La Princesse d'Axerik

Chapitre 28 : Le dernier coupable

4310 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 09/11/2016 05:13

Parfois, on est tellement emballé par son propre succès, qu’on néglige certains points et qu’on passe à côté de quelques détails vraiment décisifs.

Il avait connu la même situation, il y avait quelques jours, mais il était heureux qu’il ne soit pas le seul à commettre de telles erreurs.

Et puis, franchement, l’erreur que ce gamin avait commise était tout aussi grave que la sienne. Peut-être même plus.

« Je ne vais pas m’attarder sur le fait que tes explications ne soient que de pures spéculations et que tu n’avances aucune preuve pour les soutenir », déclara Descole avec son air présomptueux que Luke lui connaissait si bien. « J’attirerai plutôt ton attention vers deux grandes contradictions que tu sembles ne pas avoir remarquées dans ce que tu as dit. »

Luke leva le regard, choqué. Des contradictions ? Où ça ?

« La première est tout à fait évidente. Je me demande même comment personne ici n’a remarqué. »

Luke fronça les sourcils. Non, il ne pouvait pas y avoir de contradiction dans son raisonnement. Emmy avait tout confirmé.

« Tu dis bien que je joue le rôle de Clive depuis le début, n’est-ce pas ?

-Depuis notre arrivée sur l’île, oui », répondit prudemment Luke.

Descole ébaucha un sourire qui ne disait rien de bon.

« Rappelle-moi où était Clive lorsque Layton a été tué. »

Luke ouvrit la bouche, mais ne dit rien. La vision de ce jour lui revenait à l’esprit. Lorsque le professeur avait été tué, Clive gravissait encore la colline menant au palais.

Descole, voyant que son interlocuteur comprenait, décida de reprendre.

« Vois-tu, il est impossible physiquement que je l’aie tué. Sauf si, bien sûr, j’ai la capacité de tuer les gens à distance. Chose que même la technologie aslante ne met pas en ma disposition, hélas. »

Luke se sentit bête. Comment avait-il pu passer à côté d’une évidence comme celle-ci ? Mais au lieu de baisser les bras, il décida de s’accrocher comme il pouvait.

« Il doit bien y avoir une explication ! » S’exclama-t-il. « Vous avez peut-être utilisé un autre robot pour vous créer un alibi. Vous connaissez peut-être un raccourci que vous avez utilisé à votre faveur. Vous avez peut-être mis au point un mécanisme pour tuer le professeur à distance ! »

Descole secoua la tête, incrédule.

« Peut-être, peut-être, peut-être. Qu’est-ce que je disais ? Que de spéculations… »

Luke se sentit trembler. De colère ? De crainte ? Il ne savait plus. Il porta un regard de détresse vers Emmy qui secoua tristement la tête. Elle ne semblait pas y voir plus clair que lui.

« Peu importe », dit-il. « Ce n’est pas une contradiction.

-Si, c’en est une. Et si celle-ci ne suffit pas pour te convaincre… » Il marqua un léger silence. « Eh bien j’en ai une autre encore plus flagrante. »

Une autre contradiction… plus flagrante ? Oh non…

Descole ajusta son masque avec sa main droite, bien que celui-ci fût parfaitement droit. Puis, avançant d’un pas, il regarda Luke avec un air de mépris. Il avait toujours ce sourire triomphal accroché sur la seule partie visible de son visage, et semblait prendre un certain plaisir à prouver à Luke que ce qu’il disait n’avait aucun poids face à la dure réalité.

« Si je suis vraiment l’auteur de cette mise en scène, alors donne-moi une seule raison valable pour la création du défi et du jeu de survie. »

Cette question, purement rhétorique, frappa Luke et les autres à plein fouet. Oui, si l’objectif principal était de tuer le professeur Layton, alors « Axerik » n’aurait plus aucune raison de vouloir leur lancer un pareil défi. Pourquoi créer ce jeu et les retenir davantage sur l’île, risquant ainsi qu’ils découvrent son secret ? Pourquoi ne pas les laisser simplement partir ?

