faisaient partie du clan des Brando.

- Eh gamine, on sait que c'est toi qui a cambriolé notre chef et que tu l'as pas cambriolé pour rien. Donne le pendentif et on s'arrêtera là menaça l'un d'eux derrière elle.

- Vous avez rien d'autre à faire que d'agresser les jeunes filles dans la rue pour un pendentif les Jackson Five ? Allez vous enfiler dans un coin si vous vous emmerdez tant que ça chez les Brando.

D'abord désarçonnés par la réponse de May, les mafieux essayèrent d'être plus menaçants encore.

- Deuxième avertissement gamine !

May repéra le métal froid et bien trop familier d'un Berreta dans son dos.

- Quatres et un flingue contre une ado ? Dites-donc, vous êtes courageuses les filles ! Elle se retourna vers le gars derrière elle. Et toi mon gros, tu compte faire quoi avec un flingue en pièce ?

1 seconde.

Sans qu'il comprenne, son pistolet disparu sous forme de bouts de métal informes dans sa main.

2 secondes.

Il aperçut ensuite son collègue de droite se faire éjecter un mètre plus loin comme si il avait reçu un coup de poing d'une force prodigieuse droit dans l'estomac.

3 secondes.

Il crût voir la mâchoire de son autre collègue juste en face de May se briser en plusieurs morceaux dans un CRAC retentissant et quelques dents voler. Enfin, il jurerait avoir vu la jambe de son compagnon à gauche se plier dans une position non naturelle avant qu'il ne soit projeté dans l'air pour atterrir dans une voiture. Lorsqu'elle se retourna vers lui le sourire aux lèvres, il se revoyait encore dans la citadine noire.


- Des flingues ? Sérieux ? Pour une fille ? Et d'ailleurs, pourquoi on est quatres ?

- Sais pas. Ça vient d'en haut, ils disent de nous armer et d'y aller à plusieurs parce-qu'elle est dangereuse.

- Pfff...C'est vraiment n'imp', c'est pas une gamine qui va me faire peur.


- S'il-te-plaît, me fait pas de mal ! Pitié ! Joestar et son pote, ça fait quelques mois qu'on les piste, ils habitent au 43, je te le jure !

- Son pote ? Quel pote ? dit-elle, Bad Romance le tenant à l'envers par la jambe.

- Je sais pas qui c'est !

- Merci mec !

Sur ce, Bad Romance lui mit un coup de boule qui l'envoya tout droit au pays des merveilles. Soudain, elle vit l'un des gangsters à qui elle venait de mettre une dérouillée lui foncer dessus avec une citadine noire.

- Merde ! Bad Romance !

La silhouette féminine ressemblant à un robot portant un masque orné d'un coeur rose apparue et assena un coup dans le capot juste avant qu'elle ne renverse sa manieuse.

- C'était chaud pensa May, Bad Romance a beau avoir six bras et taper dur, il n'est pas très rapide.

May savait maintenant où habitait Jonas et son ami inconnu. Mais elle ne voulut pas passer par la porte. Déjà parce qu'il serait bien plus difficile de les prendre par surprise et ensuite parce que la compétence de Bad Romance a besoin d'un temps de recharge pour les gros objets où les objets métalliques. Heureusement, ses compétences de grimpe couplées à l'accroche que lui donne Bad Romance ne firent qu'une bouchée des trois étages. Elle pût enfin les espionner par la fenêtre. Jonas tient un pendentif dans la main et semblait très excité. Bad Romance sortit le pendentif en question du sac.

- Qu'est-ce qu'ils lui veulent tous à ce pendentif ?



- On l'a trouvé ! Plus qu'à lui chiper le...

Au même moment, la fenêtre s'ouvrit et May apparut.

- Ce sac là ?

- Comment elle nous a trouvé ? déglutit Travis.

- Moi aussi j'ai des amis !

Elle sorta le médaillon et Bad Romance apposa sa marque dessus.

- Vous allez me dire ce que vous lui voulez à ce médaillon oui ou merde ?!




Index :



Nom : May West


Taille : 1m66


Stand : Bad Romance


Aime : Slipknot, Le café noir, la laine, la glace menthe-chocolat


Déteste : Les riches, les mafieux, les policiers, les épinards, les jupes


Merci d'avoir lu ce deuxième chapitre ! Je vais désormais essayer de respecter cette longueur à l'avenir, sauf pour les mini chapitres. Ne vous inquiétez pas, l'histoire va avancer dans le prochain chapitre !!

À plus !

Laisser un commentaire ?