Jojo's Bizarre Adventure : Silver Roads (Part.1)

Chapitre 3 : Le marionnettiste

2594 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/07/2022 03:25

Jojo's Bizarre Adventure : Silver Roads [シルバーロード] (Part. 1)








Chap. 3: Puppet Boy





Jonas avait bien le sentiment qu'elle serait dans leurs pattes, juste pas aussi tôt ! Elle était au courant pour le pendentif et c'était la pire chose qui puisse arriver qu'il soit entre les mains de May West, elle qui peut détruire n'importe quel objet. Ce pendentif composé d'une chaîne en or à laquelle est accroché un disque en bronze assez épais marqué d'une planète et d'un cheval

- Écoute, tu connais pas la valeur de ce pendentif.

- Non, mais je suppose que tu vas me le dire, pas vrai ? dit-elle alors que Bad Romance approche dangereusement de derrière son dos.

- Je l'ai cherché toute ma vie d'accord ? Il appartenait à ma famille avant que les Brando ne s'en emparent. Il me le faut vraiment.

- Tu t'appelle comment toi ? demanda-t-elle en se tournant vers le binoclard qui tentait de quitter la salle en douce.

- Travis Fibonacci répondit il, les mains en l'air comme si il était menacé d'une arme. - Italien hein ?

- D'origine seulement. Je ne suis pas avec les Brando, juré !

Elle eu un temps de réflexion.

- Et ton stand ? Je suppose que t'en a un pour avoir copié mon sac à dos ?

Jonas lança un regard à Travis qui lui disait de ne rien dire mais c'était peine perdue pour le jeune Fibonacci dont la passion dans la vie était justement de parler. Il hésita cependant.

- Montre le moi ! lui ordonna May, Impatiente.

Travis sortit alors un petit carnet en cuir de sa poche intérieure.

- Tu te fous de ma gueule ?!

- Les stands ne sont pas forcément des manifestatons fantomatiques tu sais ! Certains, comme le mien, sont des objets !

May finit par se détendre.

- Ok...

Elle mit quand même un coup de poing à Jonas.

- Aïe ! Ça va pas ?!

- C'est pour m'avoir traitée de gourde.

Elle lui remit un coup, plus fort cette fois.

- Eh ! Et celui là, il était pourquoi ?

- C'est pas moi je te jure ! J'ai sentie ma bague pousser dans ta direction, c'était chelou.

Jonas observa la main gauche de May qui était dont le majeur était effectivement paré d'une bague. La peau était un peu rouge autour de la bague, comme si elle était trop petite et avait été enfilée de force.

Travis sauta sur ses pieds.

- Le tabouret !

Jonas se tourna vers son ami.

- Quoi le tabouret ?

- Il a bougé, j'en suis sûr.

Jonas commença tout de suite à se raidir.

- Quoi ? s'interrogea May, t'es sûr qu'il a bougé ce tabouret ? Pourquoi tu panique ?

- Travis a l'habitude de noter les dimensions des pièces dans lesquelles il se trouve et l'emplacement exact de tout les objets à l'intérieur. Si Travis trouve que ce tabouret a bougé, c'est qu'il a bougé.

- Là ! Il vient de bouger encore ! Jonas... c'est sûrement...

-...un stand ennemi ! Silver Soul !

En un éclair la silhouette musclée de Silver Soul, dont les traits ressemblaient de manière troublante à ceux de Jonas, détruit le tabouret. À peine le tabouret détruit, la très grande étagère à livres en bois lourd bascula vers Travis. Travis eut le temps de se retourner vers l'étagère qui ne lui tomba jamais dessus, retenue par Bad Romance.

- Merci bien...

À peine eût-il finit sa phrase qu'un des étages de l'étagère se disloqua pour frapper Bad Romance en plein visage mais il ne lâcha pas prise et l'envoya par la fenêtre.

- May, fais gaffe ton nez est pété. lui fit remarquer Jonas

- Sans dec' ?

