Les deux soeurs

Chapitre 150 : La décoration des lieux

2413 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/11/2023 18:34


Episode 1 : La décoration des lieux.


Bakura sonna à la porte de la maison de Yugi. Il fut accueilli par le grand-père de ce dernier. Il entra dans la pièce, tout le monde était là bien silencieux.

-         Quand Aimy n’est pas là pour faire la conversation, vous ne savez pas quoi dire.

-         La ferme, Bakura. Elle/il est là-haut, fit Miya en lui remettant la clé. Dis-moi Yugi, il y a un endroit où on peut attendre le temps qu’ils sortent, sans nous voir.

Yugi hocha la tête et tout le monde se réfugia dans le magasin. Pendant ce temps-là, Bakura monta pour aller chercher Aimy. Il ouvrit la porte et faillit se faire assommer par une chaise.

-         Hé Oh, doucement princesse.

-         Bakura !?

Zork fit un sourire en coin et pencha la tête vers lui. Il était venu la chercher. Elle prit son bras et ils redescendirent les escaliers.

-         Où est mon petit pharaon ?  J’aurais bien envie de jouer avec lui. Ouh, Ouh, Pharaon ! Tu ne veux pas jouer avec moi.

-         Aller vient, on jouera plus tard.

Bakura prit la main d’Aimy, enfin de Zork, et ils quittèrent la maison.

 

Yugi avait la main posée sur la poignée de la porte de la porte. Il tremblait de tout son être, Yami était à ses côtés, il avait dû le retenir, parce qu’il était en rage, il voulait se jeter sur ce monstre qui lui avait pris… sa petite amie, une personne qu’il aimait. Miya posa sa main sur son épaule et la serra doucement. Elle savait bien qu’il n’était pas responsable de tout ça, mais… ils avaient tous les deux échoués dans la mission de protéger la personne qu’ils aimaient.

-         On va la retrouver Yugi, on va la sortir de là, fit Joey.

-         Ce n’est pas la première fois qu’on doit faire face à des entités maléfiques, Pegasus, Marik, Bakura, ajouta Tristan.

-         Tu te souviens de notre symbole de l’amitié, nous serons toujours là pour t’aider Yugi, renchérit Téa.

Yugi hocha la tête et son puzzle se remit à briller, c’était déjà la troisième fois depuis le début de la soirée. Il ne savait pas trop ce qu’Aimy était en train de faire, mais … elle devait sérieusement refaire la décoration des lieux.

-         Je vais aller voir ce qu’elle fait Yugi, tu pourras nous rejoindre plus tard.

Yami disparut et Yugi soupira, il redressa la tête et ouvrit la porte de la maison, il était temps de mettre au point un plan de bataille pour sortir Aimy de son puzzle et détruire l’entité sombre qui avait pris le corps de sa petite amie.

 

Yami apparut dans sa chambre d’âme, mais tout était différent. Il n’y avait plus de labyrinthe, ni d’escaliers. Il avait commencé à s’y faire à ses étranges couloirs sans fins. Sur les murs, il y avait des décors peints de mille et une couleurs. L’aspect égyptien était toujours là, puisqu’il y avait toujours des hiéroglyphes partout. Il était dans un grand hall, qui desservait plusieurs pièces. Il s’avança dans la première, c’était un salon avec des banquettes, des cousins, des petites tables basses, des fauteuils. Les murs étaient toujours recouverts de hiéroglyphes en couleurs. Il essaya de les observer, mais c’était toujours très obscurs comme messages.

-         Zut ! fit la voix d’Aimy.

Yami fit demi-tour et se précipita dans la pièce voisine. Aimy était assise sur une chaise et fixer un objet sur la table. L’objet n’avait pas de forme particulière, ne semblait pas non plus avoir une utilité quelconque. Elle le prit pourtant dans ses mains et le posa sur le sol avec une quantité d’autres objets non définis.

-         Que fais-tu ?

-         Yami ! fit-elle en lui sautant dans les bras. Tu as vu, j’ai refait la décoration.

-         Je vois ça. Je les aimais bien moi, mes escaliers sans fins et les portes qui ne mènent nulle part.

-         Pardon, je peux tout remettre comme c’était avant, fit-elle toute penaude.

-         Je plaisante, Aimy. Mais comment t’a fait ?

-         Et bien, je suis pas sûre… Je crois qu’il suffit que j’y pense… Tu n’as jamais su le faire ?

-         Non !

-         Je pense que ça devait être l’entité sombre qui t’empêchais de faire des choses. Je crois que tant que le puzzle était en morceau, ni toi, ni lui n’avait vraiment conscience d’exister. Quand Yugi a résolu le puzzle, il a réveillé tout le monde. Toi et Zork.

-         Comment tu sais tout ça ?

-         C’est écrit sur les murs.

-         Les murs ?

-         Oui !

Aimy lui prit la main et le conduisit devant le mur du hall, il observa les hiéroglyphes, mais il ne comprenait toujours pas ce que tout cela voulait dire. Aimy le regarda perplexe, pourquoi ne pouvait-il pas lire clairement les hiéroglyphes, bon tous n’étaient pas très clairs, mais là c’était assez limpides. Sans doute parce qu’ils concernaient les souvenirs qu’il avait avec Yugi, depuis qu’il avait repris conscience d’exister.

-         Tu n’arrives pas à lire ?

