Les deux soeurs

Chapitre 139 : La demande d'Aimy

2109 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/09/2023 14:01



Episode 18 : La demande d’Aimy.


Aimy devant l’arène. Elle en fit le tour et trouva enfin Yugi. Le jeune homme était assis seul dans un coin. Pourquoi avait-il l’air si … triste ? Il avait gagné son duel non ? La jeune fille l’observait sans oser s’approcher.

Yugi et Yami étaient dans l’esprit de ce dernier pour discuter. Ils voulaient tous les deux avouer leurs sentiments à Aimy. Ils s’étaient promis de le faire s’il venait à gagner le duel, le tournoi. Et c’était le cas, mais il avait maintenant peur de se lancer.

- Cette force sombre peut toujours s’en prendre à elle, Yugi ?

- Je sais ! Mais… nous pouvons faire attention. Je l’aime.

- Moi aussi, Yugi.

- Ton duel contre Seto n’a pas été facile.

- J’étais en … rage.

- Je l’ai senti aussi et … je n’étais pas mieux non plus.

- Yugi ? Yami ? fit la voix d’Aimy.

Yami leva la tête vers la jeune fille, elle se tenait là devant lui. Elle portait encore la chemise de Seto sur son corps, elle était vêtue d’une robe avec des collants blancs. Ses cheveux étaient coiffés en une longue tresse. Elle était … extraordinairement belle. La jeune fille s’approcha de lui. Il se leva et se tint devant elle. Paralysé par la peur d’être rejeté.

- Yami ?

- Oui.

- Voilà… je t’aime toujours …et Yugi aussi. Est-ce que tu … accepterais de sortir avec moi ?

Ça y est, elle avait posé la question, elle soupira et attendait qu’il lui dise non… qu’il était déjà avec Rebecca et que rien n’était possible entre eux. Ensuite elle irait verser toutes les larmes de son corps dans un coin. Yami observa la jeune fille, il s’avança vers elle. Il posa sa main sur sa joue et la fixa du regard quelques instants. Le jeune homme n’en revenait pas, elle posait la question, elle l’aimait toujours. Son cœur battait à deux cent à l’heure, non à deux mille à l’heure.

Aimy se sentait stressée, pourquoi est-ce qu’il ne répondait pas à sa question ?

- J’ai eu peur que tu ne me reposes jamais la question. Oui, Aimy.

- Oui, répéta Aimy.

Elle allait sauter dans ses bras, quand Yami l’arrêta, la jeune fille fronça les sourcils.

- J’ai fait deux promesses à ta sœur. La première nous ne devons pas nous embrasser.

- Hein, mais pourquoi ?

- Parce que la dernière fois, tu y as perdu la mémoire, Aimy.

- Ah oui, d’accord. Et la seconde ? demanda la jeune fille, malgré tout triste de la situation.

- Tu ne dois pas toucher mon puzzle.

- Ah oui, ça je sais.

Yami fit un sourire et caressa la joue de la jeune fille avec tendresse puis il laissa Yugi prendre la place. Aimy lui sourit à son tour, recula de quelques pas.

- Yugi, est-ce que tu veux sortir avec moi ?

- Oui !

Aimy n’attendit pas une seconde de plus et sauta dans les bras de Yugi en riant. Le jeune homme l’entoura de ses bras. Elle était si heureuse d’être sa petite amie.

- Il faut qu’on fasse attention au puzzle.

- Oui ! Mais … Rebecca ?

- Quoi Rebecca ?

- Non rien !

La jeune fille se recula et déposa un baiser sur la joue de Yugi. Ça y est, après plus d’un an qu’ils se connaissaient et qu’elle était amoureuse, elle sortait avec les jeunes hommes. Yugi, Yami et elle étaient enfin en (trouple) couple.


Aimy glissa sa main dans celle de Yugi et elle irradiait de bonheur. Ils marchèrent un moment vers la sortie. Alors que la jeune fille allait se diriger vers leurs amis, Yugi l’entraina vers un banc. Elle fronça les sourcils mais le suivit pour s’asseoir sur un banc face à la rivière.