Jonas voulut répliquer, mais un couteau venant de la cuisine l'en empêcha, se plantant dans son mollet gauche. Il se retira et cette fois s'avança dangereusement vers sa poitrine. Il dû l'attraper à pleines mains pour ne pas se faire poignarder.

- Ne bougez pas ! dit une voix avec un fort accent italien derrière eux.

L'homme était petit et mince, la cinquantaine et une moustache. Il était habillé d'une chemise jaune et d'un beret plat.

- Alors branco di idioti ? dit l'homme.

- Les Brando je parie...soupira Jonas, retenant toujours le couteau comme manipulé par un esprit et qui entrerait dans sa poitrine.

- Qui est donc cette belleza ? May West n'est-ce pas ? L'homme changea de ton brusquement. Donne le pendentif. Sinon...

L'homme semblait attendre quelque chose du couteau mais rien ne se passa.

-...sinon...merda ! Sinon tu vas... mourir ! dit-il en criant presque comme si il voulait se faire entendre par quelqu'un. Soudain, le couteau redoubla de force et le bout de la lame vînt s'enfoncer légèrement dans le pectoral gauche de Jojo.

- Ah ! Travis, donne lui le pendentif...

- Mais...

- Maintenant ! Il faut savoir s'avouer vaincu...

Travis tendit le pendentif à l'homme qui arborait désormais un grand sourire.

- Merci ! C'était un plaisir de faire affaire avec vous. Malheureusement...mon boss est assez mécontent de vous...du coup je vais vous tuer quand même !

Le couteau plongea brusquement et avec force dans la poitrine de Jonas qui tomba à terre, inerte. L'homme s'enfuit en courant.

- Votre tour viendra après !

- Sûrement pas ! dit May, furieuse d'être devant tant de cruauté. Bad Romance déchira un bout de l'étagère et la lança à grande vitesse sur le mafieux. Une assiette apparue brusquement sur la trajectoire du morceau conséquent de bois et protègea l'arrière de la tête de la cible, qui chancela sous le choc de l'impact derrière elle.

- Cagna ! Je vais te crever !

Un bout du carrelage au sol la frappa dans le genoux et la poignée de la porte d'entrée fonça dangereusement vers son visage. Elle savait que Bad Romance ne serait pas assez rapide pour l'intercepter. Cependant, la poignée tomba au sol lorsque l'homme hurla de douleur. À sa droite elle vit Travis, une poignée identique dans la main et il la brûlait avec un chalumeau.

- Arrête ça connard ! cria l'homme, se tenant la main de douleur.

- La capacité de mon Hip To Be Square n'est pas seulement de copier un objet, commença Travis, mais aussi de transmettre les dommages faits à la copie à l'original ! La voilà la faiblesse de ton stand ! L'état de l'objet est directement lié à ton stand qui fait je ne sais quoi à un objet à la fois. Et on sait tous les deux que lorsqu'un stand est blessé, le manieur l'est aussi ! D'ailleurs, je ne t'ai même pas donné le collier, mais une copie !

L'homme eu à peine le temps de regarder le pendentif se désagréger dans sa main qu'il vit le poing de Bad Romance s'abattre sur son visage qui l'envoya à travers la porte d'entrée et dans le couloir.

- Tu vas payer ordure ! lui cria May.

- T'en es sûre ? répondit le manieur. Sur ces mots, la rampe d'escalier en acier s'enroula tout autour de May et autour de ses poignets, elle qui venait de débarquer dans le couloir.

- T'avais raison sur un point le binoclard. Les dégâts faits a un objet que mon stand manipule se répercutent sur moi, par contre...

Travis ne pouvait pas voir la fenêtre derrière lui qui sortit de ses gonds avant de s'éclater sur sa tête.

-...il peut passer à n'importe quel objet si il le souhaite !

Travis, maintenant allongé sur le dos, voyait des étoiles.