C’était bizarre de leur dire que Layton a été tué car il avait tout compris pour leur faire peur et les empêcher d’enquêter, puis ensuite venir leur lancer le défi d’enquêter. Et Descole n’était pas le genre à prendre des risques juste pour s’amuser. Il n’avait aucune raison de mettre en place ce jeu.

« J’attends une réponse », dit l’homme masqué avec un sourire en coin. « Oh ! Mais je sais ce que vous allez me dire ! « Il doit bien y avoir une explication », n’est-ce pas ? »

Et il éclata de rire.

Luke serra les dents. Non seulement il découvrait qu’il s’était trop précipité dans ses conclusions, mais en plus, il se faisait ridiculiser. Non, ça ne pouvait pas arriver !

Le professeur n’aurait jamais vécu une situation pareille !

Il sentait sur lui le regard moqueur de Descole, inquiet de Flora, désolé d’Emmy, perplexe de Penelope. Janice ne le regardait même pas, toujours effondrée devant le robot qui continuait de jouer son rôle de demoiselle de compagnie.

Il sentait les premiers rayons brûlants du soleil contre ses pieds. Le même soleil qu’ils avaient passé une journée complète à suivre de leurs regards, son coucher annonçant leur fin. Il sentait le silence que seul un faible son de vagues et les pleurs de Janice animaient. Il sentait son cœur qui se resserrait et sa voix qui lui murmurait intérieurement qu’il avait échoué.

Oui, le professeur n’en serait jamais arrivé là. S’il avait été là, le véritable coupable serait complètement démasqué, sans contradiction ni quoi que ce soit. Il aurait même trouvé une manière de remonter le moral à Janice et de sauver Clive.

Mais le professeur n’était pas là. À la place, il n’y avait que lui. Un enfant faible et incapable. Un gamin. Un apprenti qui n’a pas su rendre hommage à son mentor.

À cet instant, tout ce qu’il pouvait faire, c’était de lutter pour ne pas montrer ses larmes. Il ne voulait pas ajouter le mot « pleurnichard » à la longue liste d’adjectifs.

Il sentit une main se poser sur son épaule. Se retournant, il vit qu’il s’agissait d’Emmy. Le regard déconfit, la jeune femme s’efforça de sourire.

« Luke, nous n’avons plus le temps de réfléchir davantage. Le commandant du bateau nous a accordé une marge de deux heures, et nous devons partir maintenant si nous ne voulons pas qu’ils partent sans nous. »

Luke la regarda d’un air confus, puis soupira. À quoi bon rester encore plus ? Ce n’était pas comme s’il allait trouver quelque chose et inverser la situation en sa faveur.

« Bon, allons-y », dit-il tristement.

Jean Descole l’observa calmement. Oui, il allait surement se moquer de lui, dire qu’il fuyait, qu’il était incompétent et tout ce qu’il veut se dire. Mais Luke ne s’en souciait pas. Enfin, si, il s’en souciait, mais il commençait à se dire que ce n’était pas totalement faux. Alors autant fuir et sauver le peu qui leur restait, non ?

Mais le frère de Layton n’en fit rien.

« Bon, j’imagine que l’histoire se termine ici », déclara-t-il solennellement. « Axerik a terminé son rôle. Je n’ai plus rien à faire ici. »

Il tourna les talons. Et, tout en s’éloignant, il rajouta.

« Et ne vous inquiétez pas pour votre ami. Je n’ai plus besoin de lui, je prendrai soin de le libérer. »

Et il quitta la grande salle, suivi par le regard perplexe d’une certaine personne. Lorsqu’il disparut enfin, Penelope remarqua que Flora avait remarqué son expression.

« Lopy, vas-tu me dire ce qui se passe ? » Demanda la jeune fille.

Penelope poussa un soupir et commença à marcher vers Luke et Emmy.