- Il y a… j’ai … je me demandais…

- Oui, Yugi, tu peux tout me demander.

- Kaiba ? Que ressens-tu pour lui ?

- Pour Seto. Disons que … je l’aime beaucoup, comme une amie aime un ami, une sœur aime un frère. Je l’aime, mais ça n’a rien à voir avec le grand amour ce que je ressens pour toi Yugi et pour Yami.

- Ta chemise ?

- Ma chemise ?

- C’est bien une de Seto.

- Oh oui… c’est parce qu’il y a eu un accident de confiture. Je mangeais ma biscotte quand Seto est rentré dans la pièce en criant parce qu’on était en retard, j’ai sursauté et la tartine a fait splatch sur mon pull.

- Splatch ? rigola Yugi. Et le baiser ?

- Le baiser?

- Celui de ce matin.

- Accident de parcours. Je visais sa joue, mais il a tourné la tête parce que Rolland venait de l’appeler.

- Donc entre toi et Seto, il n’y a jamais rien eu.

- Euh… non. Enfin un baiser, mais c’était dans un autre siècle. Il ne compte pas vraiment. C’est toi que j’aime.

Yugi hocha la tête en fait, il avait imaginé une histoire entre Seto et Aimy alors qu’il n’y avait pas grand-chose. Elle appréciait Seto, mais c’était lui qu’elle aimait, encore, malgré tout ce qui s’était passé.

- Est-ce que tu as d’autres questions, mon … chéri. Je peux t’appeler comme ça ?

- Comme tu veux, mon … cœur.

- J’aime bien ça, fit Aimy avec le sourire.

Elle se pencha pour déposer un baiser sur sa joue. Elle entoura ses bras autour de son cou, et posa son front sur le sien. Ils se regardaient en amoureux, elle n’arrivait pas à y croire que c’était vraiment arrivé. Yugi non plus n’arrivait pas à réaliser ce qui lui arrivait. Il avait une petite amie.

- J’ai … moi aussi une question. Concernant Rebecca.

- Rebecca ?

- Oui, je vous ai vu … dans les bras l’un de l’autre.

- Oh ! Oui ! Rebecca m’a bien fait une déclaration, mais j’ai refusé mon cœur était déjà pris.

- Par qui ? demanda Aimy avec le sourire.

- Par la plus belle fille que je n’ai jamais vue.

- Flatteur !

- Est-ce que tu as d’autres questions, mon cœur ?

- Non, mais j’ai besoin de ton aide, pour un … ami. Enfin celle de Yami.


Yugi hocha la tête et laissa son acolyte prendre le contrôle de son corps. Yami la regarda avec le sourire, mais plein de questions dans son regard.

L’histoire d’Akna Dean lui chamboulait le cerveau. Quelle serait la coïncidence que cet homme soit le chauffard qui a tué sa mère ? Non ce n’était pas possible, pourtant cette pensée tournait en boucle dans sa tête. Miya décida d’en avoir le cœur net. Elle composa un numéro de téléphone, qu’elle n’avait pas composé depuis plus d’un an maintenant.

- Bonjour, Inspecteur.

- Oui, Miya, je suis content de t’entendre. Tout va bien ?

- Oui. J’ai une question à vous poser. J’ai jamais vraiment voulu savoir, mais j’en ai besoin aujourd’hui.

- Dis-moi ! Comment s’appelait l’homme qui a tué ma mère ?

- Dis-moi ce que tu veux, je ferais tout pour toi, fit Yami avec le sourire.

- Voilà, j’ai un … ami qui a des souvenirs de sa vie antérieure, mais cela lui gâche la vie... Et je me demandais s’il était possible de lui effacer la mémoire avec le pouvoir de ton puzzle.

- Qui est-ce ?

- C’est … Viens !


La jeune fille lui prit la main et la tira pour aller à la rencontre d’Akna Dean. Elle s’arrêta devant lui avec le sourire pour les présenter l’un à l’autre. Le regard de Yami se figea aussitôt et fixa l’homme avec intensité.

- Tu veux bien l’aider ? demanda Aimy avec le sourire et son petit air mutin.