- À défaut d'avoir le pendentif, je vais ramener un cadeau à mon boss ! dit-il avec le pied posé sur le visage de May, impuissante. Maintenant que j'y pense, je vais aussi tuer le binoclard ! Le nom de celui qui va te tuer est Figaro Geppetrini ! Adieu bastardo !

Le lustre en acier au plafond tomba sur Travis qui ne pouvait se défendre. Il ferma les yeux en attendant la mort, cependant elle ne vint pas. À la place, c'est un lustre en coton qui lui tomba dessus. Il vit alors la silhouette boitante de Jonas qui fusillait Figaro Geppetrini du regard.

- Pas encore connard.

Geppetrini se raidit. Il sortit une matraque électrique de dans sa veste et elle fonça vers Jonas. La matraque s'arrêta à quelques centimètres du visage de Jonas, empoignée par Silver Soul.

- PUPPET BOY ! Attaque ! Attaque enfin !

- Il ne t'obeira pas car il a compris que je sais comment il change d'objet à manipuler.

- T'es censé être mort ! J'ai vu le couteau te poignarder !

- Le couteau m'a bien touché. dit-il, montrant la semelle de sa chaussure droite qui était inexplicablement devenue en métal.

- Pendant que je prenais le pendentif, tu as demandé à ton stand de toucher ta chaussure puis la lame du couteau ? Ça veut dire que ce que j'ai cru t'avoir tué était en fait...une lame en caoutchouc ?!

- Bingo ! Le pouvoir de Silver Soul est précisément de transposer les matières des objets qu'il touche en même temps !

- Merde ! Puppet Boy ! Tu fous quoi ! Attaque-le !

- Ton stand ne t'obeira pas tout le temps, je l'ai vu quand tu nous as menacés, tu as dû te répéter. Le truc chiant avec ton stand c'est que tu dois retenir ton souffle à chaque fois qu'il change d'objet. Faut dire que t'es pas très discret quand tu le fais. Mon stand a très bonne vue, donc si je te vois remplir tes poumons, je casse Puppet Boy en deux, c'est clair ?! Qu'est-ce qui va t'arriver à ton avis si je le fais ?

- Argh ! Serres pas comme ça !

- Ce pendentif, ça fait plusieurs années que je le cherche. Il appartient à ma famille, les Joestar ! J'ai jamais eu besoin d'elle pour survivre dans la rue mais ça reste ma famille et je dois défendre son honneur ! Mes ennemis ne seront jamais aussi déterminés que moi, et je n'abandonnerai pas avant d'avoir percé le mystère qui l'entoure !

L'aura et la détermination de Jonas irradièrent la pièce. Joestar se rapprochait dangereusement de Geppetrini.

- Je vais pas te casser la gueule si tu promets de dire à ton boss que si il veut le pendentif des Joestar, il devra le prendre sur mon cadavre !

- Ok ok ! Je te le jure !

Jonas était désormais à la hauteur de Geppetrini.

- Hmm...

Geppetrini sentit la poigne de Silver Soul se détendre sur la matraque et Puppet Boy en profita pour changer d'objet et posséder une porte au fin fond du couloir qui allait déconcentrer Jonas et permettre à son manieur de s'échapper. Adieu frimeur !

- Pas si vite le rital ! dit Jonas, Silver Soul levant le poing et souriant.

- Figlio di putta...!

Geppetrini prit de plein fouet le barrage de coups que lui lança Silver Soul, qui hurlait du fond de ses poumons.

- ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ! ORAAA !

Ce dernier uppercut d'une puissance destructrice envoya Geppetrini à travers le mur d'en face et on entendait bientôt un d'alarme d'une voiture dans laquelle il avait sûrement terminé son vol plané.


- Il y a trop de monde...

- Ça fait vingt fois que tu le dis, j'ai compté. Je sais que t'es agoraphobe mais les endroits les plus peuplés sont plus sécuritaires quand on risque de se faire assassiner.

Travis n'était vraiment pas à l'aise dans cette cafétéria de grand magasin.