« Je n’en sais pas plus que toi, Flora. »

~~~~~~~~~~~~~~

Il était grand temps de quitter cette île maudite qui ne leur avait apporté que des malheurs.

Emmy, Flora, Penelope et Luke étaient prêts à quitter la grande salle du palais, lorsqu’ils remarquèrent que Janice ne bougeait pas de sa place. Elle restait toujours agenouillée par terre, la tête baissée. Elle ne pleurait plus, mais quelques larmes brillaient encore sur ses joues et mouillaient tout son visage. Elle avait un regard vide posé sur le sol, et ses deux mains serraient le tissu blanc de sa robe alors qu’elle gardait la bouche mi-ouverte.

Luke s’avança vers elle, lui tendant la main.

« Venez, Janice. Il faut partir. »

Elle ne dit rien, se contentant de secouer violemment la tête.

« Janice », reprit-il sur un ton triste mais ferme. « Plus rien ne vous rattache à cette île. Revenez à Londres, et reprenez votre vie là où elle était. »

Elle secoua la tête à nouveau.

« Il est inutile de continuer à vous en vouloir. Ce qui est arrivé n’est pas de votre faute. Allez, venez, rester ici ne changera rien du tout. »

Mais il ne reçut aucune réponse. Il ne pouvait pas la laisser ici. Il savait que la seule manière de guérir sa blessure était de quitter cette île à jamais, mais elle ne voulait pas venir.

« Janice, s’il vous plaît... »

Emmy vint vers lui.

« Luke, nous devons partir.

-Mais Janice, elle…

-Je ne crois pas que cela serve à quelque chose d’insister », nota l’ancienne assistante du professeur en remarquant l’état de la Princesse.

« Mais nous ne pouvons pas la laisser là…

-Nous n’avons pas d’autre choix. »

Luke hésita un instant. Emmy le prit par le bras et le tira vers la sortie où Penelope et Flora les attendaient impatiemment. Luke jeta un dernier regard vers Janice, et, l’espace d’un instant, crut revoir l’image de Gaïa qu’ils avaient abandonnée dans le sanctuaire aslante par le passé. Pourquoi ce genre d’événement devait-il se répéter ?

Essuyant les larmes qui commençaient à se former dans ses yeux, il se mit à courir avec ses trois amies. Il fallait faire vite, s’ils ne voulaient pas être les prochains à devoir rester dans cet horrible endroit qu’était Axerik.

~~~~~~~~~~~~~~

Clive ouvrit doucement les yeux. Sans surprise, il se retrouva dans la salle où il se trouvait encore avant de s’endormir.

Depuis combien de temps était-il là ? Il ne savait pas exactement et n’avait aucun repère pour compter. L’endroit était complètement enfermé, et il ne pouvait pas voir un rayon de soleil qui lui indiquerait s’il était jour ou nuit.

Il avait pu passer des jours ici, comme il avait pu passer quelques heures seulement.

Il se leva, non sans une certaine peine. Au début, la première fois qu’il s’était réveillé en ces lieux, il avait cherché à comprendre ce qui l’avait ramené ici. Il était arrivé à la conclusion que cet homme qu’il avait naïvement accepté de guider l’avait enfermé dans cette petite pièce. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était la raison pour laquelle il lui ferait une chose pareille. Cet homme, il ne le connaissait même pas !

Après s’être creusé la tête pendant un moment, il avait pu trouver une explication plus ou moins convaincante. Cet homme venait de Londres. C’était probablement un parent de l’une des victimes que Clive avait causées quelques mois auparavant en essayant de détruire la capitale britannique, et il était revenu se venger.

Mais enfermer quelqu’un qui, déjà, à la base, est prisonnier, c’est tout de même une drôle de manière pour se venger.

Clive balaya la pièce du regard. Il y avait une lampe à la lumière très faible pour éclairer l’endroit, et quelques objets. Juste le strict minimum pour survivre. Peut-être que cet homme veut simplement le tuer lentement…

Son corps était tellement faible. Il avait mal à la tête et ses yeux étaient fatigués à force de se concentrer pour voir les choses dans l’obscurité. Même s’il venait de se réveiller d’une longue sieste, il voulait encore dormir. Il était fatigué, si fatigué. Il voulait sortir de cet endroit. Et même s’il se disait qu’il méritait ce sort, il voulait quand même sortir. Il n’en pouvait plus !

