Angel

Le lendemain Joe annonça à Daryl qu'ils avaient retrouver le tueur de leur ami et qu'ils s'en occuperaient d'ici se soir. 

*

Rick alla rejoindre Michonne qui s'était assise contre un pick-up abandonné. 

- On peut parler ? Je dois t'avouer quelque chose. 

- Oui pas de problèmes.

Il s'assit et la regarda intensément, puis il baissa les yeux. 

- En fait... C'est Daryl... 

- QUOI !? Tu l'as retrouvé ?? 

- Non pas du tout. En fait... Tout ces jours passés en son absence mon fait réaliser un truc... Et j'aimerais avoir ton avis. 

Michonne le regarda en souriant gentiment. 

- Tu l'aime n'est ce pas ?

Il baissa la tête.

-... Oui... 

- Tu as honte ?

- N...non je ne crois pas..

- Mouais... 

- Non je t'assure ! Je l'aime ! Je n'en ai pas honte !

- T'aime qui papa ? Carl venait de sortir du véhicule où ils se reposait. 

-... 

- Aller répond lui Rick ! Je croyais que tu n'avais pas honte. 

- Alors papa, c'est qui ?

- D...Daryl... 

Carl écarquilla les yeux. 

- Ah bon !?! C'est génial ! 

- Tu n'es pas choqué ?

- Pas le moins du monde ! 

- Tant mieux... Je suis soulagé. 

Michonne se leva, suivi de Rick. 

- Bon, on installe le camp ici ?! questionna la samouraï. 

- Ça me paraît être une bonne idée. 

*

Alice longeait le chemin de fer, quand elle tomba sur un panneau, il affichait: "Terminus, tous ceux qui y arrive, survivent." 

Elle sourit moqueuse et se murmura :

- Mais oui, Bien-sur... Pff tu parles d'une arnaque... Allons bon, je parle toute seule maintenant !? Je perds les pédales ? Haha mais nan c'est normal, je me fais tellement chié... Bon remettons nous au boulot !

Elle se baissa et examina le sol, plusieurs empreintes de pas furent laissée quelques heures plus tôt. Elle se releva et regarda devant elle. 

- Bon je vois qu'ils n'ont pas tellement réfléchit et qu'ils se sont précipités dans cet attrape couillons ! Pff quelle bande de débiles. Nan mais j'y crois pas... Allez en route. 

*

La nuit était tombée depuis peu quand Joe l'attrapa par derrière. Il colla le canon de son arme sur le front de l'homme et ricana :

- Tu vas payer sale vermine. 

La femme qui l'accompagnait se leva, mais un autre flingue se calla également sur son crâne. 

- Hop hop hop... Tu vas où comme ça ma jolie ? murmura une voix derrière elle. 

Un autre homme ouvrit violemment la porte de la voiture et en extirpa un gamin avec un sourire malsain. 

- Hohoho... Regardez ce qu'on a là. 

Deux autres hommes étaient présents et menaçaient les trois prisonnier de leur arme. Daryl apparu de devant la voiture et découvri avec horreur que les condamnés n'était d'autres que Rick, Michonne et Carl. 

Il s'approcha de Joe qui tenait Rick et tenta de le raisonner. 

- Ne fais pas ça Joe,je l'ai connais, ce sont des gens biens... 

Joe se moqua :

- Je ne suis pas sur qu'il serait d'accord avec toi Daryl. Tu ne crois pas ?

- Joe 

- Laisse moi... murmura l'ancien shérif, haineux. 

- Pardon ? Je n'ai pas bien compris, tu disais ? Joe resserra son étreinte sur le policier et rigolant. 

Daryl s'avança. 

- Réglez lui son compte ! ordonna Joe. Et les deux hommes inoccupé commencèrent à tabasser Daryl. 

De son côté l'homme tenant Carl tentait de le violer, mais le jeune garçon se débattait comme une bête. 

- Shh...shhh...Calme toi petit... Hinhinhin... Allez ça suffit... l'homme lui agrippa les poignets. 

- Lache moi ! 

Joe rigolant toujours, poussant le policier à bout. 

Rick n'en pouvais plus, il ne se contrôlait plus. 

Il mit un coup de boule à son agresseur, qui, par chance, tira dans le vide. Les oreilles de l'ex shérif bourdonnaient, il devenait fou. Rick se reçu un crochet dans la mâchoire lorsqu'il se releva. Il tituba et dans un élan de sauvageries, s'élança sur Joe, lui mordit le cou à pleine dents et lui arracha la carotide. Il se pencha et décocha un coup de poing dans la mâchoire du pédophile, qui tomba à la renverse, sonné sous la puissance du choque, puis il alla aider Daryl. Michonne, elle, s'était occupé de son agresseur, alors qu'il était ébahis par le geste sauvage de Rick. 

Ce fut un carnage. 

*

Alors que la bataille sanglante faisait rage, Alice avait décidé de quitter la voie ferrée, pour s'aventurer en forêt, elle y avait aperçu des traces de pas. La jeune fille avança avec prudence dans le noir nocturne. Elle deboucha sur une route, elle tourna la tête de part et d'autre de la voie goudronnée et se rendit compte qu'elle était entourée de cadavres friands de chaire fraîche. Ils se rapprochaient de plus en plus, elle dégaina son poignard et en tua une bonne dizaine elle s'en recouvrit et attendit le souffle court. La nuit allait être longue.