- D'abord je n'ai pas une agoraphobie mais une anxiété sociale due à mes difficultés à déchiffrer les émotions des autres et tu le sais. Ensuite, un stand peut tout faire même dans une foule.

- Récapitulons la situation : Les Brando veulent le collier de ma famille et accessoirement notre peau. Ils ont engagé des mercenaires partout dans Chicago donc on est en sécurité presque nulle part.

- T'as pas une planque ?

- J'avais une planque, et elle vient de se faire réduire en miettes par un rital meurtrier, et en plus il doit surement y avoir la police qui cherche les lieux. On a bien fait de prendre tous nos effets personnels. Par contre j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

-La bonne ?

-je sia qui aller voir.

-La mauvaise ?

-C'est à l'autre bout de la ville...

-Putain Jonas...

-T'as un plan B peut être ? C'est tout ce que j'ai à proposer

- Il a raison, on devrait bouger renchérit May. .... Tout de suite Jonas !

- J'ai le droit de finir mon brownie ?!


- Franchement je ne comprends rien.

- Qu'il y a-t-il Docteur ? Un problème avec le patient ?

- Au vu de comment on l'a retrouvé, on en avait conclu qu'il était tombé du haut de l'immeuble sur une voiture et qu'il avait miraculeusement survécu exact ?

- Exact.

- Sauf que je viens d'avoir les résultats d'analyses et ses blessures indiquent un choc frontal plutôt qu'une chute violente. Pour lui infliger des blessures pareil, il aurait fallu lui envoyer une vingtaine de boules de billard à la vitesse d'une balle et à bout portant ! C'est très troublant. Je vais essayer d'en savoir plus. À demain Mary.

- De même Docteur.

Elle se retourna vers un jeune homme d'à peine 18 ans habillé de noir et avec de longs cheveux cachant son visage .

-Puis-je vous aider monsieur ?

- Oui en fait. Je cherche la chambre de Monsieur Geppetrini.

-Et vous êtes ?

-Un ami.

- C'est celle-ci, juste à côté. Faites attention par contre, il vient tout juste de reprendre connaissance.

- Je vous remercie répondit le jeune homme avec un grand sourire.

Il entra dans la chambre toute blanche, une chaise dans chaque coin et au sud de la pièce un lit d'hôpital dans lequel reposait un Figaro Geppetrini en miette et les yeux mi-ouverts, qui s'écarquillèrent à la vue du jeune homme. Le bip de l'électrocardiogramme se fit plus rapide.

-Salut Fig'; ça va ? J'espère qu'ils te traitent bien ici. Ca me fait mal au coeur de te voir comme ça...c'est con que tu sois en miette, tu peux pas te servir de Puppet Boy. En gros, peu importe ce qui peux t'arriver dans cette chambre, tu serais impuissant. Je suis désolé Figaro mais bon, tu sais pourquoi ils m'envoient pas vrai ? T'as échoué.

Figaro faisait tout pour ne pas le regarder dans les yeux.

-Pourquoi tu fuis mon regard, c'est malpoli tu sais ? Que tu le veuilles ou non, c'est trop tard pour regretter. Si t'avais pas la mâchoire en origami tu hurlerais à l'aide pas vrai ?

Au moment où le jeune homme aggrippa le visage de Geppetrini, il eu des convulsions et l'électrocardiogramme se trouva plat. Il était mort et du sang coulait de sa bouche.

-Pfff...espèce de lâche...

Le jeune homme partit de la chambre comme il est venu avec un sourire moins apparent.


Figaro Geppetrini

Stand: Puppet Poy

Statut: décédé.


Index:

Nom: Travis Fibonacci

Taille: 1m60

Stand: Hip To Be Square

Aime: Les mathématiques, l'anthropologie, la paléontologie

Déteste: Les interactions sociales, les foules


Merci d'avoir lu ce chapitre ! Je suis revenu de mes vacances et je vais essayer de continuer à poster régulièrement les aventures de nôtre Jojo chicagoan (oui c'est un vrai adjectif) !



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