Et puis, alors qu’il se perdait entre son sentiment de désespoir et entre sa douleur, son regard s’arrêta soudainement et ses yeux s’écarquillèrent.

Ce qu’il voyait là, c’était bien réel ? Non, cela devait être une illusion causée par la fatigue…

La porte de la pièce était légèrement entrouverte !

Tremblant, s’efforçant de se mettre debout malgré la douleur aiguë qui provenait de ses genoux, il avança vers la porte et la poussa. Celle-ci s’ouvrit complètement.

Non, pourquoi une chose pareille arriverait-elle ? Pourquoi est-ce que son kidnappeur le libérerait-il, comme ça, sans raison ? Ça n’avait pas de sens.

Mais dans l’état actuel, la logique passait en second plan pour lui. Il n’y avait qu’un seul mot qui sonnait dans sa tête.

La liberté.

Franchissant le seuil de la porte, il commença à courir le long du couloir qui se trouvait devant lui, ne sachant où celui-ci allait le mener. Il avait oublié la douleur, oublié les remords, et courait simplement.

~~~~~~~~~~~~~~

« Ouf ! Nous sommes arrivés à temps. »

Le capitaine du bateau était debout, attendant ses derniers passagers. Les voyant arriver, il leur fit signe de se hâter et alla rejoindre son équipe. Il était si pressé qu’il ne remarqua même pas qu’il n’y avait aucune trace de la prétendue nièce de Mildred. Il semblait plutôt préoccupé par quelque chose, et les quatre amis devinèrent qu’il devait remarquer que deux de ses passagers manquaient. Il ne savait pas que Layton et Claire étaient tous les deux morts sur cette île.

Ils montèrent vite et allèrent s’installer sur le pont pour jeter un dernier regard sur l’île qui les avait accueillis pendant six jours et qui leur avait fait vivre les pires souvenirs de leur existence.

En arrivant ici, ils étaient heureux. Mais là, c’était tout le contraire. Personne ne parlait, et l’atmosphère était si lourde que même les autres passagers ont remarqué que quelque chose n’allait pas.

Le professeur était mort. Claire aussi. Janice allait être abandonnée sur cette île, face à destin parfaitement inconnu.  Ils ignoraient ce que Clive allait devenir. Descole avait disparu, encore. Et même la vérité, ils ne l’avaient pas complètement découverte !

Peu importe la façon dans on regardait les choses, ils avaient perdu.

Emmy regarda Luke qui fixait le paysage d’un air vide. Elle se sentait coupable. Elle n’aurait pas dû lui mentir. Elle aurait dû lui expliquer ce qui s’était vraiment passé au lieu de confirmer ses théories qui, pourtant, étaient incomplètes. Mais à quoi bon ? Il valait mieux que personne ne sache jamais ce qui s’est passé…

Je suis désolée, Luke. Je n’avais pas le choix.

~~~~~~~~~~~~~~

« Princesse, levez-vous. »

Janice respira lentement, fixant toujours le sol. Lorsque sa demoiselle de compagnie se pencha doucement pour l’aider à se relever, elle répliqua d’un geste violent de la main. Virginia, la demoiselle de compagnie, ou Mélina, elle ne savait plus comment l’appeler, mais elle savait juste une chose.

« Lâche-moi ! » Hurla-t-elle en relevant finalement la tête. « Tu n’es qu’un robot qui m’a fait faire des choses horribles ! Je ne veux plus te voir ! Je te hais ! »

Le robot la regarda avec une expression neutre.

« Princesse, calmez-vous. »

Serrant les dents, Janice regarda cette « chose » qui osait se faire passer pour son amie.