Yami soupira en se grattant la tête, il ne pouvait rien refuser à la jeune fille. Il fit un sourire et hocha la tête. Et puis s’il supprimait les souvenirs d’Akunadin dans l’esprit de cet homme, ce serait une menace en moins.

- Je tenais à vous présenter mes excuses… C’est moi qui travaillais avec Hirutani.

- Pour voler mon puzzle ?

- Ces souvenirs ont perturbé mon esprit et … quelqu’un m’a induit en erreur.

- Quelqu’un ?

- Je ne connais pas son nom.

Yami hocha la tête, Aimy était à ses côtés et lui tenait la main avec le sourire. Elle semblait fragile avec sa petite taille, sa fine silhouette et son air rêveur et naïf, pourtant lui ne s’était jamais senti aussi fort qu’avec elle à ses côtés.

Ils se mirent à l’écart, même si Yami ne savait pas très bien comment il pourrait faire pour séparer les deux mémoires de cet homme, la sienne et celle qu’il tenait du haut-prêtre.

- Attends ! s’écria Miya en courant vers eux.

- Miya ? fit Aimy.

La jeune femme avait le regard le plus rouge qu’on pouvait voir. Elle était dans une grande colère. Elle s’avança vers Akna Dean et se mit à lui taper de dessus.

- Assassin ! Assassin !

- Miya !

Yami attrapa la jeune fille dans ses bras pour la séparer de l’homme. Elle se débattait dans tous les sens.

- Lâche-moi, je vais le tuer !

- Je t’avais dit de ne pas la laisser s’approcher, fit Bakura en sortant de l’ombre.

- Tu … tu savais ? demanda Miya, toujours retenue par le pharaon.

- Savoir quoi ?

- Tu ne sais pas… Cet homme a tué ma mère !

- Hein ? fit Aimy.

- Le chauffard qui l’a écrasé, c’est cet homme ! Lâche-moi, que je le trucide !


Yami jeta un coup d’œil vers Aimy qui pleurait en se cachant le visage. Elle s’accroupit, il voulait prendre sa petite amie dans ses bras, mais il ne devait pas lâcher Miya qui se jetterait sur l’homme responsable de la mort de sa mère.

- Je m’en occupe, fit Bakura en prenant Miya dans ses bras.

- Tu savais ? demanda Miya.

- Ça, non, je te jure que non. Je pensais que tu en avais après le … prêtre.

Yami lâcha Miya et se précipita pour prendre Aimy dans ses bras. Elle serra ses petits bras autour de son cou et pleura toutes les larmes de son corps. Le pharaon lui caressa le dos en lui murmurant des paroles réconfortantes.

Akna Dean tomba à genoux et se mit à supplier, il demandait qu’on lui pardonne. Mais Miya en était incapable. Comment pouvait-elle pardonné à l’homme qui a tué leur mère ? Elle se tenait dans les bras de Bakura, Ryô avait repris sa place et serrait la jeune femme contre lui. Miya continuait de fixer farouchement Akna Dean du regard.


Soudain, il se mit à rire !


Yami se releva et se retourna vers lui. Ryô fit de même en le regardant surpris. Akna Dean se redressa.

- Qu’est-ce que ça veut dire ? demanda Miya.

- Tu sais très bien ce que ça veut dire, fit Akna Dean.

La jeune fille fit retourner Bakura vers elle, poussa l’esprit de l’anneau au fin fond de ce dernier puis jeta l’objet à l’autre bout de la pièce.

- Miya… qu’est…

- Plus tard les questions !

- Qui es-tu et que veux-tu ? demanda Yami.

- Je suis un serviteur des ténèbres et je veux ton pouvoir, pharaon.

- Viens le chercher, si tu le veux.

- Yami, fit Aimy.

Elle se releva pour prendre le bras du jeune homme, il prit sa main dans la sienne et bientôt les quatre jeunes gens furent entourés par le royaume des ombres.

- Que dirais-tu d’un jeu des ombres, pharaon ?

Les quatre jeunes gens apparurent à chacun des quatre coins de ce qui semblait être un plateau de jeu. Akna Dean se trouvait au centre, assis sur un fauteuil, les jambes croisés, tel un roi dominant.



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