-         Non, désolé.

-         Soit pas désolé, voyons. Attends, je vais essayer quelque chose.

Aimy s’avança vers le mur, elle posa sa main dessus et se concentra pour changer les hiéroglyphes en kanji, le message devint ainsi plus clair pour le jeune pharaon qui put être en mesure de lire tous les souvenirs qu’il avait avec Yugi. Aimy se recula et glissa sa main dans celle du Pharaon. Elle lui fit un petit sourire.

-         Wouah, qu’est-ce qui est arrivé au puzzle ? demanda la voix de Yugi.

-         Yugi ! s’écria Aimy en sautant dans ses bras.

-         Il semblerait qu’Aimy ait fait un peu de ménage, fit Yami en posant sa main dans les cheveux de la jeune fille.

-         Donc ta sœur n’avait pas tort quand elle a dit que tu refaisais la décoration.

-         Mouais c’est pas facile !

-         On peut en parler des objets non identifiés ? fit Yami avec un sourire moqueur.

-         Te moque pas. C’est comme si certains objets ne pouvaient pas être « ici ».

Yugi et Yami se mirent à marcher vers le salon pour discuter et être plus à l’aise, Aimy les regarda avec le sourire, c’était vraiment étrange de les voir tous les deux en même temps côte à côte. Elle sautilla gaiment pour les rejoindre. Elle se glissa au milieu et les deux jeunes garçons lui prirent chacun une main.

 

Quelques heures plus tard, Miya entra dans le bureau de Seto Kaiba, sans frapper. Il était seul dans son bureau, qu’il aurait été en charmante compagnie ou en rendez-vous de travail, c’était pareil. Il était temps qu’il rembourse la dette qu’il avait envers Aimy, sa petite sœur qui avait sauvé la KaibaCorp.

-         Quoi encore ? fit-il en soupirant.

-         J’ai besoin de ton jet privé.

-         De mon quoi ?

-         De ton jet privé, afin d’amener Yugi et sa … bande en Egypte.

-         Hein ? Pourquoi ?

-         En gros, pour sauver ma sœur. Ce n’est pas négociable, Kaiba. Je prends le jet, donc…

-         Et si …

-         Il n’y a pas de « et si », qui tienne, Kaiba. Tu me rends ce service, et je considérais ta dette payée…

-         Ma dette ?

-         Oui, envers ma sœur d’avoir sauvé la KaibaCorp… Ne prétend pas le contraire.

Kaiba et Miya se fixèrent un long moment du regard. Le jeune homme n’avait pas spécialement envie de prêter son jet à Miya pour amener Yugi et cie en Egypte.

-         Tu as quelques heures, Kaiba.

-         Des heures ?

-         Je sais que tu peux déplacer des montagnes quand il s’agit de ta petite personne. Alors je te demande de faire la même chose pour une autre personne pour une fois dans ta vie.

-         Je…

Miya s’avança vers lui, elle posa sa main à plat sur le bureau et se pencha vers lui avec l’air déterminé. Elle avait bien regardé les prix des billets dans le commerce, mais c’était beaucoup trop élevé, et après le coup de son père, elle n’était pas prête de lui demander de l’argent. Le jet privé de Kaiba était une solution de repli, alors elle n’allait pas laisser le bonhomme lui dire non.

-         Kaiba, je veux ce jet.

-         Quelques heures…

-         On a pas le temps de tergiverser. Il est en train de…

-         Tu sembles penser que je ne …

-         Tu vas me le donner, prêter ce jet ou pas ?

Seto ne comprenait pas grand-chose à son explication. Si Aimy avait des ennuis pourquoi allait en Egypte et qu’est-ce qui se passait au juste ?

-         Je peux en savoir plus ?

-         Je pourrais tout te raconter dans le jet.

 La sœur d’Aimy quitta le bureau de Kaiba et passa un coup de fil à Yugi pour annoncer qu’elle avait réussi à leur trouver un moyen de transport pour les amener en Egypte. Elle lui donna rendez-vous à l’aéroport, et il valait mieux ne pas être en retard. La jeune fille rentra chez elle pour se faire une valise, elle ne savait pas combien de temps, ils resteraient là-bas pour venir en aide à Aimy.

 

Pendant ce temps, Zork dans le corps d’Aimy observait le haut immeuble de la KaibaCorp, elle avait vu Miya quittait les lieux. Elle avait sans doute envie de se rendre en Egypte. Kaiba allait lui rendre ce service. Aimy monta vers le bureau du jeune garçon. Elle entra dans son bureau.

-         Oh, ta sœur s’inquiétait pour toi, fit Kaiba.

Le jeune homme se leva de son bureau et fit quelques pas vers elle. Zork/Aimy referma la porte de son bureau, et s’avança vers lui. Il la regardait, surpris, il y avait quelque chose de différent dans son regard. Si elle n’avait pas la même tête et la même voix, il aurait cru qu’elle était quelqu’un de différent. Elle posa ses mains sur sa poitrine et le caressa.

-         Aimy, qu’est-ce que tu fais ?

Il dût reculer de quelques pas quand elle le poussa fermement sur sa chaise. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle posa un doigt sur ses lèvres pour le faire taire. Elle se pencha et l’embrassa. Seto resta quelques secondes sans bouger, sans savoir quoi faire. Il posa ses mains sur ses épaules avec la ferme intention de la repousser… quand ….  


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