« Non, je ne me calmerai pas ! Disparaissez ! Disparaissez de ma vie ! »

Et avant que le robot ne puisse dire quoi que ce soit, elle se leva et s’en alla en courant. Où ? Virginia ne le savait pas, mais elle ne chercha pas à la suivre.

Elle courut, et courut, suivant juste son instinct. Ses larmes glissaient sur ses joues et s’écrasaient sur le sol, sa robe blanche toute froissée tant elle avait tiré dessus virevolter avec le vent et ses longs cheveux roux également. Ses pieds étaient remplis du sable qui s’enfonçait dans ses sandales au fur et à mesure qu’elle avançait.

Elle finit par atteindre la plage, juste au moment où le bateau allait partir, et vit les quatre personnes qu’elle reconnut immédiatement. Ils étaient debout sur le pont et la virent eux aussi.

« Janice ! » Cria Luke.

Elle s’arrêta de courir et leva doucement la tête. Sur son visage, un mélange de larmes, de poussière et de sable recouvrait une expression de confusion, et peut-être autre chose.

« Attendez ! Je vais demander au capitaine d’arrêter », s’écria le jeune apprenti. Mais au moment même où il allait partir, la voix de la jeune fille l’arrêta.

« Ce n’est pas la peine. Je n’ai envie d’aller nulle part. »

Le bateau commençait à s’éloigner, lentement. Quelques passagers s’étaient retournés vers eux, ne comprenant pas ce qui se passait.

« Il n’est pas encore trop tard ! » Cria Luke. Il était obligé de parler à haute voix pour se faire entendre, car elle était de plus en plus loin.

« Je sais, mais j’ai envie de rester ici. »

Emmy se pencha sur la rambarde à son tour.

« Êtes-vous sûre ? »

Janice les regarda. Elle essuya ses larmes, et, levant son regard, elle afficha ce qui était son premier sourire authentique depuis qu’elle était arrivée sur cette île.

« Oui, je suis sûre. »

Le vent souffla, et elle éloigna ses cheveux qui commençaient à lui cacher le visage. Puis, prenant un bon souffle, elle posa chacune de ses mains d’un côté de sa bouche, elle cria aussi fort qu’elle pouvait.

« Merci à vous tous ! Merci de m’avoir sauvée ! Merci d’avoir sauvé la Princesse d’Axerik ! »

Ils essayèrent de lui répondre, mais ils s’étaient déjà trop éloignés pour qu’elle puisse les entendre. Elle baissa alors la tête et serra ses deux mains contre son cou. Puis, glissant la main dans la poche de sa robe, elle sortit un petit objet qui était là depuis déjà un bon moment. Un petit collier au pendentif violet qui était, sans aucun doute, l’objet le plus précieux qu’elle possédait désormais.

Et enfin, elle pouvait le mettre.

~~~~~~~~~~~~~~

Clive plissa les yeux. Il s’était enfin retrouvé dehors, et la lumière du jour brûlait ses yeux habitués à l’obscurité.

Avec un peu de mal, il parvint à se situer, et traça mentalement un itinéraire pour rentrer chez lui. Il ne savait pas vraiment où aller, et son domicile lui semblait être l’option la plus sure.

Il allait devoir passer par la forêt de l’île. Cet endroit ne lui disait rien de bon, après ce qui lui était arrivé avec ce voyageur, mais c’était le chemin le plus court et le plus pratique. Marchant aussi vite qu’il pouvait, il commença à suivre son itinéraire. La forêt était très silencieuse et il n’y avait personne, comme d’habitude. Mais alors qu’il avançait, il remarqua quelque chose qui captiva son attention.

Entre deux arbres, il crut voir une tombe. Une tombe qui n’était pas là avant…

Il s’approcha pour y voir plus clair, et c’est là que le second choc le frappa.

Sur la pierre tombale, le nom « Hershel Layton » était inscrit !

Il se figea complètement, une expression décomposée s’emparant de son visage. Le professeur Layton était mort ? Et puis que faisait-il sur Axerik, en premier lieu ?

Mon Dieu ! Que s’est-il passé dans cette île ?

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